H.S. – Harcèlement scolaire

Hey les matous ! Comment allez-vous en ce moment ? Je sais qu’il y a peu d’articles mit en ligne dernièrement, mais celui que vous avez sous les yeux actuellement m’a prit pas mal de temps et était très, très dur pour moi vu qu’il me ramène plusieurs années en arrière. Je ne sais pas du tout de quelle manière il sera accueillit, mais je ressens le besoin de parler de cela. J’ai le cœur qui bat la chamade alors que je le mets en forme…

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Le harcèlement scolaire n’est pas quelque chose d’anodin, pourtant on en parle peu et ce sujet reste malheureusement tabou quelque soit le pays. Ironiquement, avant cela restait dans la sphère « scolaire » et externe à chez soi, alors qu’à présent ce type de harcèlement est également entré dans le « cyber-harcèlement ». Vous vous demanderez sûrement pour quelles raisons je parle de cela, à présent, alors que ce sujet n’est pas en rapport avec le thème principal du blog.

Et bien si, il existe des mangas en parlant, osant le mentionner mais également d’autres supports. Mais avant d’en parler revenons rapidement sur ce sujet, sur ce fait de société que beaucoup tentent de cacher ou qui peut sembler anodin aux yeux de certains. Malheureusement, le harcèlement peut mener à des circonstances dramatiques et marquera à vie la victime de celui-ci si cela ne mène pas à une fin prématurée.

Les blessures liées au harcèlement peuvent être physiques, mais surtout morales. L’envie de disparaître, de comprendre ce que l’on a pût faire de mal, d’en finir peut assaillir la victime qui se replie sur elle-même car ses appels à l’aide ne sont pas entendu ou ne peuvent être formulés. Vous me direz sûrement « Mais Neko, il suffit d’en parler c’est tellement facile ! » et je vous répondrai par la négative.

Ce n’est pas facile car la personne harcelée sait qu’il peut y avoir des répercussions, que tout peut s’envenimer autant que s’améliorer. C’est un peu comme s’il jouait à pile ou face… Avec sa propre vie. Une vie qui n’est déjà plus réellement la sienne, mais qui est devenue de la survie. Se taire, se faire tout petit, tenter d’éviter au maximum d’attirer l’attention même par mégarde et finir par s’éteindre cela arrive réellement.

Le fait de parler du fait d’être harcelé peut autant être une bonne qu’une mauvaise chose, surtout dans nos pays où, ironiquement, la personne sera peu aidée. Pire lorsque les personnes l’apprenant nient cela alors que le harcèlement existe bel et bien. Après tout « Ce n’est qu’un jeu, tu n’es pas réellement une cible » voire tout simplement un « Je n’ai rien vu… Je ne savais pas. » Parce que oui, de telles brimades peuvent ne pas être visibles.

Il est tellement simple d’être « gentil » avec la personne lorsque les parents apparaissent ou un adulte quelconque – à moins que l’adulte en question participe également à rabaisser la malheureuse personne – alors que le quotidien de la victime est un véritable calvaire. La pression sur ses épaules s’accentue, la crainte également et cet être humain pourra totalement chambouler sa manière d’être. Adieu la joie de vivre quotidienne, adieu l’envie de se rendre à l’école ou de rencontrer des gens, en réalité la personne peut même se dire adieu à elle-même.

Je ne sais pas si vous réalisez ce que cela fait de voir des personnes tenter de mettre fin à leurs jours alors qu’autours de vous certains rient sous leurs vestes ou font, encore, des remarques désobligeantes. Je ne sais pas non plus si vous savez ce que cela peut faire de se sentir aussi bas que terre, d’être dans un puits sans fond et d’espérer au fond de vous de voir apparaître une main pour vous secourir, quelqu’un qui sera assez fort pour ne pas suivre le courant choisit par les autres et qui tentera de vous venir en aide.

Il est tellement plus simple de détourner le regard ou d’être du côté des harceleurs, des bourreaux, que d’oser aller contre eux. C’est la nature humaine qui est ainsi, faite pour être solitaire malgré l’impression que cela donne. Après tout, rabaisser quelqu’un, c’est se montrer supérieur à lui et lorsque plusieurs personnes se liguent contre une autre cela semble naturel de traiter cet être comme étant « inférieur ». Même si cela ne sera jamais dit ainsi, même si certains se diront que « Ce n’est pas normal ».

L’impuissance apparaît autant chez la victime que chez les observateurs de la scène qui peuvent penser que quelqu’un finira bien par agir, qu’il y a bien assez de monde pour cela. Et bien non. Non, parce que tout le monde pense ainsi, c’est une manière de se décharger sur les autres, de se dire que quoi qu’il arrive nous ne serons pas fautif alors que si… Cela peut vous sembler étrange dit comme cela, mais je vous assure que c’est le cas car il y a une chance parmi plusieurs milliers pour que quelqu’un ose. Parce qu’il faut sortir de la masse, se faire repérer et risquer de devenir également une cible pour les bourreaux. Ce n’est pas réellement le rêve de la majeure partie qui préfèrera rester tranquillement dans son coin afin de minimiser les risques.

Jusqu’au jour où un événement se passera. Un drame, une réaction bien plus importante que précédemment ou juste un autre être osant quitter la masse d’observateur afin de tendre une main salvatrice. Quelque soit le grain de sable s’ajoutant, cela aura une répercussion et cette dernière sera soit positive soit négative. Et c’est à ce moment là que l’on entendra des « Je ne t’ai jamais rien fait moi, tu ne vas pas m’en vouloir », « On reste ami/e ? » voire « Je ne comprends pas ce qui l’a poussé à faire cela… ».

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Ce harcèlement se retrouve dans différents univers, dont les œuvres de fictions. Vous connaissez tous, ou presque, A Silent Voice de Yoshitoki Oima présent aux éditions Ki-Oon et existant en film d’animation. Nous y suivons Shoko et Shoya, la première est sourde et était la cible favorite du second lorsqu’ils étaient en primaire pourtant lorsqu’elle quittera l’établissement suite à tout cela, ce sera Shoya qui deviendra la cible de ses camarades au point qu’au début de l’histoire notre héros pense et s’apprête à se suicider, mais avant cela il décide de s’excuser auprès de Shoko. Ce faisant quelque chose d’inattendu se passera et chamboulera les plans de Shoya… Je n’en dirai pas plus, mais il est facile de voir à quel point un retournement de situation est possible tout en voyant jusqu’où l’intimidation, le harcèlement, peut mener. Suivre l’évolution de Shoya au fil des sept tomes formant cette série, mais également celle de Shoko était un véritable régal qui m’aura également fait pleurer en plein milieu de la gare. (Article complet sur le titre : A venir)

A côté de ce gros titre, je peux également mentionner Vitamine de Keiko Suenobu qui est un One-Shot sortit aux éditions Panini et qui n’a pas été réédité à ce jour si je ne me trompe pas. Trouvé par hasard en occasion, je l’avais prit sans savoir ce qui m’attendait et j’ai rapidement été mise dans le bain. Sawako – l’héroïne – semblait avoir une vie normale, pourtant ce n’est pas le cas. Non, ce n’est pas une magical-girl camouflée, mais une collégienne ayant un petit-ami abusant d’elle physiquement alors qu’elle n’est pas d’accord. Sa vie au collège changera de tout au tout lorsqu’elle sera vue dans une position douteuse avec ce dernier – alors qu’elle ne voulait pas du tout – et Sawako deviendra le souffre-douleur de sa classe. Ses parents ne l’aideront que très peu et ce sera ses retrouvailles avec une ancienne passion que la sauvera de l’enfer dans lequel elle se trouvait. La douleur de notre héroïne est belle et bien présente, du début jusqu’à ce qu’elle se retrouve réellement et recommence à avoir confiance en elle. Une confiance détruite au début lorsque tout son « monde » s’écroule et il lui faudra du temps avant de se relever grâce à cette passion qui avait été rangée dans un carton durant des années, jusqu’à ce jour… Un rien peut sauver une vie et ici ce sera quelque chose d’anodin aux yeux de la majeure partie des gens, mais qui avait en réalité une place importante pour Sawako même si ne pas être soutenue durant un bon moment l’aura blessée, elle aura fini par se reconstruire et c’est ce qui compte réellement. (Avis : à venir)

Si l’on se base plus simplement sur la phobie scolaire et la peur du regard des autres le titre Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka de Syoichi Tanazono présent aux éditions Akata peut également être mentionné sans difficulté. Ici, c’est l’action d’un professeur qui engendrera le fait que Masatomo ne désire plus se rendre à l’école. Il a peur du regard des autres, des rumeurs pouvant circuler et il n’arrive plus à s’intégrer ou à se comporter naturellement avec autrui. Sa scolarité ne sera plus « ordinaire », mais une vocation naîtra au fil du temps. Une vocation qui lui permettra d’avancer, de faire une rencontre importante et d’être, au final, une personne ayant retrouvé sa joie de vivre. (Mon Avis)

Par rapport à la phobie scolaire, je suis tombée grâce à Raven sur la courte BD LUCE réalisée par AmeFumikka et Eurasiam qui se trouve sur Mangadraft. Cette BD nous parle avec un ton juste de la phobie scolaire, de ce que l’on ressent et de ce qu’il est possible de faire pour s’en sortir, de l’aide que l’on peut recevoir. Ce fut une très belle surprise et je remercie Raven pour m’avoir envoyé le lien. Que ce soit les dessins ou les dialogues, ils font mouche – à mes yeuxmarquant le lecteur et pouvant le renvoyer à son passé ou le faire réaliser que cela n’est pas simple pour les personnes touchées par la phobie scolaire. (BD)

Dernièrement, j’ai également regardé le film La chasseuse de géants d’Ander Walter où la morale m’aura touchée : « On est plus fort que ce que l’on croit ». Barbara est une jeune fille solitaire, vue comme étant une originale, et partant en croisade contre des géants. Est-ce vrai ou tout cela se passe-t-il dans sa tête ? La réponse est donnée dans le film au bout des 1h45 de visionnage. Ne vous attendez juste pas à voir un film fantastique, mais préparez-vous à un film plutôt psychologique. Ici, notre héroïne sera malmenée par certains de ses camarades et avancera petit à petit jusqu’au final. On réalise aisément les raisons l’ayant poussée à se protéger et à vouloir protéger autrui, même si aux yeux des gens cela semble étrange. Non… C’est réellement la morale qui m’aura touchéeque vous avez lue plus hautet les liens se formant entre quelques personnages qui finiront par comprendre Barbara, à ne pas la voir comme une personne ayant des problèmes. Il est difficile d’en dire plus sans vous parler des raisons la poussant à faire cela et bien que le film ne tourne pas autour du harcèlement scolaire à proprement parlermême si Barbara le vit d’une certaine manière – je pense que cela peut permettre de se rendre compte de la force que l’on a en chacun de nous.

Enfin, je parlerai de Cœur Vanille de la saga des Filles au chocolat de Cathy Cassidy et se trouvant aux éditions Nathan ainsi que Pocket Jeunesse. Cela pourra en étonner certains, pourtant Honey sera la cible du cyber-harcèlement alors qu’elle se trouve en Australie, près de son père, au point que certaines de ses nouvelles camarades changeront de point de vue sur la demoiselle. Cela la blessera moralement, jusqu’à un certain point, et je me suis mise à apprécier ce personnage lors de ma lecture. Une lecture qui m’aura permit de changer ma vision sur Honey, de la voir différemment et de souffrir à ses côtés pendant que son monde se fissurait au fil des pages. Pourra-t-elle se reconstruire ? Arrivera-t-elle à s’en sortir ? Tout cela apparaît durant le roman.

Bien entendu, ce « thème » peut se retrouver dans d’autres titres mais également toucher des personnages secondaires. Après tout, ce n’est pas spécialement le héros qui peut être une cible. Un peu comme dans le monde réel au fond, où nous ne sommes pas toujours celui qui est victime du harcèlement. Parce que oui, lorsque nous lisons nous ne sommes que spectateur de ce qu’il se passe sur les pages nous faisant face, des pages nous percutant la majeure partie du temps ou nous faisant réaliser la souffrance d’autrui. Nous nous trouvons à la place des observateurs lointains, de ces personnes qui ne peuvent pas réagir, mais qui voient la souffrance d’autrui. Nous ne sommes pas avec eux, comme ses amis se trouvant au loin, et pourtant on encourage les personnages, on tente de les aider à surmonter ce qu’ils vivent… Mais surtout nous nous mettons à leurs places, parce que c’est par leurs yeux que nous découvrons l’œuvre. Cette souffrance devient la nôtre, d’une manière ou d’une autre, et lorsque l’on a vécu des situations proches elle peut devenir bien plus forte, résonner en nous.

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Une résonance pouvant nous faire réaliser jusqu’où on a été, ce que nos proches ont pût subir s’ils ont essayé de nous aider ou de se dire qu’au fond, eux aussi étaient perdus. Il est difficile de comprendre, au premier coup d’œil, ce que l’autre ressent, ce qu’il vit et comme souvent la communication est rompue lorsque quelqu’un est harcelé cela devient encore plus difficile. La majeure partie du dialogue est, pratiquement, non verbal à moins que l’harcelé trouve le courage de passer le mur s’étant construit entre lui et les autres. Pour se faire, il lui faudra du temps et se rendre compte qu’il y a des personnes qui ont réellement confiance en lui, des personnes qui seront toujours là quoiqu’il arrive. C’est extrêmement difficile, mais possible. Le plus important est de ne pas abandonner, de tenter de montrer à la personne que vous êtes là pour elle et ce même dans les moments les plus difficiles, même si vous avez peur. Un jour, elle vous remerciera d’avoir toujours été présent, de ne pas l’avoir laissé sombrer dans un puits sans fond et vous pourrez revoir cet être sourire. Tout du moins s’il ne se renferme pas, encore et encore, sur lui-même…

Je n’ai aucune idée de la manière dont cet article vous touchera, mais j’espère tout de même qu’il « résonnera » d’une manière ou d’une autre en vous. Pour être sincère, j’ai souffert en l’écrivant car de nombreux souvenirs sont revenus, certains positifs et d’autres négatifs. Comme beaucoup, j’ai eu du mal à en parler, j’ai encore des difficultés maintenant car je sens ma gorge se nouer et mon cœur se serrer. Actuellement, mes yeux sont encore embués. Pourtant, je sais le bien que cela peut faire de se libérer, de se savoir entendu, d’avoir quelqu’un à ses côtés et de ne plus sentir que l’on s’enfonce dans quelque chose de gluant dont on ne peut s’extirper. Il est possible de s’en sortir, mais il ne faut pas croire que l’on sera réellement indemne… Quelque chose se brise à l’intérieur lors de cette période pouvant être plus ou moins longue, une part de nous-mêmes et comme les personnages que l’on découvre lors de nos visionnages et lectures nous devons nous reconstruire. Cela se fait à son rythme, variable en fonction de chacun lorsque cela est possible.

Je vous laisse à présent, en espérant ne pas avoir été trop radicale… J’ai eu du mal à mettre des mots à certains moments, mais cet article me trottait dans la tête depuis un moment déjà. C’est chose faite et les prochains seront moins radicaux (je pense…), mais il fallait vraiment que j’en parle. Je me doute que cela ne plaira pas à tout le monde, mais tant pis. Ce qui est certain, c’est qu’écrire tout ça m’aura fait du bien même si tout le long j’aurai eu du mal.

Tout plein de câlins et de rayons de soleil les matous, sachez que vous êtes vraiment adorables.

Note de Neko : Une amie m’a dit, par après, que le manga Les Fleurs du Mal pouvait également en parler. Ne l’ayant pas lu, je ne saurais pas le dire mais n’hésitez pas à me dire si cela touche l’un des domaines cités dans l’article.

Our Summer Holiday

Coucou les matous ! J’écris cet article assez rapidement, malgré la fatigue et la chaleur, alors que je devrais dormir, récupérer de cette longue période que je viens de vivre et subir… Oui, j’ai e-n-f-i-n fini mes examens et qui dit fin des examens dit achats et surtout lectures… Comment ça je ne suis pas logique et c’est « repos » qui devrait me venir en tête directement ? C’est le cas je vous assure.

Aujourd’hui, je vous entraine dans un titre que j’ai acheté et lu aujourd’hui. Ouip’ du deux en un, ça fait longtemps n’est-ce pas ? Enfin bref, je vous emmène dans un One Shot en cette journée fortement estivale car je vais vous faire découvrir :

« Our Summer Holiday »

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7€99 – Shônen – 224 pages

Natsuru, 11 ans, est la star de son collège et jeune espoir du football. Il se retrouve mis à l’écart le jour où il refuse les chocolats que lui offre la plus jolie fille de l’école. Seul, il fait la connaissance de Rio, une fille de sa classe qui est rejetée par ses camarades à cause de sa très grande taille. Ils vont petit à petit se rapprocher et Rio va alors lui avouer son lourd secret…

Déjà, vous êtes en mesure de vous demander « mais Neko pourquoi l’as-tu acheté ? Tu es déjà en retard dans tes autres séries. » ce à quoi je ne peux répondre qu’un simple « le titre me faisait terriblement envie et collait parfaitement à la saison qui devrait arriver incessamment sous peu » En même temps, si j’avais prit un titre parlant plutôt de l’hiver je pense que vous auriez comprit que je veux terriblement de la fraicheur. Mais là n’est pas le sujet, et puis les One Shot me faisant de l’œil il y en a souvent un paquet.

Sorti aux éditions Delcourt/Tonkam (j’ai toujours du mal, étant habituée à voir les deux maisons séparées… Mais ça viendra), il est réalisé par Kaori Ozaki tant au niveau du dessin que de l’intrigue qui apparaitront – tout deux – sous nos yeux au fil des pages. Nous découvrons différents personnages, mais suivons principalement Natsuru qui s’avère être un collégien comme on en croiserait au détour d’une rue ou d’une cour de récréation et qui – comme beaucoup de garçons de 11 ans – apprécie énormément jouer au foot. A ses côtés apparaitront d’autres personnages ayant diverses importances sur le développement de notre héros.

Étant footballeur nous découvrons à ses côtés le club de foot, mais pas seulement. Ses camarades de classe sont tous présents d’une manière ou d’une autre et nous nous attarderons, de ce fait, sur l’une d’entre elle un peu plus que sur les autres. Cette demoiselle s’appelle Rio et comme nous l’apprend le résumé, elle est déjà de grande taille pour son âge. Les mystères de la croissance… Je me demanderai toujours ce que cela fait d’être grand, mais je me doute que pour notre petite Rio de 11 ans ce n’était pas quelque chose de facile.

Ainsi, grâce à elle, nous découvrirons le quotidien qu’elle connaît grâce à Natsuru que nous continuons de suivre. Un quotidien dans lequel se trouve un autre personnage, plus jeune et plein de vie, que nous côtoierons également. Et non, ce n’est pas du spoil, il vous suffit de tourner la jaquette pour le découvrir non mais ! Ce trio de base dirons-nous est vraiment agréable à suivre, possède des caractères différents, mais surtout des vécus qui peuvent toucher certains lecteurs. Sauf si vous êtes du genre à ne pas être touché par ce qui touche tout le monde ou dénué d’émotions – ceci existant – mais cela dépendant des personnes, je ne peux pas parler pour vous, mais dans mon cas cela m’a tout de même touchée.

Les personnages ont de réelles émotions, des problèmes, des secrets et l’ont se rend compte de la difficulté d’avouer certaines choses à d’autres personnes, mais pas seulement. Après tout, lorsque l’on cache certaines choses, il arrive qu’un mensonge arrive afin de minimiser la situation, d’éviter aux gens de souffrir. Et Our Summer Holiday touche également à cela, mais pas seulement. De nombreuses autres thématiques apparaissent et rendent les personnages plus prochesou différents, par exemple par la manière d’être de Rio je ne me retrouvais pas totalementde nous.

Ils ont autant leurs qualités que leurs défauts, ils font des erreurs, se relèvent ou tentent de les corriger. Ils voient leurs vies être chamboulées, transformées par certains événements face auxquels ils ne peuvent pas faire grand-chose. Et cela, c’est comme pour tout enfant de 11 ans. Nous n’étions pas parfaitset ne le sommes toujours paset nous faisions des erreurs en voulant le bien d’autrui, sans savoir pour autant réagir face à certaines situations nous dépassant.

Bon, par contre j’aurai bien aimé en savoir plus sur l’enfance de Rio et sur ce qu’il se passe après, même si la fin du One Shot nous laisse une belle porte ouverte avec la réponse à cette question malgré tout. Et puis zut, la finalité reste tout de même très belle ! Ah et pour ceux qui auraient peur d’une énième amourette, celle-ci n’est là qu’en toile de fond et je n’en dirai pas plus mis à part un « n’ayez pas peur ».

D’ailleurs l’histoire et les personnages sont rehaussés par le dessin qui était vraiment doux et attirant l’œil (Parce que oui, de base c’était aussi la couverture qui m’a attirée… Je suis faible) Même l’intérieur du manga est du même acabit  et j’aurai presque voulu avoir une page couleur au début pour apprécier une nouvelle fois les teintes de la couverture… Mais bon, je ne vais pas trop en demander non plus, déjà qu’ils sont tout doux, mignons, expressifs et surtout touchants. Parce que oui, c’est le dessin – en plus des dialogues à certains moments – qui nous touche bien plus car nous voyons sans difficultés les émotions des protagonistes que ce soient les principaux ou les secondaires.

L’édition proposée par Delcourt/Tonkam est agréable en main, la couverture est même assez douce au toucher et toute la jaquette est dans des tons qui concordent sans problème les uns avec les autres. Même l’endroit avec le code prix et le Nuart (Dont je ne connais pas la signification, si quelqu’un sait éclairer ma lanterne je suis preneuse.) suit les tonalités de la couverture. La traduction est réellement bonne – tout du moins à mes yeux fatigués – et les paroles des personnages correspondaient parfaitement à leurs tempéraments ou manières d’êtres. D’ailleurs je n’ai pas vu de coquilles – ttes (pardon… J’ai faim…) – lors de ma lecture.

Bon, je vais quand même terminer cet article étant tout de même relativement fatiguée – mais je ne me suis pas trompée de maison en rentrant aujourd’hui… ‘fin on est venu me chercher aussi… – et devant récupérer un minimum d’énergie pour les jours futurs. Alors il ne me reste plus qu’a conclure en vous disant que la lecture de Our Summer Holiday fut vraiment agréable, emplie d’émotions et tombant à pic vu que l’été arrive.

C’est un manga touchant, aux dessins qui ne peuvent pas laisser de marbre (et là je suis certaine que toi aussi Xan’ tu seras d’accord !) et surtout avec lequel j’ai passé un bon moment poignant. Je suis vraiment contente de m’être laissée tenter et d’avoir sauter le pas, surtout que j’apprécie découvrir des One Shot (Faut encore que je vous parle de Sa Majesté le Chat et Les Pommes Miracle… Bientôt… Peut-être ?) car ils peuvent cacher de jolies perles.

Et vous les matous, comptez-vous lire ce manga ? Qu’en avez-vous pensé si vous l’avez déjà lu ? Rien qu’à la couverture appréciez-vous les dessins ?

Site de l’éditeurExtrait

Note de la ptite rédactrice : Il y a aussi un animal qui apparait, une boule de poils toute choute et adorable Je ne vous dirai pas quel animal pour ne pas vous gâcher la surprise, mais il a aussi sa place le petit !