Le Chant des Souliers Rouges – Tome 5

Coucou les matous, comment allez-vous ? Bien, j’espère ! Le soleil semble jouer à cache à cache avec les nuages ces derniers jours, c’est dommage… Pourtant il fait tellement de bien avec ses rayons ! J’espère vraiment qu’il finira par percer…

On continue de rattraper les retards comme vous le voyez, d’ailleurs ma PAC se réduit tout doucement afin que je puisse vous livrer de nombreuses découvertes que ce soit des titres croisés au hasard ou des Services Presses. Pour celui-ci, je remercie les éditions Kazé et Anita pour l’envoi de ce cinquième volume ainsi que pour le petit mot qui l’accompagnait qui m’a réellement fait chaud au cœur

« Le chant des Souliers Rouges »

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8€29 – Seinen – 192 pages

Une ancienne étoile du flamenco. Un garçon qui a tout à prouver. Un défi lancé.

Mme Kawauchi, autrefois partenaire de flamenco de Mme Morino, est convaincue que jamais Kimitaka ne deviendra un véritable danseur !

De son côté, le jeune lycéen déteste cette femme cruelle dont les méthodes impitoyables sont à l’opposé de celles de sa professeure.

Pour faire honneur à Mme Morino et à son enseignement, Kimitaka, Hana et Tsubura sont fermement décidés à lui en mettre plein la vue…

Déjà le tome 5 de ce manga de Mizu Sahara et j’aime toujours autant les couvertures que je trouve réellement belles. Cette fois, c’est madame Morino qui est à l’honneur sur la jaquette avec des teintes mauve (ou prune comme a dit Maman Neko) et nous voyons sans difficulté qu’elle est heureuse. Peut-être danse-t-elle une alegría, ce qui fait partie du flamenco comme nous le découvrons dans ce volume.

 

Un volume où nous en apprenons plus sur les raisons de la blessure de Madame Morino, sur ses relations avec une autre personne et on l’on voit l’évolution de Kimitaka et de ses amis. Nous apercevons, brièvement, la demoiselle avec laquelle l’échange des baskets contre les chaussures de flamenco avait eu lieu lors du tome 1 bien qu’elle ne discute pas avec notre héros et soit en plein match de basket.

Notre héros n’est plus tout à fait le même que celui du début, celui qui se cachait sous sa couette et déprimait seul. A présent, ses amis sont présents et même sa famille voit des changements. Le flamenco le libère, lui permet d’avancer même lorsque les doutes reviennent et tel un personnage de jeu vidéo il monte en niveau en compagnie de ses alliés. Passez outre un boss – un problème si vous préférez – n’est pas impossible dès lors où l’on a de l’aide. Après tout qui n’a jamais fait face à quelque chose qui le dépasse lorsqu’il est seul ? Personne, normalement.

Les relations entre Tsubura, Kimitaka et Hana sont emplies de tendresse. Ils sont amis, s’épaulent lorsqu’ils en ont les capacités même lorsque quelque chose les dépasse, les fait trembler. Comme tous ils ont leurs hauts et leurs bas, leurs points forts et faibles, leurs espoirs. Chacun d’eux a déjà  fait une grande avancée, prit de l’assurance et évoluer même si comme Mme Morino je me suis inquiétée pour eux durant la lecture de ce tome tant ils en font afin de s’améliorer.

Chaque activité fait que l’on peut avoir des séquelles, la majeure partie de celles-ci peuvent disparaître avec le temps alors que d’autres resteront à vie. Le genou de la professeure de notre trio est un bon exemple, mais c’est également le cas pour les pieds lorsqu’on les utilise énormément, les doigts (Ou les ongles) avec certains instruments ou la voix pour les activités vocales. Souvent, après de nombreux efforts nous n’avons pas l’impression d’avoir changé, de nous être amélioré et c’est le regard extérieur qui nous permet de nous en rendre compte. Ici, c’est la même chose pour notre trio grâce à Mme Morino, mais elle ne permettra pas que cela. Non… Sa présence sera importante à différents points de vue pour notre petit groupe.

Par rapport à l’histoire, elle avance en même temps que nos protagonistes. Je suis juste triste de ne pas énormément voir une certaine demoiselle, mais je ne perds pas espoir. Je trouve réellement ce manga touchant et permettant de réaliser pas mal de choses dont l’importance des gens qui nous entourent.

Du côté des dessins, je les apprécie toujours – même si cela dépend encore une fois des goûts – et je ne me lasse pas de revenir sur une scène pour apprécier ce qu’il s’y passe une seconde fois. Les pas du flamenco me donnent envie de les réaliser, d’en regarder et je passe toujours un bon moment au milieu des pages. Pour ce qui est de la traduction de Géraldine Oudin je n’ai vu aucune coquille au fil des dialogues, des mots parfois inconnus et ce que ce soit en français ou en espagnol. Je n’ai d’ailleurs pas du tout résisté à l’envie de prononcer les mots espagnols tout haut – et non pas dans ma tête – sous le regard amusé de Maman Neko. Le papier, de son côté, est assez épais et agréable sous les doigts et je suis ravie de voir l’illustration colorée du début de tome tout en douceur et représentant notre petit trio.

Vous l’aurez comprit, ce cinquième volume est encore une fois une très belle découverte à mes yeux. Le Chant des Souliers Rouges est une perle agréable à découvrir, que je relis volontiers et pour laquelle je me demande quel sera le dénouement qui s’avère être proche. Trop proche… J’aurai tant voulu rester encore plus longtemps avec Kimitaka, Mme Morino, Tsubura, Hana et tous les autres, je suis sûre que lorsque la série sera terminée ils me manqueront tous.

 Le Chant des Souliers Rouges - tome 5

Et de votre côté les matous, comment trouvez-vous le titre ? Y a-t-il un personnage que vous préférez ?

Site de l’éditeur – Extrait

Library Wars – Love and War – Tome 1

Hello les matous ! Comment allez-vous en cette journée ensoleillée ? Pour ma part, je continue de fondre mais il y a de l’amélioration… Pourquoi ? Et bien il y a une légère brise cette fois-ci alors cela fait du bien pardi !

Mais cela ne m’empêche pas d’avancer dans mes avis – même si c’est relativement lentement – et cette fois je vous entraîne dans un shôjo offert par ma mère il y a déjà quelques années tout de même. Après les seinen, il faut bien changer un peu, mais ne vous attendez pas à du cul-cul la praline ! Prêt ? Go !

« Library Wars – Love and War »

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6€90 – Shôjo – 192 pages

A une époque où la loi d’Amélioration des Médias a instauré une chasse aux livres, les bibliothèques se sont dotées d’un corps militaire afin de les défendre. Par admiration pour un des membres de ce corps des Bibliothécaires (dont elle ne se rappelle pas le visage) qui l’a sauvée autrefois, Iku Kasahara intègre cette organisation. Mais au lieu du prince charmant de ses rêves, c’est un terrible instructeur qui l’attend… Le célèbre roman enfin adapté en manga !

Mais pourquoi Library Wars a donc prit le pas sur d’autres articles ? La question est adéquate vu que vous ne m’avez sûrement que peu vu en parler sur Twitter, mais c’est lors d’une discussion par commentaires avec bbunnyhero que je l’ai mentionné. Et… Et bien voici l’avis sur le premier tome sorti aux éditions Glénat. Il faut savoir que ce manga est une adaptation d’un Light Novelcomme d’autres titreset que ce dernier est trouvable également, même si pour le moment je n’ai pas encore eu la chance de mettre la main dessus.

Mais Library Wars cela raconte quoi ? Tout simplement une époque où les livres ne possèdent plus la même place qu’à la nôtre, une époque où ils sont « chassés » un peu comme lors de la célèbre chasse aux sorcières. Sauf qu’ici à la place de personnes envoyées au bûcher ce sont nos amis de papier qui subissent ce mauvais sort et vous vous doutez qu’ils ne peuvent pas prendre leurs jambes à leur cou pour se sauver. De ce fait, un corps militaire nommé le corps des Bibliothécaires est né afin de les défendre et c’est dans cette organisation que nous mettons les pieds en compagnie d’Iku, l’héroïne de ce shôjo.

La demoiselle – qui ne sera pas la seule que nous rencontrerons – à un caractère très, très enjoué. Elle est la bonne humeur incarnée même lors de ses prises de tête avec son instructeur – que nous pouvons plaindre tout de même… – et s’avère également… naïve ? D’une certaine manière c’est le cas, même si cela peut s’avérer moins grave que d’autres héroïnes de shôjo. Et encore, Iku n’est pas que cela et elle le prouvera au fil des pages et des tomes tout en prenant sur elle, avançant, faisant des erreurs et surtout en se battant. Son tempérament peut également être considéré comme étant à la garçonne, parce que oui madame n’est pas non plus une fille nunuche. Elle a ses soucis – comme tout le monde – mais ne se laissera pas forcément marcher sur les pieds. De plus, même physiquement Iku sort des sentiers battus avec ses cheveux courts – à la garçonne en fait… – et sa grande taille. Oui, ça change de d’habitude vu que beaucoup de personnages féminins ont des cheveux longs – ou mi-longs, ‘fin bref vous avez comprit – et puis, même si elle ne s’en rend pas compte, elle est vraiment adorable.

De quoi ? Oui, vous avez bien lu les mots « en se battant » et ce n’est pas une erreur. Elle n’est pas entrée dans le corps des Bibliothécaires pour se la couler douce et chercher son prince charmant. Bon, remettre la main dessus serait une option, mais le but premier est de protéger les livres et cela Iku le fait très bien. Alors oui, lorsque son métier est mit en avant – même si elle a ses défautsnous nous rendons bien compte que notre grande héroïne n’hésitera pas à se défendre, se battre et ce ne sera pas à coup de magie type magical girl ou de poudre de perlimpimpin voire de dialogues. Une guerre cela se gagne de quelle manière à votre avis ? Oui, en parlementant cela peut aider sauf quand les opposants sont bouchés… Ah, je vois que le matou couché sur une marche à comprit ! Ce sont les armes voire le combat à main nue. Bah oui, foncer dans le tas ça fonctionne toujours d’une certaine manière même si parfois c’est dangereux. Et ne pensez pas que ce sera le premier garçon venu qui ne réfléchira pas…

Comment ça « Qui alors » ? La réponse est très simple pourtant… Utilisez votre tête chers petits chats.

Aux côtés d’Iku évolueront, bien entendu, d’autres personnages dont le terrible instructeur qui possède un nom. Il ne vous restera pas inconnu bien longtemps et vu les énergumènes avec lesquels il travaille, nous pouvons réellement le plaindre. Comme tous les personnages de ce manga – et du Light Novel par déductionil possède son caractère qui n’est pas simple à vivre tous les jours, tout du moins pour Iku, mais reste juste. Bon, on se doute qu’il n’est pas là pour prendre un thé en compagnie de ses acolytes et à parler chiffons.

Mais vous vous doutez qu’ils ne seront pas les seuls et pas mal de gens finiront par apparaître, réapparaître même et graviter autours de cette brigade. De plus, la Bibliothèque en elle-même existe toujours – bien que n’étant pas le meilleur lieu venu par rapport à cette loi – et est tenue par des personnes ayant également des attributions. Et bien sûr nous découvrirons au moins un personnage se trouvant à cet endroit dont je ne vous dis pas non plus le nom, mais que j’apprécie énormément. La seule information que je vous donne est son sexe : féminin. A vous de trouver ensuite !

Bien sûr, tous n’apparaîtrons pas dès le premier volume et vous en découvrirez de plus en plus au fil des tomes. Chacun possèdera son background, son caractère, son physique, ses doutes, ses rêves, tout ce qui rend un personnage attachant ou détestable et nous en voyons évoluer, changer au contact des gens, mais je n’en dirai pas plus maintenant après tout nous n’en somme qu’au premier volume ! (Même si IRL je suis au tome 11 sur les 15… La série est terminée, je suis proche du but et du dénouement, mais je n’ai pas envie de les quitter…)

De plus, même si l’histoire d’amour est présente – représentée sous la forme du prince charmant dont tout le monde rêve mais qui n’existe pas dans la  tête d’Iku et la nôtre au fond – elle ne prend pas le pas sur le reste. Oui, elle est là, mais reste dans le fond et nous ne voyons pas les personnages se tourner autour en mode « je t’aime, moi non plus ». L’action et l’humour ont une place bien plus importante ainsi que l’amour des livres… Parce que oui, c’est cet amour qui est bien le plus présent, le plus ardent et comment ne pas le comprendre lorsque la lecture fait partie du quotidien, des activités qui nous rendent le sourire et nous permettent de nous évader ?

Du côté des dessins, ils sont expressifs et me semblent assez doux également. Logiquement, ils ressemblent à ceux présents quotidiennement dans la majeure partie des shôjos et le seul petit souci que pourraient avoir certaines personnes est avec les personnages masculins. Même si ce n’est pas le cas de tout le monde, j’en connais qui ont eu un peu de mal à savoir qui était là ou à les reconnaître, ce ne fut pas mon cas, mais au cas où je préférais tout de même le mentionner.

Pour ce qui est de l’édition et bien elle est agréable en main ! Nani ? Le manga bien sûr ! N’allez pas essayer d’attraper la maison d’édition ou de retirer les pages ! Glénat avait déjà fait du bon travail dessus et la traduction était réellement bonne. Chacun des protagonistes possédant sa manière de parler, souvent liée à son caractère, je n’avais pas trop de mal à savoir qui discutait. De plus, Iku est facilement identifiable que ce soit en dessin ou dans ses paroles… Elle m’a réellement mise de bonne humeur de nombreuses fois.

Alors oui, parmi les shôjos Library Wars – Love and War a une place importante dans mon cœur et est celui dont le synopsis m’intriguait le plus il y a… Déjà 7 ans ? Si je ne me trompe pas il était sorti en 2010. L’adaptation réalisée par Kiiro Yumi est prenante et m’a permit de découvrir l’œuvre d’Hiro Arikawaqu’il va falloir que je trouve en LN… Courage Neko tu y arriveras un jour – sans aucun souci. C’était une belle découverte à l’époque et j’ai déjà relu de nombreuse fois le début étant donné que je traine à finir la série, non pas parce que je n’accroche plus, mais juste parce que je ne veux pas les quitter… Cela peut sembler stupide, mais j’ai du mal à me séparer de ses êtres de papier que j’ai côtoyé d’aussi longues années.

Connaissez-vous le titre les matous ? Qu’en avez-vous pensé si c’est le cas ? Y a-t-il un personnage ou un tome que vous préférez ? Pour ceux ne le connaissant pas, comptez-vous l’essayer, lui laisser une chance de vous toucher à sa manière ?

 

Site de l’éditeurExtrait