Black Clover – Tome 1

Coucou les matous ! Comment allez-vous ? Prêt pour un nouvel avis ? J’espère, vu que de toute manière vous n’avez pas le choix ! Comment ça « Où sont les Histoires d’un mot ? » ? Ils sont en cours d’écriture, mais cela me prend un peu plus de temps que prévu. Pour ce qui est des « Bonnes Adresses », j’en ai retrouvée et il ne me reste plus qu’à écrire les articles. Mais arrêtons le bla-bla ici, j’ai une chronique à écrire les matous !

Êtes-vous prêt à vous rendre dans un univers médiéval-fantasy où vous posséderez probablement un grimoire ? Univers dont je peux vous parler grâce aux éditions Kazé et à Anita qui m’ont une nouvelle fois fait confiance afin de vous partager mon ressenti par rapport à l’un de leurs mangas. Je les en remercie grandement et je suis réellement ravie de pouvoir vous faire découvrir des titres ainsi (tout en en découvrant également ! ^^) Merci beaucoup !

« Black Clover »

 

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6€79 – Shônen – 192 pages

Dans un monde régi par la magie, Yuno et Asta ont grandi ensemble avec un seul but : devenir le prochain Empereur-Mage. Mais au royaume de Clover, Asta fait figure d’exception. Incapable de produire la moindre petite étincelle magique, le jeune garçon ne possède aucun pouvoir… Qu’à cela ne tienne ! Loin d’être découragé, il compte bien rivaliser avec Yuno pour aller au bout de son rêve.

Comme mentionné dans le résumé de ce premier volume, nous nous trouvons au royaume de Clover en compagnie d’Asta et de Yuno. Deux jeunes possédant le même rêve, mais également un passé commun. Le souci ? Asta ne sait absolument pas utiliser la magie alors que dans cet univers elle est omniprésente. Cela ne le découragera pas pour autant et il se battra afin de pouvoir entrer dans une compagnie de Chevaliers-Mages et, qui sait, devenir un jour le futur Empereur-Mage !

L’histoire peut sembler assez banale pour un shônen, après tout un héros possédant un rêve on en connait tous. Rien que les grands noms de manga connus de tous en possèdent pourtant j’ai eu plus de facilité à m’accrocher à Asta qu’à un certain ninja vivant à Konoha. Les codes du nekketsu sont maîtrisés à la perfection par Yûki Tabata et pourtant, certains passages peuvent encore nous surprendre. Si je me fie aux dires de certaines personnes « Black Clover » serait un mélange entre « Naruto », « Fairy Tail » et « Seven Deadly Sins » et, bien que l’on retrouve des éléments pouvant être présents dans ces derniers cela n’empêche pas « Black Clover » d’avoir son propre univers, ses propres codes à découvrir et ce sans ressembler aux mangas cités auparavant. Une bonne chose en soi.

Les dessins, de leurs côtés, permettent une immersion rapide et facile dans le royaume de Clover tout en nous permettant de reconnaître en un clin d’œil les personnages. Tous sont différents physiquement et possèdent des traits caractéristiques tel qu’Asta et son bandeau ou Yuno et son collier. Les personnages plus adultes ont une carrure les différenciant aisément des adolescents et des enfants évitant ainsi des quiproquos pouvant être parfois présents. Pareil pour les sexes des personnages, la question se pose peu – hormis pour ceux dont on ne sait rien ou pas grand-chose – et il est impossible de confondre un garçon et une fille. Tout du moins pour le moment. Les scènes d’actions étaient réellement agréables à voir, les sorts pouvant être impressionnants. Pour ce qui est de l’univers médiéval-fantasy, on le devine aisément dans les décors ou les styles vestimentaires qui n’ont strictement rien à voir avec les nôtres. D’ailleurs, j’apprécie énormément la couverture bien qu’elle ne montre que les deux personnages les plus présents du volume .

Caractériellement, les personnages étaient également variés. Asta est une vraie pile électrique, assez fonceur et ne se laissant pas tant marcher sur les pieds que cela. A ses côtés, se trouve Yuno un garçon bien plus calme et s’avérant être l’opposé d’Asta dans la plupart des cas, bien qu’il n’hésite pas à rabattra son caquet à d’autres personnages à l’aide de la magie, en n’y prêtant pas attention ou en répliquant. Les autres personnages présents dans ce volume ne sont pas en reste et je dois avouer que j’adore les membres de la compagnie du Taureau Noir. Sérieux, c’est impossible de s’embêter avec eux !

Le manga en lui-même se plie certes facilement, mais reste également rigide. Il tient également bien en main et l’encre reste sur les pages, ne finissant pas du tout sur les doigts. Le papier n’est pas trop fin, évitant ainsi de voir ce qu’il se passe sur la page précédente ou suivante. Kazé a réellement fait du bon travail dans l’édition de ce manga !

Finalement, ce premier tome envoyé par les éditions Kazé et Anita a été une très agréable surprise. La magie de Black Clover a prit avec moi et je serais ravie de découvrir la suite des péripéties d’Asta afin d’atteindre son rêve. Le simple fait qu’il n’ait aucune vraie magie le rend plus proche de nous, humains lisant le manga et découvrant ce monde, étant donné que nous-mêmes nous n’en possédons pas. Il nous est ainsi plus facile de comprendre les difficultés du jeune homme face à des êtres utilisant la magie comme si de rien était. Je me demande ce que nous réserve le tome 2, principalement en voyant la fin de ce premier volume et je serai ravie de continuer cette série.

Je remercie une dernière fois en ces lignes les éditions Kazé et Anita pour m’avoir proposé de vous parler de ce manga Shônen en me l’envoyant car ce fût un vrai délice à lire et relire . La magie s’est belle et bien exercée au fil des pages et j’espère que le royaume de Clover vous attirera également les matous. Après tout, peut-être que vous aussi vous pourriez recevoir un grimoire ou entrer dans une compagnie de Chevaliers-Mages !

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Comptez-vous l’essayer ?

 

Site de l’EditeurMini Site

9 réflexions sur “Black Clover – Tome 1

  1. Pingback: otaklive
  2. Thib-Ryu (@Thiboutsu) dit :

    Hellow there !

    Je viens donner un avis tardif ma foi, mais c’est sans regret, car il s’agit d’une license Shonen qui me tient à cœur (profitons-en pour remercier à nouveau Kaze pour ce choix). A l’heure où j’écris ceci, le tome 5 de la série est sorti très récemment, je vais donc faire au mieux pour rester dans les clous du premier volet.

    La magie… un thème très souvent abordé dans les Shonen, mais à défaut de nous trouver en face d’une originalité en tout point, Black Clover doit-il pour autant être réprimandé ?

    J’ai découvert Black Clover par hasard chez mon libraire, et en sa compagnie, j’ai feuilleté les premières pages, en commençant avec une réflexion ignorante du style « un garçon aux allures de bad boy se battant avec ce qui semble être une pelle rouillée, et celui qui pourrait très bien être son rival derrière, je suis sceptique » (jetez vos cailloux, mais pas au visage s’il vous plait). Je ne pense pas avoir spécialement tort en disant que la jaquette est (trop ?) typique du Shonen et que le manque d’originalité de cette dernière peut en faire rechigner plus d’un avant même d’avoir ouvert le manga, mais passons, c’est le contenu qui nous intéresse !

    Nous nous situons dans un univers médiéval-fantastique, plus précisément dans un monde où la magie est présente et utilisée par toute la population. Toute ? Non ! Un irréductible enfant turbulent résiste encore et toujours à la mana ! Son nom ? Asta ! Il s’agit d’un garçon persistant mais très gentil, n’ayant d’yeux que pour Lily, bonne sœur dans l’église qui les a recueilli lorsque lui et Yuno (garçon sage et redoutable en magie) sont abandonnés devant la porte de celle-ci lorsqu’ils étaient nourrissons. Il est également obstiné par le fait de vouloir produire de la magie (mais bon, puisqu’il ne peut pas…) et de pouvoir rivaliser avec son « frère » Yuno. Rien que la présentation de ces deux personnages et le contexte dans lequel ils sont introduits nous fait évidemment penser aux shinobi principaux du manga de Masashi Kishimoto. Mais détrompez-vous, même si la première apparition d’Asta peut en effrayer certain(e)s par sa nervosité, j’ai trouvé que son attitude s’affinait au fil du tome et finissait par être un personnage supportable, sans pour autant le dénaturer. Pour parler brièvement des personnages, et plus précisément des Chevaliers-Mages et de leurs factions. l’impression que j’ai lors de leur présentation ainsi que des chefs à leur tête est qu’on peut – plus ou moins – donner une caractéristique qui définit la compagnie : Aube d’Or pour les plus compétents mais les plus mystérieux, le Lion Flamboyant pour les mages les plus braves, le Taureau Noir… Pour les bourrins (mention spéciale à Yami Sukehiro, chef du Taureau Noir, qui est exceptionnel dans le Tome 1 par son aura et sa personnalité brutale, sans doute mon personnage préféré actuellement, j’espère qu’il aura une place de choix dans les tomes suivants).

    Le manga en lui-même, que ce soit dans les dessins ou la traduction, est réellement une réussite. Comme l’a souligné Neko, l’illustration des sorts est en général très belle et les combats sont faciles à lire. Je n’ai pas décelé d’incohérence dans les répliques des personnages qui collent très bien à leur personnalité ; chacun trouvera son compte ainsi que le personnage ou la faction qu’il/qu’elle soutiendra. Petit coup de cœur sur les expressions des personnages en général ; l’auteur arrive aisément à nous transmettre l’aura de ses personnages, que ce soit lors des combats ou dans les moments comiques (Yami et son air ultra-sérieux dans ce tome n’ont pas de prix).

    Pour en revenir brièvement à la trame principale, même si l’histoire que propose actuellement Black Clover rassemble les éléments classiques du Shonen (héros niais, passe au devant de la scène à l’aide d’un pouvoir unique, passage d’un examen, montée en puissance linéaire, rivalité avec un proche,…), Yuki Tabata a su m’emmener dans son univers à travers l’humour omniprésent et la légèreté du récit. Le tome se lit vite et on en arrive à bout sans s’en rendre compte (et ce fût ainsi à chaque opus pour ma part).

    Je ne vais pas aller plus loin car j’ai senti tout du long de mon avis que je ne savais pas trop où aller (par rapport à Assassination Classroom, je me suis même complètement planté x) ), mais pour résumer, Black Clover est selon moi un Shonen prometteur qui reprend les éléments classiques du genre, sans tomber complètement dans le « déjà-vu », pour devenir un récit agréable et fluide, invitant le lecteur à plonger dans les tomes suivants.

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    • Neko dit :

      Coucou 🙂

      Encore un très joli pavé 🙂 Je ne sais même plus si je t’avais répondu sur ton précédent message (Je vais allez vérifier dès que possible, tient T_T) Ton commentaire montre très bien ce qu’est Black Clover, l’univers, ses mécaniques et son essence (je ne sais pas comment appeler ça autrement alors zut). J’espère que pas mal de gens sauront l’essayer grâce aux 48h BD où le tome 1 sera à 1€ ^^

      Un énorme merci pour ce magnifique message, ça fait plaisir de voir d’autres avis (et d’en voir apparaître d’aussi complet) ❤ N'hésites pas à en laisser ailleurs lorsque tu sais et que tu as le temps, vu le temps que ça prend ce genre de pavé/avis ^^

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      • Thib-Ryu (@Thiboutsu) dit :

        Héhé merci, j’étais assez longtemps sans rien écrire par moments, certains axes de mon point de vue me bloquaient énormément avant de les rédiger (ça fait trop longtemps que je n’ai pas fait de publications en continu vis-à-vis d’oeuvres littéraires en général). Ce Week-End je me concentrerai sur un autre manga, j’ai deux idées alors j’hésite (mais l’un ou l’autre, le deuxième arrivera ensuite ^^).

        P.S. Non tu n’as pas répondu sur l’autre post’, mais je ne t’en veux pas, t’inquiète pas, mouahaha. :p

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      • Neko dit :

        Ah bah tu t’es très bien débrouillé, je t’assure ! Je me demande sur quel titre tu vas te concentrer alors o_o » *regarde la liste de ce sur quoi elle a écrit, n’a aucune idée sur le coup*
        Hâte de découvrir ça en tout cas !

        Zut >.< Je te répondrai dès que possible ! Rahlala, je suis un cas avec ma mémoire de poisson rouge xD Tant mieux si tu ne m'en veux pas alors.

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