Arte – Tome 1

Hey, comment allez-vous les matous ? Ici tout va bien, il fait gris alors on ne quitte pas la maison. Je dois avouer que l’idée de voir la drache arriver ne m’enchante guère… Revient soleil ! Le seul point positif de rester chez soi, c’est que ma PAL diminue et que je peux écrire mes articles tranquillement, ce faisant aujourd’hui nous nous dirigeons vers, encore, un manga.

Mais contrairement aux derniers avis, ce ne sera pas de la fantasy qui apparaîtra car dites bonjour à…

« Arte »

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7€90 – Shônen – 208 pages

Florence, début du 16e siècle.
Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville…
Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?

Un titre bien court à première vue pour cette série sortie aux éditions Komikku et créée par Kei Ohkubo, mais qui s’avère être un prénom, plus précisément celui de notre héroïne ! Une héroïne ne voulant pas suivre le destin qui lui est dicté par sa mère et qui voudra réaliser son rêve : Devenir artiste. Malheureusement, étant une jeune femme tous les ateliers la refuseront jusqu’à ce qu’une personne décide de lui laisser une chance.

Et je retiens d’avance ceux qui diront « Mais c’est sexiste de ne pas lui donner sa chance car c’est une femme ! » parce que c’était l’époque qui voulait cela. La Renaissance n’est pas celle où les femmes avaient le droit de pratiquer n’importe quel métier. D’ailleurs pour la maman d’Arte, ce serait plutôt vers un beau et bon mariage que devrait se tourner sa fille. Que nenni, la demoiselle n’en a guère envie. Ce sera d’ailleurs le premier problème d’Arte à gérer, le fait d’être de sexe féminin et d’être en désaccord avec sa mère.

Et des problèmes, notre héroïne en rencontrera plusieurs au fil de ce premier tome pourtant elle les surmontera à sa manière et avec bonne humeur ainsi qu’énergie. Parce que oui, elle est dynamique la petiote et l’une des choses qu’elle réalise dans ce tome j’en suis totalement incapable *a deux mains gauches* Mais nous ressentons bien son besoin de liberté, de montrer qu’une femme est tout aussi capable qu’un homme même si cela n’est pas toujours simple.

Au fil des pages, nous découvrirons d’autres personnages tous aux physiques différents et aux personnalités variées. Certains seront également en apprentissage, comme Arte, mais dans d’autres ateliers alors que d’autres seront des rencontres d’autres milieux. Nous faisons également la rencontre de Léo, assez rapidement, dont on ne sait pas encore grand-chose dans ce premier volume mis à part qu’il va à contre-courant des autres maîtres vu qu’il accepte la jeune femme. Chacun des personnages rencontrés prendra, probablement, place dans la suite qui nous permettra de les connaître un peu mieux.

Nous entrons sans problème dans la ville de Florence de la Renaissance grâce aux dessins assez fins, aux décors, aux vêtements et ce, même si nous voyons peu d’œuvres d’art dans ce premier tome.  (Oui, je voulais voir plus >.<) Cela peut sembler dommage, mais il ne faut pas oublier que la jeune femme débute seulement son apprentissage aux côtés d’un maître. Les dialogues, de leur côté, montrent sans difficulté les tempéraments des personnages même si je doute qu’à la Renaissance le mot « zozio » soit utilisé, mais soit ! Le seul problème que j’ai eu fut au début de deuxième chapitre avec le rappel de ce qu’il s’était passé auparavant, mais comme l’histoire sort dans un magazine avant d’être relié cela paraît logique en réalité. Les pages se lisent, se dévorent même, sans nous laisser le temps de voir le temps passer et lorsque nous terminons notre lecture nous désirons en savoir plus, savoir ce qu’il se passera dans la suite et qui nous retrouverons.

Arte ce n’est pas que l’histoire de notre héroïne car, au fond, d’autres personnages gravitent et réapparaissent dans quelques petites cases « Bonus » pourrait-on dire. Nous découvrons également la manière dont la femme était perçue durant cette époque très misogyne, mais pas seulement car tout les métiers ne semblent pas avoir le même traitement de faveur. Pareil pour les ateliers, tous ne sont pas perçus de la même manière. D’ailleurs, la seule femme peintre que je connais de la Renaissance en Italie est Artemisia Gentileschi, mais je saurais difficilement dire si notre Arte est basée sur elle.

En soi, j’avais débuté Arte sans grande conviction au départ – et oui, cela m’arrive parfoisavant de me retrouver à tourner chacune des pages avec délectation. Bien qu’énergique et remplie de bonne volonté, Arte connait également de nombreux problèmes mais elle montre bien qu’avec un peu – beaucoup – de volonté tout est possible. Certaines personnes la trouvent nunuche à certain moment, mais contrairement à d’autres personnages d’autres mangas je n’en avais pas tant l’impression que cela. Ma lecture c’est avérée, de ce fait, être une très agréable surprise qui m’a fait enchaîner les tomes au point que maintenant j’attends, sagement, la sortie du tome 6. Et les raisons qui ont fait que je me suis tant attachée à ce manga sont assez simples au fond : l’art, la période, les dessins, les personnages. On en apprend petit à petit sur la Renaissance, même si nous nous doutons que c’est romancé, mais nous découvrons également une ville italienne réellement belle grâce aux illustrations. Florence apparaît au fil des pages et se laisse arpenter grâce à notre imaginaire.

Et de votre côté les matous, vous en pensez quoi du premier tome d’Arte ? Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure ? Où en êtes-vous dans la lecture ?

Site de l’Editeur – Extrait

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