Lecture commune #4 – Black Butler – Tome 1

Coucou les matous ! Comment allez-vous en ce premier novembre ? Avez-vous fêté Halloween, hier ? Pour ma part c’est à peu près le cas, vu que j’ai regardé La famille Adams dès que Sofia m’a prévenue qu’il était sur 6ter. Pour le reste j’étais encore dans un sale état suite à mon mal des transports (et au temps resté dans un véhicule…) résultat, j’ai passé une nuit en étant totalement dans le chou…

Aujourd’hui, je vous entraîne dans la lecture commune présente chaque mois avec Allandryll, Thiboutsu et Xander, et cette fois c’était, à nouveau, sur un Shônen. Pour les liens de mes camarades c’est par ici :

Avis d’AllandryllAvis de ThiboutsuAvis de Xander

Vous vous demandez de quel titre nous parlerons cette fois ? Et bien… Si je vous dis qu’un Diable de Majordome est présent, devinez-vous sans difficulté ? Préparez-vous pour un retour dans le temps et un petit voyage car nous sommes en Angleterre en pleine période victorienne !

« Black Butler »

Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?!

Comme vous l’avez sûrement déjà remarqué si vous me suivez sur Twitter, je me trouve actuellement au tome 24 de la série mais ce n’est pas de ce dernier que je parlerai aujourd’hui. Logique après tout ! Surtout que ça serait ballot que les autres parlent du tome 1 et moi du 24, bien, bien loin lors d’une lecture commune vous ne pensez pas ? Puis je me serais fait taper sur les doigts ce qui est encore moins chouette…

Mais passons ce détail et concentrons-nous sur ce premier tome de cette longue série toujours en cours et présente aux éditions Kana qui peut ou non plaire aux gens. Parce que tout le monde n’a pas les mêmes goûts et cela serait triste si c’était le cas. De quoi ? Le mien de cas ? Je pense que vous avez une brève idée vu l’endroit où je me trouve à présent même si… Ce ne fut pas directement gagné.

Nous découvrons Sebastian et Ciel dans ce premier volume, un majordome pour le premier et l’héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise pour le second. Pourtant, quelque chose cloche et l’on s’en rend rapidement compte au fil des pages, des dialogues. Et si Sebastian n’était pas qu’un simple majordome anglais tout simplement parfait dans tout ce qu’il fait ? Et si l’enfant que nous rencontrons n’était pas qu’un simple noble ? Non, Black Butler ne sera pas un manga tout rose bonbon se déroulant en pleine Angleterre, même si certaines intrigues serontparfois un peu plus calmes au fil du temps.

Ici, nous sommes principalement dans la découverte en compagnie de nos nouveaux camarades de jeux et d’enquêtes. Bien entendu, ils en savent souvent bien plus que nous sinon cela ne serait pas amusant surtout en ce début… Parce que oui, Ciel a déjà un vécu derrière lui que nous ne découvrirons qu’au fil du temps, des apparitions de nouvelles bouilles allant du personnel à d’autres personnes ayant (ou non, en fonction de ce qu’il se passe) des liens avec la famille Phantomhive. Une famille noble pas du tout comme les autres.

Remettons un peu le contexte rapidement… Angleterre, époque victorienne, cela signifie que la Reine Victoria est bel et bien présente tout comme un certain tueur en série que nous ne voyons pas encore en ce début d’aventure. Une époque intéressant plus d’une personne de nos quotidiens, une période remplie d’avancées en tout genre et pouvant en faire rêver certains. Même s’il arrive que quelques éléments ne soient pas du tout raccord avec l’époquece qui peut changer au fil du temps d’ailleurscela ne m’avait pas trop sauté aux yeux lors de la première lecture, mais je m’en suis rendue compte suite aux nombreuses relectures.

Parce que non, ce n’est pas la deuxième fois que je relis le début de Black Butler et je dirais même que je dois être au moins à cinq bonnes relectures depuis que j’ai débuté alors que le tome 1 n’est pas mon préféré. Loin de là même, car à sa manière il ne montre pas réellement tout ce que nous réservera l’histoire. Certes, nous y retrouvons la noirceur présente dans chacun des arcs, l’humour (ou la naïveté) de certaines répliques ou personnages, mais pas la réelle continuité pouvant être retrouvée dans la suite. Ce premier volume est bel et bien là pour nous présenter la petite troupe, pour que l’on puisse mettre un visage sur un nom, un tempérament, un « travail » ou une hiérarchie belle et bien présente tout en découvrant ce qui lie Sebastian à Ciel.

Un lien prenant de l’ampleur au fil des volumes et dont on ne doute pas un seul instant de l’impact radical qu’il aura, plus que probablement, dans le futur. Mais en attendant, au tout début (et lors de certaines scènes plus tardives) Yana Toboso flirte, gentiment en soi, avec le shônen aï pouvant apparaître en Ciel et Sebastian bien que notre jeune noble, comme nombre de personnes de son âge à l’époque, ai déjà une fiancée. Bah oui, cela peut sembler tôt et pourtant c’était assez courant dans le temps.

De quoi ? Les personnages ? Et bien, et bien, le duo principal est Jekyll et Hyde Ciel et Sebastian. Notre comte est relativement jeune au début de l’histoire, d’un tempérament pouvant s’avérer assez moqueur à ses heures perdues tout en étant sûr de lui malgré quelques petites failles que nous découvrirons petit à petit lié à son passé. A ses côtés, Sebastian s’avère être un majordome parfait dans tout ce qu’il fait, réparant les bêtises des domestiques de la maison Phantomhive sans trop de difficultés apparentes même lorsqu’il faut improviser.

Un enfant et un homme somme toute parfait. Une base pouvant déjà donner envie à certains de fuir loin, très loin, alors qu’en réalité nous découvrons au fil des tomes la complexité de tout cela. A leur côté, se trouve les domestiques composé de Bardroy le cuisinier pouvant manier le lance-flamme en guise d’ustensile de cuisine, Finnian le jardinier à la force herculéenne, Mey-Linn/May-Linn (Oui, j’hésite toujours…) la femme de ménage ne voyant pas grand chose avec ses lunettes et Tanaka… Ce dernier étant l’ancien majordome de la famille Phantomhive. Tout quatre nous montre déjà des différences notables dans leurs caractères dès le départ, même si la maladresse est de mise dans leurs métiers hormis pour le dernier cité. Oui, Tanaka était doué, mais à présent vous le verrez avec sa petite tasse de thé.

Bien qu’au début, il est possible de se poser des questions – réelles – sur ce qu’ils font là, la réponse arrive réellement au bout d’un moment. Ils ne sont pas aussi incapables que ce qu’ils peuvent montrer dans des tâches pouvant être vues et considérées comme simples par certains. D’ailleurs, l’un des quatre cités fait partie des personnages que j’apprécie énormément. Pour mes autres chouchous, ils arrivent bien plus tard alors je me tais et ne vous en dit pas plus.

Aux côtés de nos chers camarades, d’autres personnages pointent le bout de leur nez dont Elizabeth que… Je n’aimais pas du tout à ce moment là. Dans ce premier volume, je la trouve réellement directe voire puérile et n’hésitant pas à imposer ses choix même si Ciel ne veut pas du tout… A présent, cela va beaucoup mieux et lors de cette nouvelle lecture j’ai eu le cœur serré en pensant aux raisons la poussant, en réalité, à faire cela. Comme quoi, la première impression n’est pas toujours la bonne. Bien entendu, elle n’est pas la seule à se montrer car Madame Red – nommée également Angelina Dalles – est également là. Sœur de la défunte mère de Ciel, elle tient énormément à son neveu même si tout n’est pas facile pour elle non plus.

Je n’en citerai pas d’autres, ayant déjà cité le plus grand nombre des personnages se montrant tout en évitant certains noms, mais sachez que cela ne s’arrête pas à ces derniers et qu’au fil des volumes le nombre de personnages augmente en fonction de l’arc en cours. Chacun ayant son importance, même fugace, afin de voir l’évolution des protagonistes, l’avancée de l’arc, un personnage plus historique ou tout simplement un être ne se trouvant pas au bon endroit au bon moment. Oui, cela arrive aussi… Il faut également savoir que certains personnages sont inspirés d’autres êtres de papiers ou de chairs tels qu’Elizabeth Midford qui s’inspire d’un personnage très connu : Alice Liddle. Oui, l’un des personnages de Black Butler est basé sur l’héroïne du célèbre Alice au Pays des Merveilles.

Mais Neko, tu n’as toujours pas parlé des dessins ! Ah… C’est vrai. Et je dois avouer que cela me faisait réellement bizarre de revenir aux débuts de Black Butler vu que les traits de la mangaka ont bien évolué avec le temps. Ils sont réellement fins, peuvent être considérés comme étant très féminins à ce moment là et je dois dire que je ne suis pas mécontente de l’avoir vu se modifier, devenir tel qu’il est aujourd’hui. Pas qu’il ne donne pas bien, mais à présent je le trouve très et même trop fin. Une question de goût en soi ! Pourtant il y a bien pire, je le sais parfaitement, c’est juste le retour en arrière très radical sur le coup qui doit me faire cet effet.

D’ailleurs, les couvertures ont également bien changé au fil du temps. Sur ce premier volume – et une partie des suivantson découvre Sebastian en tant que majordome ce qui est logique en soi et, un détail qui m’amusera souvent avec la série, c’est ce qu’il y a en-dessous de la jaquette. Détournement de l’image de base, du titre et changement de résumé ! Et oui, une nouvelle histoire apparaît sous nos yeux un court instant et… Et bah parfois j’aimerais bien lire la dite histoire pouvant être créée à partir de cette idée ! Je précise que je suis réellement ravie que le Sebastian à toute les sauces n’ai plus été aussi présent au fil du temps parce que chacun des personnages a sa place sur la jaquette. (Dommage pour certains par contre qui n’auront pas eu cette chance)

Pour le reste, la qualité de l’édition en elle-même est relativement agréable. Kana faisant, comme souvent, du bon travail et nous laissant avec un papier ni trop fin, ni trop épais pour le bonheur des yeux ne découvrant pas directement ce qu’il se passe par après, mais également celui des doigts ne se coupant pas tout le temps. Au niveau des trames et de l’encre, je n’ai pas non plus eu de souci et ce même après relecture. Tout était encore à sa place, aucune dégoulinure depuis le début et toujours rien sur les doigts. Un bonheur pour tout lecteur tournant les pages et mettant ses mimines sur l’encre ! Il ne me reste plus qu’à parler de la traduction en elle-même pour laquelle je ne me souviens pas de boulettes. Les dialogues collent aux personnages, tous ont leurs propres bulles pleines et je n’arrive pas à avoir en tête une erreur orthographique. Temporelle peut-être, mais là n’est pas le souci en ce moment vu que c’est directement dans le manga en lui-même. (Coucou petit téléphone ne devant pas être réellement présent à ce moment là ~ )

Vous l’aurez donc comprit, je pense, Black Butler est une série que j’apprécie énormément découvrir, mais dont le début ne montre pas réellement toute la réelle avancée qu’il y aura lieu. Cela peut en bloquer certains dès le départ s’ils n’arrivent pas à s’attacher aux loufoqueries présentes malgré le côté sérieux se montrant de plus en plus au fil des volumes. Chacun des personnages voit son background s’étoffer au fil du temps et il ne faut pas, non plus, se baser sur les premières impressions ressenties… Sinon je pense que j’aurais fini par vouloir tuer Elizabeth là où j’en suis. Elle en a de la chance notre petite demoiselle.

Pour le reste, cette saga ne se veut pas historique. Pas du tout même, malgré quelque référence à certains événements, appareils ou certaines personnes ayant réellement existés au fil du temps. Les bases sont là, réutilisées pour prendre place dans l’univers créé par la mangaka et lui permettant de nous faire découvrir certaines choses grâce aux différents arcs. Ce tout premier tome nous permet donc de nous faire une première idée, une idée pas forcément rose par rapport au titre car il est possible de se demander où il va nous mener, si nous ne finirons pas tourner en rond ou à le trouver réellement lourd au possible. Pour le moment, là où j’en suis, ce n’est pas le cas même si ce premier volume n’est – et ne sera sûrement jamais – pas mon préféré. Il nous permet de voir le côté loufoque et sombre, mais difficile d’avoir la réelle ligne de conduite de l’œuvre.

Et vous les matous, lisez-vous la série ? Où en êtes-vous ? Y-a-t-il un arc que vous préféré ou un personnage ? Qu’en avez-vous pensé si vous l’avez essayé ?

 

Site de l’éditeur – Extrait – Trailer vidéo

24 réflexions sur “Lecture commune #4 – Black Butler – Tome 1

  1. Thiboutsu dit :

    Belle approche du titre, ce n’est point étonnant quand on connait ton engouement pour ce manga !

    Le personnage d’Elizabeth est très réussi, bien que je préfère celui de Sebastian (sans doute par la classe qu’il dégage ^^ »). Si je devais en citer un autre, ce serait Finn’, qui me fait beaucoup penser à Kenji dans Bungô Stray Dogs que j’adore (par ses aptitudes et sa naïveté).

    J’ai bien aimé lire ton approche, je me demande ce qui nous attend dans la 5ème Lecture Commune ! =)

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    • Neko dit :

      J’y aurai été franchement dans l’approche sur le coup, ahah ^^ »
      Mais oui, c’est un titre qui gagne ses lettres de noblesse au fil du temps et des arcs.

      Lizzie m’énervait au début xD Et puis… maintenant, je suis triste pour elle ;_; » On voit les efforts qu’elle a fait. Ah mais Sebastian, c’est… Sebastian xD Dur de résister en fait. Finnian ♥ C’est aussi l’un des perso’ que j’apprécie énormément dans la série 🙂 (et les autres bah je risque de spoil alors xD) J’ai réellement bien aimé un moment où l’on en apprend plus sur lui, mais c’est… Plus loin dans l’intrigue.

      Merci ^^ ça fait plaisir à lire 😀 Moi aussi je me demande, ça fait un moment que l’on n’a plus été d’accord tous les 4 xD

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