Le Chant des Souliers Rouges – Tome 5

Coucou les matous, comment allez-vous ? Bien, j’espère ! Le soleil semble jouer à cache à cache avec les nuages ces derniers jours, c’est dommage… Pourtant il fait tellement de bien avec ses rayons ! J’espère vraiment qu’il finira par percer…

On continue de rattraper les retards comme vous le voyez, d’ailleurs ma PAC se réduit tout doucement afin que je puisse vous livrer de nombreuses découvertes que ce soit des titres croisés au hasard ou des Services Presses. Pour celui-ci, je remercie les éditions Kazé et Anita pour l’envoi de ce cinquième volume ainsi que pour le petit mot qui l’accompagnait qui m’a réellement fait chaud au cœur

« Le chant des Souliers Rouges »

le-chant-des-souliers-rouges,-tome-5-886246-264-432

8€29 – Seinen – 192 pages

Une ancienne étoile du flamenco. Un garçon qui a tout à prouver. Un défi lancé.

Mme Kawauchi, autrefois partenaire de flamenco de Mme Morino, est convaincue que jamais Kimitaka ne deviendra un véritable danseur !

De son côté, le jeune lycéen déteste cette femme cruelle dont les méthodes impitoyables sont à l’opposé de celles de sa professeure.

Pour faire honneur à Mme Morino et à son enseignement, Kimitaka, Hana et Tsubura sont fermement décidés à lui en mettre plein la vue…

Déjà le tome 5 de ce manga de Mizu Sahara et j’aime toujours autant les couvertures que je trouve réellement belles. Cette fois, c’est madame Morino qui est à l’honneur sur la jaquette avec des teintes mauve (ou prune comme a dit Maman Neko) et nous voyons sans difficulté qu’elle est heureuse. Peut-être danse-t-elle une alegría, ce qui fait partie du flamenco comme nous le découvrons dans ce volume.

 

Un volume où nous en apprenons plus sur les raisons de la blessure de Madame Morino, sur ses relations avec une autre personne et on l’on voit l’évolution de Kimitaka et de ses amis. Nous apercevons, brièvement, la demoiselle avec laquelle l’échange des baskets contre les chaussures de flamenco avait eu lieu lors du tome 1 bien qu’elle ne discute pas avec notre héros et soit en plein match de basket.

Notre héros n’est plus tout à fait le même que celui du début, celui qui se cachait sous sa couette et déprimait seul. A présent, ses amis sont présents et même sa famille voit des changements. Le flamenco le libère, lui permet d’avancer même lorsque les doutes reviennent et tel un personnage de jeu vidéo il monte en niveau en compagnie de ses alliés. Passez outre un boss – un problème si vous préférez – n’est pas impossible dès lors où l’on a de l’aide. Après tout qui n’a jamais fait face à quelque chose qui le dépasse lorsqu’il est seul ? Personne, normalement.

Les relations entre Tsubura, Kimitaka et Hana sont emplies de tendresse. Ils sont amis, s’épaulent lorsqu’ils en ont les capacités même lorsque quelque chose les dépasse, les fait trembler. Comme tous ils ont leurs hauts et leurs bas, leurs points forts et faibles, leurs espoirs. Chacun d’eux a déjà  fait une grande avancée, prit de l’assurance et évoluer même si comme Mme Morino je me suis inquiétée pour eux durant la lecture de ce tome tant ils en font afin de s’améliorer.

Chaque activité fait que l’on peut avoir des séquelles, la majeure partie de celles-ci peuvent disparaître avec le temps alors que d’autres resteront à vie. Le genou de la professeure de notre trio est un bon exemple, mais c’est également le cas pour les pieds lorsqu’on les utilise énormément, les doigts (Ou les ongles) avec certains instruments ou la voix pour les activités vocales. Souvent, après de nombreux efforts nous n’avons pas l’impression d’avoir changé, de nous être amélioré et c’est le regard extérieur qui nous permet de nous en rendre compte. Ici, c’est la même chose pour notre trio grâce à Mme Morino, mais elle ne permettra pas que cela. Non… Sa présence sera importante à différents points de vue pour notre petit groupe.

Par rapport à l’histoire, elle avance en même temps que nos protagonistes. Je suis juste triste de ne pas énormément voir une certaine demoiselle, mais je ne perds pas espoir. Je trouve réellement ce manga touchant et permettant de réaliser pas mal de choses dont l’importance des gens qui nous entourent.

Du côté des dessins, je les apprécie toujours – même si cela dépend encore une fois des goûts – et je ne me lasse pas de revenir sur une scène pour apprécier ce qu’il s’y passe une seconde fois. Les pas du flamenco me donnent envie de les réaliser, d’en regarder et je passe toujours un bon moment au milieu des pages. Pour ce qui est de la traduction de Géraldine Oudin je n’ai vu aucune coquille au fil des dialogues, des mots parfois inconnus et ce que ce soit en français ou en espagnol. Je n’ai d’ailleurs pas du tout résisté à l’envie de prononcer les mots espagnols tout haut – et non pas dans ma tête – sous le regard amusé de Maman Neko. Le papier, de son côté, est assez épais et agréable sous les doigts et je suis ravie de voir l’illustration colorée du début de tome tout en douceur et représentant notre petit trio.

Vous l’aurez comprit, ce cinquième volume est encore une fois une très belle découverte à mes yeux. Le Chant des Souliers Rouges est une perle agréable à découvrir, que je relis volontiers et pour laquelle je me demande quel sera le dénouement qui s’avère être proche. Trop proche… J’aurai tant voulu rester encore plus longtemps avec Kimitaka, Mme Morino, Tsubura, Hana et tous les autres, je suis sûre que lorsque la série sera terminée ils me manqueront tous.

 Le Chant des Souliers Rouges - tome 5

Et de votre côté les matous, comment trouvez-vous le titre ? Y a-t-il un personnage que vous préférez ?

Site de l’éditeur – Extrait

5 réflexions sur “Le Chant des Souliers Rouges – Tome 5

Laisser un commentaire