Coucou les matous, comment allez-vous ? Pour ma part, je vais relativement bien. Aujourd’hui, nous avons préparé le sapin de Noël et ce même si je ne serai pas dans mon coin à ce moment là, mais de l’autre côté du pays. Hormis cela, j’avance également sur les cadeaux car certains sont fait-mains et j’espère qu’ils plairont tout de même aux personnes pour qui ils sont. (Pas pour les parents… Ils me répètent sans cesse que ça ne les intéressent pas le fait-main >.>’)
Aujourd’hui, nous repartons pour le Seinen me touchant énormément ces derniers temps. J’en profite pour remercier Anita et les éditions Kazé pour l’envoi, mais également d’avoir sortit ce titre tout en douceur, poésie et délicatesse. Si vous désirez d’autres avis, Xander, Thiboutsu et Euphox (oui, encore eux, ahah) en ont également parlé chacun à leur manière. Vous êtes prêt les matous ? Nous partons en plein été pour retrouver nos cours de flamenco préférés !
« Le Chant des Souliers Rouges »

8€29 – Seinen – 224 pages
Une jeune fille éperdument amoureuse. Un prince aussi charmant que cruel. Des cadeaux qui se succèdent.
En dépit des conseils de son entourage, Yuzu persiste à sortir avec un garçon manipulateur qui profite de ses sentiments. Seul Tsubura, lui-même très amoureux de la lycéenne, comprend son abnégation.
Poussé par Hana et Kimitaka, il va tenter de se rapprocher d’elle en se faisant embaucher pour le même job d’été…
Et on continue notre petit rattrapage du moment, rattrapage qui aura été relativement rapide en soi. Nous nous trouvons déjà à deux tomes de la fin de la série… Elle sera passée tellement vite… Mais revenons-en au tome 4, le 5 et le 6 n’étant pas encore présents !
Nous retrouvons, une nouvelle fois, notre cher petit trio. Mais si, vous savez très bien de qui je parle : Kimitaka, Tsubura et Hana. Vous vous souvenez maintenant ? Oui ? Et bien reprenons. A leurs côtés, nous côtoyons toujours les quelques autres membres du cours de flamenco et je fus heureuse de retrouver la grand-mère – et gérante du tableo – d’un des personnages. Elle me manquait, au fond, et la revoir prendre du poil de la bête fait réellement plaisir même si elle doit continuer de faire attention.
Ce quatrième volume met en avant les sentiments de Tsubura envers Yuzu, mais également ceux de Yuzu dont l’histoire d’amour n’est réellement pas simple. Elle en souffre, même, tout en se raccrochant à celui qu’elle aime. Malheureusement, cela joue sur son tempérament et ce n’est pas une demoiselle toute douce que nous découvrirons… Pourtant, cela ne change rien aux sentiments de Tsubura qui est celui la comprenant le mieux en réalité.
Bien qu’aux antipodes du personnage que l’on apprécie habituellement, Yuzu s’avère extrêmement touchante. Certes, son caractère peut énerver certaine personne, mais ses réactions s’avèrent normales lorsque l’on en découvre plus sur elle, ses sentiments, la manière dont elle se voit contrairement à sa jumelle. Tout n’est pas simple et être constamment comparée à sa jumelle ne doit réellement pas être facile.
Du côté, de notre trio fétiche nous voyons Tsubura tenter de se rapprocher de la lycéenne malgré le comportement de cette dernière. Il ne lâchera pas l’affaire, l’écoutera malgré tout ce qu’il pourra entendre et continuera d’être présent. C’est réellement un personnage tout en douceur, à la présence qui n’est pas anecdotique car il n’hésite pas à venir en aide à ceux qui lui tiennent à cœur. Il n’hésitera pas à aller jusqu’à se faire embaucher là où travaille Yuzu durant l’été, s’accrochant à chacune des petites avancées qu’il y aura avec la jeune fille… Même si l’amour de cette dernière pour le garçon qu’elle aime reste bel et bien présent.
Un garçon considéré comme un étant manipulateur par d’autres personnes, un être tout aussi meurtrit et non pas parfait. Un être tout à fait normal, avec ses défauts et ses qualités ainsi que ses envies. Cela se ressent durant la lecture, lorsque nous le rencontrons et ce même si ses réactions peuvent sembler radicales dans certains cas. Mais Tsubura sera malgré tout également présent, bien que moins qu’avec Yuzu, ce qui permettra également au jeune homme de réaliser certaines choses.
Par rapport à Hana et Kimitaka, ils continuent également d’évoluer à leurs rythmes tout en encourageant Tsubura. Leur amitié se développe au fil des volumes et on voit bel et bien qu’ils se dépassent petit à petit. Eux aussi prennent leur envol, à leur rythme et en découvrant de plus en plus de choses par rapport au flamenco.
Car oui, la danse est belle et bien présente tout en nous procurant de nouvelles informations. N’y connaissant rien avant de découvrir le manga, je découvre toujours quelque chose en plus, un élément nouveau par rapport au flamenco, aux tableos. C’est réellement passionnant et la douceur du titre mêlée à cette danse permettant aux gens de s’exprimer par ce biais forme un très beau duo à mes yeux.
Parce qu’au fond, elle n’est pas anecdotique. Elle a sa place par rapport aux différents personnages, chacun ayant quelque chose sur le cœur, des soucis, des rêves. Tout comme Takara s’est épanouie dans le basket – même si la voir un peu plus serait vraiment chouette – c’est au tour de Kimitaka de prendre son envol. Un envol qui prend forme, de plus en plus, alors que nous approchons de la fin. Et l’amitié permet également cela, tout du moins quand elle est véritable.
D’ailleurs, les personnages un peu plus secondaires apparaissent également le temps d’un instant ce qui nous permet de nous rendre un peu plus compte des relations pouvant exister entre eux. Des personnages côtoyant Kimitaka ou un autre personnage, des êtres ayant également une famille. Que ce soit la petite sœur de notre héros ou les camarades du club de basket de Takara, nous les revoyons pour le plaisir des yeux, mais également pour réellement voir une différence entre deux personnages. Yuzu et sa sœur. Jumelles et différentes, toutes deux suivant des voies pouvant sembler éloignées et pourtant restant également proches, à leurs manières.
Pour ce qui est de l’histoire, elle reste très calme et posée. Tout en douceur, en délicatesse et poésie nous voyons nos personnages prendre des décisions, être poussé par leurs amis et grandir ou s’épanouir. Ils prennent place dans nos cœurs, continuent de nous toucher et ce quatrième volume ne fera pas exception à la règle. Même si Yuzu a un caractère plus explosif, elle ne dénote pas dans l’histoire que nous conte Mizu Sahara et nous apprend également pas mal de choses.
Amour, amitié, dépassement de soi, découvertes, rencontres. Tant d’éléments étant présent dans Le Chant des Souliers Rouges et ayant une place parfois minime et souvent moins. Les émotions permettent tant de choses, les rencontres aussi et c’est tout en douceur que nous assistons à la reconstruction même de Kimitaka. Il n’est déjà plus celui que nous rencontrions lors du premier volume, le jeune homme meurtrit qu’il était semble s’éloigner de plus en plus et je suis réellement curieuse de voir jusqu’où ira son évolution. Mais pas seulement la sienne, celle des autres aussi car je me suis attachée à chacun d’eux, à leurs bouilles, à leurs faiblesses et, même si nous n’en sommes qu’au tome 4, je suis déjà triste de me dire que dans deux tomes tout sera terminé.
Pour ce qui est des dessins, mon avis n’aura pas changé. Je reste sur mes positions en me disant qu’ils collent merveilleusement à l’histoire, que le style graphique est bien plus poétique ainsi. Je dois avouer avoir du mal à m’imaginer le titre avec un design totalement différent, plus habituel et j’aime énormément la patte de Mizu Sahara qui me touche également. Bien sûr, ce ne sera – comme toujours – pas au goût de tous, mais il ne faut pas se braquer sur les illustrations sinon on passe à côté d’un merveilleux titre. Pour ce qui est de la couverture, elle est encore une fois tout en douceur et magnifique. Il est difficile de réellement résister face aux illustrations couleurs des jaquettes du titre qui colle merveilleusement bien à l’atmosphère présente à l’intérieur du manga.
Du côté de l’édition, aucun souci n’ont été aperçus au cours de la lecture. Les caractères sont toujours aussi bien respecté lors de la traduction, les phrases restent également facilement en tête et certaines peuvent avoir bien plus d’impact que d’autres. Elles font parties intégrantes de l’œuvre et sont réellement touchantes. Pour ce qui est du papier, il est comme d’habitude et aura gentiment gardé – une nouvelle fois – son encre sans faire en sorte que j’en ai sur les doigts.
Pour conclure ce doux article emprunt de sentiments en tout genre, le tome 4 du manga Le Chant des Souliers Rouges reste une douceur à découvrir. Il est terriblement touchant dans sa manière de présenter les événements, de les enchaîner et il m’aura, comme ses prédécesseurs, réellement touchée. Lorsque la série sera complète je n’hésiterai pas une seconde à relire le titre même s’il n’y aura plus le côté découverte. Non, il y aura toujours ses moments marquants, touchants et qui m’auront accompagné, fait revenir dans le passé ou réfléchir. Ces moments seront toujours présents quoi qu’il arrive et je dois avouer que j’aurai du mal à laisser Kimitaka de toute manière.
Et vous les matous, comment trouvez-vous le titre ? Vous touche-t-il ? Y a-t-il un personnage qui vous marque plus qu’un autre ou duquel vous vous sentez plus proche ? Serez-vous triste lorsque la fin arrivera ?