Le Chant des Souliers Rouges – Tome 1

Et coucou les matous ! Vous allez bien ? Oui ? Tant mieux, personnellement je suis à moitié morte après les Olympiades d’hier et un souci majeur lié à la SNCB. Heureusement, j’ai survécu et je suis toujours là pour vous embêter à coup d’articles. Non, vous n’aurez pas ma peau par rapport à ça même si je suis retardataire professionnelle.

Nous allons parler d’un manga sortant en ce dix mai pour notre plus grand plaisir et que j’avais reçu en avance. Ayant été pas mal prise, l’article ne peut être mit en ligne qu’aujourd’hui mais je suis dans les temps 🙂 Une nouvelle fois je remercie les éditions Kazé et Anita pour l’envoi et la confiance ! C’est parti pour…

« Le Chant des Souliers Rouges »

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8€29 – Seinen – 192pages

Kimitaka rêve de devenir basketteur et Takara danseuse de Flamenco. Malheureusement, l’un comme l’autre manque de talent pour exceller dans sa passion. Un jour, ils se retrouvent par hasard sur le toit du collège alors que Kimitaka est sur le point de jeter ses baskets rouges et Takara ses souliers rouges de Flamenco. Bien qu’ils ne se connaissent pas vraiment, la conversation s’engage. Chacun dévoile son envie de changer de vie et, comme pour symboliser cette volonté, ils échangent leurs souliers et décident d’embrasser la passion de l’autre. Une nouvelle vie s’offre désormais à eux…

 

Kimitaka est un jeune homme passionné de basket doutant énormément depuis qu’il a été mit de côté par ses coéquipiers. Un jour, il rencontrera par hasard Takana sur le toit du collège et il échangera ses baskets avec les chaussures de la demoiselle, cette dernière voulant également se débarrasser de ce qui lui rappelait un autre sport : Le flamenco.

Kimitaka est assez désabusé et sans aucune passion au début du manga, c’est un garçon qui se mble avoir perdu le goût à tout. Pas d’amis, pas de passion, une société l’ayant rejeté, mais une famille présente malgré tout. Parce que oui, dès le début nous voyons son grand-père être là pour lui pourtant notre héros  reste l’ombre de ce qu’il était longtemps auparavant. Va-t-il réussir à retrouver une passion et surtout le goût de vivre ?

L’histoire en elle-même est assez touchante, bien que pouvant déstabiliser certaines personnes lors de la lecture. Après tout, ce qu’il s’est déroulé dans le passé menant au choix de se débarrasser des baskets se déroule avant ce que nous découvrons au début. Ce faisant, le manga alterne entre présent et flashback ce qui, dans mon cas, ne m’a pas perdue du tout et me permettait de comprendre un peu mieux les raisons des différents choix de Kimitaka. Des choix lourds de conséquences pour lui.

Nous voyons, de ce fait, le pauvre Kimitaka dans un piteux état au fond alors qu’il rentre au lycée, mais un certain événement lui permettra de réfléchir à un élément se trouvant dans le pitch : sa rencontre avec Takara. Nous verrons le jeune homme avancer petit à petit, se reconstruire comme un être normal et tout comme un autre personnage. Ses faiblesses, tout à fait humaines et communes à certains d’entre nous, sont présentes et pourtant cela le rapproche de nous, de notre quotidien, de certaines personnes que l’on connait.

Tout cela se fait progressivement, en douceur et en harmonie avec le protagoniste que l’on suit principalement durant le volume. Je suis certaine que les différentes rencontres qu’il aura déjà faite dans ce premier tome reviendront ou auront une importance dans la suite afin de permettre à notre lycéen de continuer sa reconstruction personnelle et de se retrouver lui-même. D’ailleurs, les liens entre les différents personnages apparaissent au fil du temps, certains se défont alors que d’autres se créent comme ceux existant dans les amitiés traditionnelles ou les rencontres que l’on fait par hasard.

Les dessins, de leurs côtés, sont également assez doux et bien que les oreilles puissent faire penser à des elfes ou que les pieds et les mains peuvent sembler « horribles » personnellement il ne m’a pas déplu. De toute manière, j’ai des goûts bizarres à certains moments alors ça ne m’étonne pas d’aller à contrecourant d’autres personnes par rapport à ces derniers et ce même durant des discussions bien animées. Ils étaient dans le ton, donnant une impression mélancolique à certains moments et nostalgique à d’autre tout en permettant de reconnaître tel ou tel personnage ou lieu. Leur douceur fonctionnait parfaitement avec la poésie de ce manga, avec sa manière de fonctionner au fil des pages et de nos découvertes.

La narration de l’histoire, une fois entrée dedans, est réellement bien réalisée et nous permet d’en savoir plus au fil du temps sans avoir trop d’informations en une fois. L’édition de Kazé, de son côté, est plutôt bien agréable je trouve et l’on retrouve la douceur de l’œuvre sur la couverture. Un tome se tenant merveilleusement bien en main également et transportable sans problème dans un sac !

Pour finir ce doux petit article et vous laissez en paix en ce mercredi, je dirai tout simplement que c’est un très beau titre pour lequel je suis curieuse de découvrir la suite et dont les thèmes présents m’ont assez touchée. Je me demande comment ce manga évoluera et ce que cela donnera au final.

 

Et vous les matous, comptez-vous tenter le titre ? Qu’en avez-vous pensé si vous l’avez lu ?

 

Site de l’éditeurExtrait

12 réflexions sur “Le Chant des Souliers Rouges – Tome 1

  1. Bright Open World dit :

    Il ne me tentait pas spécialement à la base mais ton avis m’a donné envie de m’y intéresser de plus près. ça a l’air assez sympa sur le plan social des personnages. Après je vais peut-être attendre ton avis sur le tome 2 pour savoir si ce n’est pas uniquement centré là-dessus (parce que ce qui me plairait aussi ce serait de vraiment voir les deux personnages en pleine action dans la passion de l’autre, donc des matchs de basket et des sessions de danse).

    Pour les dessins je préfère habituellement quand c’est soigné mais après si l’histoire me plaît bien je peux faire abstraction des petits défauts par-ci par-là. =)

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    • Neko dit :

      Oh ? Contente de voir que cela t’a donné envie de t’y intéresser d’un peu plus près alors 🙂 C’est vrai que le plan social est ce qui m’a le plus marqué malgré moi. Je donnerai mon avis à la sortie du tome 2, cela t’aidera un peu mieux alors 🙂
      On voit légèrement Takara faire du basket dans ce premier volume si cela t’aide.

      Je me concentre principalement sur l’histoire, sur ce que l’on veut nous transmettre. Ce sont mes réflexes venant des cours de photos qui parlent, pour moi un dessin « peu soigné » est tout aussi beau qu’un dessin soigné si il « parle » car c’est une chose que l’on nous a apprise au fil des ans, de nos expériences.

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    • Neko dit :

      Hâte de la découvrir également.
      Oh, tu trouves ? XD C’est juste mon ressentis et puis j’ai surtout mes réflexes de photographes qui font que pour moi tout a des qualités, des défauts dans la vision. A mes yeux, les dessins passent sans aucun problème par exemple (c’est un peu le même phénomène avec le flou en photographie *fait des rapprochements bonjour*)

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      • Xander dit :

        Bah disons que quand je dessine, les oreilles c’est pas mon fort tu vois, mais c’est déjà mieux que dans ce manga 😜

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      • Neko dit :

        Le dessin est quelque chose de très subjectif, c’est pareil pour toute forme d’art.

        Je vais prendre l’exemple tout simple venant de la photographie, quelque chose de bien centré et net semblera parfait au niveau de la composition pour beaucoup. Pas pour d’autres. J’ai arrêté de compter le nombre de « Vous recommencez » lorsque nos photos étaient ainsi et c’est pour une raison toute simple : Cela manquait de personnalité. Mon domaine de prédilection est la photo animalière, le seul élément que je veux absolument avoir net est les yeux. C’est tout. Le reste pourra être flou à cause du mouvement ou de n’importe quoi, les gens qui m’entourent diraient que c’est raté pourtant la photo est réussie. Pas pour la majeure partie des gens, mais pour une certaine catégorie.

        En fait,c’est tout, tout simple. Tout ce qui est lié à l’art, d’une manière ou d’une autre, sera subjectif car nous voyons toutes les choses de manières différentes. Je dessine mal – pour moi – mais pour ceux de ma classe je me débrouille merveilleusement bien, par contre pour ma mère ce n’est pas ça du tout, etc. Chaque personne verra le trait de manière différente. Donc, même si tu as l’impression que les oreilles ne sont pas ton fort à toi pour d’autres personnes ce sera très bien ahaha 🙂 (et pour d’autres encore totalement moche)

        ._. J’ai fait un pavé… Désolée ;_; » Mais je peux comprendre que tu n’aimes pas les dessins hein !

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      • Xander dit :

        Oui je vois ce que tu veux dire. N’empêche tu m’enleverras pas de l’idée que tous les personnages de ce manga ont les oreilles décollés. Mais bon, comme je disais dans ma chronique, c’est un détail et je ne juge pas le titre sûr cela 😉

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