The Quintessential Quintuplets – Tome 1 et 2

Coucou les matous ! Comment allez-vous aujourd’hui ? Bien ? Tant mieux alors ! Et si ce n’est pas le cas, courage à vous. Vous l’avez sûrement remarqué, la bannière a changé ! C’est ma chérie qui l’a réalisée et je suis juste toute happy depuis vu que ce sont des personnages que j’aime énormément (puis l’un d’eux à un certain manga qui doit sortir ~)

On part dans une « nouvelle » série parue aux éditions Pika cette fois et qui aura fait grand bruit tout en possédant, également, un anime chez Crunchyroll. Bonne lecture !

« The Quintessential Quintuplets »

Fûtarô, un lycéen brillant mais fauché, décroche un petit boulot de rêve : professeur particulier pour une famille fortunée. Or, le garçon déchante lorsqu’il réalise que ce n’est pas un élève qu’il va devoir gérer, mais des quintuplées aussi belles que cancres à souhait… Entre Ichika la désordonnée, Nino la protectrice, Miku la réservée, Yotsuba la joviale et Itsuki la susceptible, Fûtarô va devoir prendre son courage à deux mains pour relever le défi que représentent les soeurs Nakano !

Résumé provenant de chez Pika

Avant de débuter comme il se doit, il faut savoir que j’ai lu les deux premiers tomes à la suite et que la comédie romantique est l’un des genres que je lis depuis… mes débuts dans les mangas en réalité (coucou « Ichigo 100% ») et que j’apprécie énormément – alors que souvent au niveau roman ça peut me gaver, la logique bonjour – même lorsqu’il y a un harem qui apparaît. Il faut juste voir comment cela se développe. Ah et avant que certains ne demandent : Non, je n’ai pas eu les marque-pages. Ce n’est pas faute d’avoir cherché pourtant.

L’histoire, ici, nous mène en direction d’un étudiant ayant de très bons résultats scolaires, mais qui paraît solitaire aux premiers abords. Il finira par croiser la route d’une demoiselle venant d’arriver, une nouvelle tête, une personne à l’appétit… Semblant assez important vu son plateau repas et qui tentera d’avoir de l’aide… Aide refusée par notre héros. Assez fréquent me direz-vous, surtout si l’on suit la logique faisant qu’il se retrouve par devoir lui donner cours. Des élèves en aidant d’autres, on le retrouve dans d’autres œuvres – même dans Ichigo 100% avec Aya – dont « We Never Learn », par contre, finir avec plusieurs autres exemplaires de la personne à qui on doit donner cours, ça l’est moins… Parce que Fûtarô se retrouvera avec des quintuplées. Arrivera-t-il à faire en sorte qu’elles réussissent leurs examens ? Bonne question… La mission lui est donnée, il ne nous reste plus qu’à voir comment elle sera menée à son terme.

Il est également possible d’y retrouver d’autres thèmes que la comédie, le romantisme, les cours particuliers ou le harem. La précarité y est également présente, même si elle n’est pas omniprésente, nous savons dès le départ que notre héros ne roule pas sur l’or avec sa famille. Famille monoparentale également vu que nous nous rendons rapidement compte qu’il manque un membre à celle-ci : la mère.  C’est donc son père que l’on découvre en plus de sa petite sœur, deux personnages apparaissant fréquemment lorsque l’on retourne dans la demeure de Fûtarô et qui comptent – même parfois maladroitement – pour lui. Bien que l’on voie plus la cadette que le père, ce n’est pas réellement un souci actuellement à mes yeux.

Du côté des quintuplées, par contre, c’est le monde inverse ! Là où Fûtarô est fauché, ce n’est pas leur cas à elles cinq. De l’argent, elles n’en manquent pas et cela peut aisément se remarquer aux repas d’Itsuki ou à quelques autres éléments. Bien que l’on pourrait croire que l’une d’elle – voire deux – se débrouillent bien, ce n’est pas le cas… Non… Les cinq sont des cancres, mais possèdent leurs points forts, les cours ayant leur préférence, que l’on découvre petit à petit au fil des pages et des deux tomes. Bien que l’on se concentre un peu plus sur certaines au début, les autres apparaissent doucement, mais sûrement au fil des pages, des déboires, des avancées tout simplement. Itsuki, Miku et Ichika sont celles que l’on découvre un peu plus, mais Yotsuba et Nino ne sont pas en reste… Et aussi surprenant que ça puisse paraître, je suis plus team « Nino » actuellement, même si Ichika et Miku ne sont pas loin derrière. J’ai hâte d’en savoir un peu plus sur la demoiselle, d’ailleurs, même si au tout début je me posais des questions par rapport à elle. On comprend un peu mieux certaines de ses réactions dans le second tome, malgré son côté un peu radical de temps en temps…

On voit aisément que chacune d’elles tient aux autres, même si ce n’est pas toujours simple, même s’il y a des désaccords, des moments où elles s’éloignent… Elles se complètent, se ressemblent, sont différentes, ont des aspirations de vie propre à chacune d’elle et des tempéraments propres. Elles sont cinq parts, cinq êtres que l’on apprend petit à petit à apprécier. Même si le premier volume n’a pas été le coup de cœur à ce moment-là, le second aura permit à la série de se hisser rapidement vers ce niveau au point de me donner envie de découvrir ce qu’il se produira ensuite, avec qui terminera notre protagoniste.

Et bien que ce soit un « harem », les personnages entourant le héros sont présents… Dès le premier volume. Parce qu’il n’y aura pas d’autres « love interest » possible pour lui que les cinq demoiselles présente. Cela permettra de ne pas se dire à chaque personnage féminin « ah bah, elle, il risque d’en tomber amoureux » comme dans d’autres mangas du style, même si ce n’est pas déplaisant non plus. Et non, pas de « brother » ou « sister » complexe ici ! Ils sont adorables l’un envers l’autre, s’aiment comme des frères et sœurs… Et c’est tout ! Même s’il utilise sa pauvre sœur qui n’a rien demandé par rapport à Itsuki, mais chut, elle aussi l’apprécie.

Au niveau des dessins, on reconnait aisément tout ce beau monde, même s’il est aisé de se faire avoir par les ressemblances de nombreux détails diffèrent entre elles. La longueur des cheveux, les accessoires, les mimiques, il est possible de reconnaître la sœur Nakano que l’on a face à nous en faisant attention, même lorsqu’elles tentent de tromper le héros… Mais cette ressemblance est également appréciable car elle nous laisse du mystère également, un mystère sur la finalité, mais pas seulement. Certaines scènes étaient, d’ailleurs, adorables ou amusantes, en fonction. Quant à la lecture, elle était fluide, je passais de cases en cases sans aucune difficulté, observant les décors ou les personnages voire de légers détails… mais pour ce dernier point c’est habituel. On s’immerge dans la ville en leur compagnie. Du côté de la couverture, je les apprécie énormément que ce soit celle du tome 1 ou celle du tome 2, la couleur présente représentant aisément l’une des quintuplées (rouge pour Itsuki, jaune pour Ichika, etc, etc.)

Au tout début, l’œuvre peut sembler caricaturale sur certains points car on ne sait pas énormément de choses sur tous les personnages. Dès le second tome, cette vision se modifie, nous montre que l’on se trompait probablement et au fond on se rend compte que les personnages sont plus « complexes » que ce que l’on pensait aux premiers abords. Des personnages auxquels ont finit tout de même par s’attacher et qui peuvent nous faire sourire, nous faire réaliser qu’il est simple de mettre une étique en réalité même sur des personnages présents sur une œuvre papier.

Ce sont donc deux tomes qui m’auront fait passer un beau et doux moment, fait sourire, me poser des questions sur ce qu’elles veulent chacune en réalité suite à un certain passage, sur les diverses avancées possibles… Hâte de pouvoir lire le troisième volume, d’en savoir un peu plus encore vu la fin du second tome, une fin me triturant les méninges car on y découvre un élément en plus ayant son importance également.

Et vous, l’avez-vous lu ou vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Site de l’éditeurExtrait

Dresseuses de Monstres – Tome 2

Coucou les matous, j’espère que vous allez bien ? Pour ma part c’est le cas et le week-end approche gentiment alors j’ai hâte ! Comme vous le savez si vous me suivez sur Twitter, plusieurs articles étaient en cours d’écriture et voici le premier…

Premier à sortir et premier à finir une série parmi le groupe d’avis qui paraîtront prochainement. Je ne vous en dis pas plus, mais sachez que si tout va bien 3 séries sur 4 devraient se terminer au niveau avis. Sur les quatre, il y en avait deux qui étaient des mangas en deux tomes, un est en quatre et le dernier est toujours en cours pour le moment. Mais je ne vous en dis pas plus, après tout si vous êtes là c’est pour le tome 2 de Dresseuses de Monstres. Prêt à retrouver le chemin de l’école pour filles de Tatara et nos monstres de toutes tailles ?

« Dresseuses de monstres »

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7€90 – Seinen – 192 pages

Le quotidien suit son cours au club d’élevage de l’école pour filles de Tatara. Sora fait tout d’abord ses retrouvailles avec un monstre qui lui a sauvé la vie étant petite, et en apprendra plus sur les raisons de la froideur de son comportement actuel.

Peu après, un immense Kaiju apparu des profondeurs de la terre menace de détruire l’école tout entière ! Ces tracas sont toujours résolus grâce à la joie et la candeur de nos deux héroïnes, Ion et Sora, et de leurs amies

Le deuxième et dernier tome de la série. Oui, j’aurai pu directement faire un avis général vu que c’était une série courte, mais je n’en avais pas envie. C’est la même chose pour Adam et Eve au fond, résultat j’avance à mon rythme et vous fait, parfois, des petits rappels tout gentillets par rapport à l’un ou l’autre titre. Pour cette fin de mois, je me suis mise en tête de bien me remettre à jour avant de me lancer dans les chroniques de nouvelles séries. C’est faisable tout du moins pour certains titres.

Alors aujourd’hui, nous retournons dans cette douce école où des jeunes demoiselles apprennent à s’occuper de Kaiju dans un club d’élevage. Une école aux cursus différents dont l’un d’entre eux se rapproche de celui que nous connaissant alors que l’autre est lié à ces créatures fascinantes et surprenantes. Une école que Komikku nous a permit de découvrir en sortant les deux tomes de Dresseuses de monstres il y a déjà plusieurs mois. Je vous avais déjà parlé du tome 1, il y a quelque temps, alors n’hésitez pas à aller le lire si vous ne connaissez pas du tout le titre.

Nous retrouvons donc Ion et Sora, notre petit duo d’héroïne se complétant merveilleusement bien, mais pas seulement car les autres personnages féminins ayant prit de l’importance dans le premier tome sont belles et bien de retour pour notre plus grand plaisir. Du côté des Kaiju, notre mascotte préférée est également là, mais elle ne sera pas seule car de nouvelles bouilles apparaîtront dont une liée au passé de Sora.

Parce que oui, ici chacun des êtres humains s’est retrouvé d’une manière ou d’une autre proche d’un Kaiju. Que ce soit lors d’affrontements, de sauvetages ou, tout simplement, par hasard. Ne dites pas que le hasard fait bien les choses vu la frousse qu’ils procurent aux pauvres humains se retrouvant face à eux. Pourtant, ces rencontres peuvent changer le destin de certaines personnes…

Comme vous vous en doutez c’est le cas de certains des personnages que nous connaissons, même si dans certains cas c’est moindre. Ion et Sora ont toute deux été marquée par la présence d’un Kaiju dans leur vie, bien que pour une ce soit la peur qui ait prit le pas alors que l’autre ce sera l’espoir de le revoir, de le remercier.

Et oui, les Kaiju ne sont pas si méchants après tout ! Mais l’espèce humaine est ainsi, si quelque chose de nouveau, d’étrange et pouvant faire d’innombrables dégâts apparaît il sera bien plus simple de tenter de l’abattre afin d’éviter les risques et ce, même, si la créature ne s’avère pas aussi dangereuse que ce que l’on pense aux premiers abords. Les apparences peuvent être trompeuses et l’on s’en rend bien compte dans Dresseuses de Monstres avec certains des Kaiju. Il est même possible qu’un élément semblant anodin à première vue soit bien plus dangereux qu’une grosse créature.

Et le point fort de l’œuvre ressort dans son deuxième et dernier volume également. Ne pas se fier aux apparences, ne pas vouloir forcément utiliser la méthode Terminator et tenter de voir par-delà ce qui nous fait face. Même si cela peut être une créature de la taille d’un immeuble, même si elle n’est pas forcément mignonne ou possède des crocs bien plus puissants que la norme. Est-ce réellement dangereux ?

Bon, d’accord, il se peut que certains soient des dangers publics doublés de maladroits… Mais même dans le règne animal cela arrive que ce soit parmi les prédateurs ou les proies. D’ailleurs, bien que les Kaiju me fassent penser à des animaux, je les vois également bien plus comme l’une des créatures disparues. Des créatures débutant par un D… Comment ça Denver ? Non !!! Enfin si… Mais ce n’est pas le nom réel ! Ce sont les dinosaures qui me viennent à l’esprit même si pas mal d’éléments nous restent inconnus.

Sont-ils réellement morts lorsqu’ils sont sous la forme de pierres ou sont-ils seulement endormit ? Serait-ce plutôt une sorte de protection ? Un moyen comme un autre permettant d’évoluer ? Au vu de certains chapitres, nous pouvons déjà être certains d’une chose : un Kaiju peut changer de forme s’il sort de cet état. Nous savons également, d’après une histoire racontée dans le tome 1, que si un Kaiju meurttout du moins normalement il se transforme en pierre d’où l’appellation « Cimetière de Kaiju » pour un certain lieu.

Les petites histoires présentes dans cette série continuent d’apparaître gentiment sous nos yeux et nous permettent d’en savoir plus sur le passé de certaines des demoiselles ou sur ce qu’il y a eu comme gros événement auparavant. De quoi ? Oui, ce fut violent avant que les pauvres bestioles ne se retrouvent parquées quelque part lorsqu’elles étaient trouvées afin de voir leur dangerosité. Il faut dire qu’elles n’auront pas vraiment eu la chance de montrer dès le départ leur douceur envers l’humanité, vu que les Kaiju ont été malmenés. Vous connaissez beaucoup de créatures qui apprécieraient se prendre des balles ou de l’armement militaire à la figure ? Pas moi en tout cas et non, les Kaiju ne sont pas masos.

D’ailleurs, nous découvrons à la toute fin ce que nos petites héroïnes sont devenues une fois adultes ainsi que la nouvelle génération présente au club d’élevage. Je trouvais l’idée réellement sympathique, même si j’aurais bien aimé passer plus de temps en leur compagnie durant leurs études. Mais au moins la fin en est réellement une et l’on se rend compte que des changements sont encore prêt à apparaître par rapport aux Kaiju grâce à nos petites et adorables héroïnes. La manière de percevoir les « monstres » change, changera et je trouve la morale réellement agréable.

Oui, Dresseuses de Monstres est un manga tout en douceur dans lequel nous ne verrons pas de grands combats digne de Dragon Ball car c’est un tout autre registre. Un registre où le mignon côtoie des créatures très peu connues, un monde proche du nôtre et possédant ses différences suites à l’apparition des Kaiju. De plus jeunes lecteurs pourraient sans souci le lire bien que le message présent, à l’intérieur de l’œuvre, touchera petit et grand. Ne faudrait-il pas apprendre à cohabiter avec toutes les créatures même celles ne nous plaisant pas forcément ? Ne faudrait-il pas voir au-delà des apparences et des ont dit en s’ouvrant à l’inconnu ?

Certes, ce n’est pas simple et encore… Est-ce qu’un enfant mettra forcément ce qui ne lui ressemble pas de côté ? Pas vraiment, en réalité ce sera tout les à côtés qui feront que son image des autres changera, mais à l’origine un enfant est une page blanche prête à toute les découvertes. C’est notre monde, celui des adultes, qui est déjà bien plus fermé au changement et dans Dresseuses de Monstres nous en voyons quelques uns avoir du mal par rapport aux Kaiju, à leurs apparitions ce qui se retrouve dans la génération d’Ion et Sora car la peur de ses créatures restent, malgré tout, présente quelque part et ce même lorsqu’elle est minime. Pourtant, une fois que ses êtres sont vus tels qu’ils sont sans pour autant les mettre sur le haut du podium ou en les considérant tels des créatures inférieures tout se passe bien.

Pour ce qui est des dessins ils restent tout mignons, tout en mettant en avant le côté plus féroce des Kaiju qui peuvent également avoir des côtés adorables. Les différences sont bien présentes du côté des créatures et ce n’est qu’après relecture que je ne me trompe plus entre deux personnages du manga qui possèdent, malheureusement, une coupe de cheveux relativement identique malgré leurs différences d’âge. Hormis ce petit détail, je les apprécie réellement surtout lorsque l’on aperçoit les décors ou, justement, nos chers Kaiju possédant chacun sa manière d’être, de vivre et son tempérament.

La traduction ne m’a posé aucun problème, ayant lu et relu le manga sans aucune difficulté ou mot de vocabulaire incompréhensif. C’était un vrai régal. Du côté de l’édition de Komikku sur le travail de Mujirushi Shimazaki c’était, comme souvent avec cette maison d’édition, un doux plaisir de tourner les pages et de les découvrir. Vraiment, mon seul regret sera la taille de la série bien qu’elle nous permette de voir l’évolution d’Ion et Sora ainsi que celle des autres. En cas de petites périodes plus sombres, ce manga sera un petit rayon de soleil à sa manière et je ne me gênerai pas pour le relire.

Et voilà, nous nous laissons finalement sur la fin de cette courte et douce série qui m’aura tout de même donné le sourire et envie d’entrer dans cette école afin de rejoindre le club d’Ion et Sora. J’ai vraiment apprécié en découvrir toujours un peu plus sur les Kaiju, les personnages, même si j’aurai voulu en savoir plus comme très souvent et je remercie le moment où je retirais la jaquette pour de plus amples informations apparaissant en-dessous. Une jolie et douce surprise sur laquelle je reviendrai sûrement une dernière fois plus tard lors de l’avis général.

Et vous les matous, avez-vous lu ce titre ? Aimeriez-vous vivre dans un monde où de grosses créatures peuvent apparaître tranquillement ? Seriez-vous plutôt enclin à tenter de cohabiter ou plutôt pour la destruction massive de ces êtres n’ayant rien demandé ?

 

Site de l’éditeur – Extrait

Dresseuses de Monstres – Tome 1

Coucou les matous ! Comment allez-vous aujourd’hui ? Bien ? Tant mieux alors ! En attendant l’arrivée de mon avis sur le tome 1 de Magi  et celui sur Mon Voisin l’avait prédit qui me prennent plus de temps que prévu je vais vous parler d’un autre titre. Je dois avoir pas mal à dire sur ceux-ci ou alors mon cerveau cherche à ne pas vous spoil malencontreusement vu que je déteste ça. Mais ils arrivent ne vous inquiétez pas !

Prêt à rejoindre de grosses, grosses bestioles pouvant être totalement adorables à leurs manières en compagnie d’écolières ? On y va !

« Dresseuses de Monstres »

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7€90 – Seinen – 192 pages

Apprivoiser des monstres géants ? Il existe une école pour ça !

Cela fait maintenant une vingtaine d’années que des monstres d’origine inconnue, baptisés « Kaiju’, sont arrivés sur Terre. Depuis qu’elle a découvert que l’agressivité de ces monstres pouvait être calmée et maîtrisée grâce à la voix de certaines jeunes filles, l’espèce humaine a décidé d’essayer de cohabiter avec eux.

L’école pour filles de Tatara propose ainsi comme option d’apprentissage le métier très particulier de  » dresseuse  » de Kaijus. Ion Hidaka, élève de sixième, a justement choisi de débuter ce cursus peu ordinaire. Élue dès la rentrée comme membre du club d’élevage, elle doit également s’occuper tous les jours du monstre gigantesque qui vit dans la forêt derrière l’établissement.

Bienvenue dans une école pas comme les autres !

Vous vous demandez dans quoi je vous entraine ? Et bien dans un manga tout doux et mignon, aux personnages moe et aux monstres… ressemblant à des monstres ? Parce que oui, aujourd’hui c’est du tome 1 de Dresseuses de Monstres que je vous parle, un manga en deux tomes sorti aux éditions Komikku que Maman Neko m’a offert.

L’histoire de Shimazaki Mujirushi nous entraîne dans une école sortant de l’ordinaire où il est possible de devenir « dresseuse ». Pour ce faire il faut suivre le cursus adéquat – celui de dresseuses vous vous en doutez – où les demoiselles le suivant apprendront à utiliser leur voix grâce aux chants pour calmer et maîtriser ces Kaijus – alias les monstres du titre – ce qui évitera quelques pépins. Nous découvrons Ion Hidaka, une demoiselle qui s’avère avoir peur de ces majestueuses créatures et qui se retrouve dans le club d’élevage malgré elle.

Parce que non, toutes les personnes suivant le cursus des dresseuses ne s’y retrouvent pas et des personnages venant du cursus normal – celui que nous suivons nous dans nos études – peuvent également s’y inscrire. Nous en découvrirons d’ailleurs une dès le début – Nommée Sora – et elle s’avère être l’exact opposé d’Ion. Si l’une a peur des Kaijus, l’autre pas du tout et c’est chouette de les voir se compléter ainsi.

Nos deux demoiselles devront apprendre à connaître les dits Kaijus et pour ce faire quoi de mieux que de s’en occuper – logique pour un club d’élevage me direz-vous – au quotidien ? Et c’est là que nous découvrons notre premier « monstre », le premier être différent d’un être humain, qui vit le plus naturellement du monde dans la forêt à côté de leur école. Une bien belle grosse bestiole qui ne rassurerait pas énormément de gens si nous l’avions dans nos rues… Surtout que nous n’y connaissons rien du tout contrairement aux personnages qui vivent dans un monde où ils sont apparus depuis une vingtaine d’années. Certes, c’est récent, mais au moins elles les côtoient alors que nous… Pas du tout.

Par contre nous pourrions facilement faire un rapprochement entre les Kaijus et les animaux que nous croisons au quotidien même si notre monde n’a pas été chamboulé par leurs apparitions. Après tout, les animaux existent depuis très, très longtemps contrairement à nos nouvelles bestioles à découvrir. Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, face au premier Kaiju que nous découvrons j’avais l’impression de voir un « animal », un être tout à fait habilité à vivre au contact des humains et plus le volume avançaiten permettant d’engranger des informations plus je me disais que oui, ils s’en rapprochaient énormément.

Vous vous doutez que si ce Kaiju se trouve près d’une école il n’est pas si dangereux que cela, surtout si des jeunes filles s’en occupent, dans le cadre de leur club, en étant laissées seules avec lui. Comme un animal, elles en prennent soin, le voient avoir sa routine, sa vie et elles doivent apprendre à faire avec. Et même s’il a une bouille qui ferait qu’IRL beaucoup se tiendrait à distance, je le trouve adorable ce grand Kaiju… De quoi ? J’ai des goûts bizarres ? Mais !

Revenons en vite fait à nos petits personnages, la majeure partie s’avère assez jeune – même un perso’ se trouvant dans les années plus élevées dont je tairais le nom – mais d’autres sont déjà adultes et font preuves, lorsqu’elles sont présentes, d’un tempérament très différents de nos adorables jeunettes. Par contre, ne recherchez pas de personnages masculins, il n’y en a tout simplement pas. De quoi, pourquoi ? Mais, on se trouve dans une école pour filles alors les garçons ne sont pas présents… En ville peut-être – et sûrement – mais pas là où nous passons le plus clair de notre temps. Donc, non pour celle recherchant des bishônen ce ne sera pas ici que vous les trouverez et pour ceux recherchant des personnages virils… On oublie aussi. Par contre, si le côté moe ne vous déplait pas, le titre passera sans aucun souci.

Pour l’histoire en elle-même, elle s’avère relativement simple vu que nous découvrons des éléments sur les Kaijus au fil des pages, des dialoguesen enlevant la jaquette aussi – et ce tout du long du manga où nous suivons la scolarité – raccourcie – d’Ion. D’autres informations pointent le bout de leur nez dans le tome 2, mais je ne vous en parle pas ici. Cela n’empêche que si vous recherchez une histoire calme, sans prise de tête, au design tout mignon vous tomberez bien par contre si c’est plutôt des combats contre des créatures que vous vouliez et bien… C’est raté.  C’est réellement sans prétention, sans prise de tête et les Kaijus le concept de base est plutôt bien exploité. Après, certains le trouveront sûrement trop calme ou manqueront d’informations, voire n’accrocheront tout simplement pas car le background n’est pas le plus développé. Ce qui n’était pas mon cas, mais de base j’apprécie ce genre de titre et je recherchais un moment calme lors de ma lecture. D’une certaine manière, Dresseuses de monstres est un tranche de vie et ce genre ne plait pas toujours à tous.

Du côté des dessins, ils sont dans la veine du moe donc tout mignons et en rondeurs par rapport aux personnages que nous côtoyons par contre les Kaijus peuvent être à l’exact opposé. Imposants, petits, avec ou sans piques et j’en passe vous en verrez de toutes les formes, mais sans forcément être mignons dans le sens mignon. Oui, il peut avoir différente signification en fonction des gens… Par exemple, je trouve le Kaiju de l’école adorable mais ça ne sera pas aux goûts de tout le monde ! Du côté des décors, ils ne sont certes pas fortement détaillés, mais s’avère pourtant travaillés donnant un côté contemplatif à ceux-ci pour mon bonheur. (Oui, j’aime bien ce qui est contemplatif…)

Niveau qualité, Komikku fait comme toujours du bon travail et j’aime énormément les mangas qu’ils sortent. Peut importe le titre, il a droit au même traitement que les autres et de ce fait le papier est assez épais pour éviter l’éternel souci du « Je vois à travers tout ce qu’il se passe derrière » tout en gardant son encre. Le manga en lui-même est également souple facilitant le transport dans des sacs maltraités durant le trajet et possédant pas mal de babioles différentes. La traduction est soignée sans erreurs apparaissant durant la lecture et le lettrage ne donne pas mal aux yeux.

Et c’est déjà la fin de ce petit avis les matous où vous remarquerez que j’ai tout de même bien apprécié ma lecture bien qu’elle ne plaira pas à tous. Je pars rejoindre un Kaiju boule de poils afin de le brosser et de lui retirer ses nœuds (Comprenez par là, que je vais tenter de récupérer Junko pour sa séance brossage parce qu’il continue de muer) tout en espérant que cet article vous aura tout autant plu que les autres ! Passez une belle journée comme à l’accoutumée !

Connaissiez-vous le titre les matous ? Qu’en pensez-vous si c’est le cas ? L’avez-vous appréciez ? Y-a-t-il un Kaiju que vous aviez apprécié ? Aimeriez-vous en croiser au détour d’une rue ?

Site de l’éditeur – Extrait

Exilium – Tome 2

Coucou les matous, comment allez-vous ? Ici ? Heu… Comment dire que le taux d’épuisement était très, très, très élevé sans que ça ne fasse bizarre ou que vous ne vous posiez de questions ? Comment ça c’est déjà fait ? Et bien voilà… Je ne peux pas rajouter grand-chose de plus. Je me doute, il faut que je me repose, que j’évite de trop forcer et j’en passe.

Aujourd’hui, je ne vous parlerai pas manga même si j’ai de quoi faire [Vous verrez dans les prochains jours] mais une nouvelle fois e-book et, en fonction de si j’ai le temps, d’un autre e-book. Enfin, nous verrons bien concentrons nous sur le premier dont je désire vous parler et qui est une suite. Vous vous souvenez d’Exilium ? Et bien on est reparti dans l’univers créé par son auteur !

« Exilium – Livre 2 : Les legs noirs. Partie 1 »

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7€99 – 15€ (broché) – Fantastique – 323pages

C’était il y a quatre mois, lors de mon premier face-à-face avec les rigueurs de l’hiver Saint-Amandois. Trois discrets élèves du lycée où j’exerce comme pion m’ouvraient les yeux sur leur étrange faculté de se transformer en une improbable et redoutable créature. Je fus terrorisé. Mais ils m’aidèrent à surmonter mes peurs pour comprendre leur place dans l’ordre naturel des choses. Je devins leur meneur, et l’un d’entre eux mon gardien.

Partager cette expérience dans mon premier témoignage fut éprouvant mais me servit de thérapie post-traumatique. Je restai convaincu qu’après cela plus rien ne pourrait m’effrayer.

Jusqu’à ma confrontation avec quelque chose de plus grand, plus fort, imprévisible. Et pour la première fois : maléfique !

Cet ouvrage relate les événements survenus après ceux rapportés dans mon premier témoignage.

Je commencerai tout simplement par remercier une nouvelle fois l’auteur – Frédéric Bellec – et le site SimPlement pour m’avoir permit de découvrir ce titre et sa suite ! Je l’ai lu durant mes périples en compagnie de la SNCB et entre quelques examens, relecture de cours, lorsque j’avais besoin de me changer les idées et celles-ci ont bien été changées durant la lecture. J’avais même toujours envie de connaître la suite… Bon, les cours ayant une importance primordiale ils passaient malgré tout devant ma lecture, mais tout de même mon pauvre cerveau carburait à du mille à l’heure par rapport à ce qu’il se passerait, etc.

Parce que oui, nous retrouvons notre cher pion après les événements survenus dans son premier témoignage. Des événements qui nous donnaient naturellement envie d’en savoir plus, nous gardait jusqu’à la fin et que j’avais déjà adoré découvrir. Mais cela vous le savez déjà si vous avez lu mon avis sur le premier tome, tout comme vous savez que je l’avais vraiment beaucoup aimé.

Cette fois, nous ne suivons pas que Frédéric bien que ce soit le cas au début. Vous vous demandez sûrement comment cela se fait vu que le résumé et l’histoire se font à la première personne à l’origine, mais la réponse est relativement simple. Les points de vue. Ceux-ci changent au fil de la lecture, du tome, nous permettant d’en découvrir un peu plus sur notre joyeuse petite bande et nous permet de mieux cerner les personnages présents. Des personnages auxquels nous nous attachons encore plus durant notre lecture tout du moins pendant la mienne et ce malgré mon envie de baffer Cyril. Oui, oui cela m’arrive parfois et cette envie peut être excessivement présente lorsque je fatigue.

Frédéric est vraiment un personnage auquel on s’attache sans trop de difficulté et je dois avouer que j’adore découvrir ses témoignages ainsi que le monde dans lequel il a été admit en quelque sorte. Mais il n’est pas le seul pour lequel l’attachement se fait un peu plus, car c’est également le cas pour les autres et ce, même, pour les personnages secondaires qui s’avèrent bien travaillés et intéressants. On ne s’ennuie pas en leur compagnie et on continue d’en découvrir un peu plus sur l’univers créé par l’auteur dans ce monde que l’on connait tous, mais aux facettes insoupçonnées. Les mystères, de leurs côtés, prennent place au fil de cette première partie et… Et… Mamma mia, je veux connaître les dénouements !!! Pour ça, il faudra que je me lance dans la seconde partie, en espérant que des réponses s’y trouvent, ce que je ferai dès que j’aurai à nouveau un peu d’énergie et rattraper mes légers retards. (Vous devinez qui s’endormait n’importe où alors qu’elle ne sait normalement pas dormir en journée ou qui se trompait carrément de maison ? Oui, c’est votre Neko… Le niveau de fatigue était, et est, élevé…)

Nous nous immergeons également un peu plus dans le quotidien de Frédéric, son métier et ses interactions avec les autres. Cela fait plaisir d’en voir plus sur les personnes qu’il côtoie dans son métier d’auxiliaire en éducationalias pion pour la plupart des gens – ce qui nous permet une belle immersion dans le milieu scolaire. Un milieu qui me touche de plus en plus depuis quelque temps, que je côtoie même légèrement bien que ce ne soit pas vraiment pareil que ce que vit notre cher Frédéric. D’une part parce que j’apprends toujours afin d’être une future institutrice maternelle, d’autres part les enfants que je connais sont tout petits et pas plus haut que dix pommes et enfin parce que tout est tout à fait normal dans mon quotidien. Et non, rien de fantastique en vue mis à part mes propres écrits ou mes petits rêves…

L’auteur continue de nous garder dans l’histoire grâce à son style d’écriture, ce style qui fait que nous n’avons pas envie de fermer le livre – l’ebook dans mon cas – et que seule l’envie de lire est présente. Envie tellement présente que j’avais l’impression de vivre une torture quand je devais repartir dans mes cours… Que voulez-vous, la manière d’écrire n’est pas du tout la même et le sujet n’en parlons pas.

Les messages véhiculés dans le premier tome sont toujours présents pour le plus grand bonheur du lecteur et j’étais ravie de les retrouver aux bons moments. Ils restent réalistes, peuvent nous rappeler à l’ordre dans certains cas ou nous faire réfléchir et cela ne fait jamais de mal surtout lorsqu’on lit ou que cela touche notre quotidien d’une manière ou d’une autre.

Et oui, comme vous le voyez sûrement cette première partie du tome 2 me plait tout autant voire plus que le premier volume. Je l’aurai dévoré bien plus rapidement – et surtout chroniqué dans les temps, désolée du léger retard – si mes examens et l’épuisement n’étaient pas venus jouer les trouble-fêtes. Je suis pratiquement certaine que même ceux n’étant pas forcément fan du fantastique pourraient accrocher à ce qu’il se passe dans ce roman grâce à ses qualités ou, tout simplement, à ses messages. Plus qu’à me lancer sur la seconde partie maintenant !

Et vous les matous avez vous déjà découvert Exilium ? Qu’en avez-vous pensé ?

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