Dr.Stone – Tome 1

Coucou les matous ! Comment allez-vous ? Bien ? Tant mieux alors ! Ici, tout va pour le mieux actuellement et ce ne sont pas les personnes me côtoyant qui diront le contraire. J’en profite pour remercier tout ceux passant sur le blog, que vous laissiez ou non des commentaires je reste surprise de voir autant de passage même lorsque j’ai été absente ainsi que le nombre de personnes recevant les notifications d’articles par mails. 523 personnes. Je n’en reviens pas ! Surtout que cette possibilité se trouve au fin fond de la page, ce n’est pas comme si c’était la première chose que l’on voyait. Mais ça fait plaisir, vraiment, que vous soyez des visiteurs de l’ombre ou de la lumière je vous salue et vous remercie !

Où partons-nous aujourd’hui ? Bonne question. Il y a tant de lieux que je souhaite vous faire connaître, d’univers divers et variés, d’aventure en compagnie d’êtres aussi différents les uns que les autres et d’histoire en tout genre. J’ai le choix, mais préparez le mangaportail car nous partons dans un titre des éditions Glénat cette fois. Et oui, nous rejoignons…

« Dr.Stone »

9782344028032-g

6€90 – Shônen – 192 pages

Survivre et évoluer !

Taiju, un lycéen tokyoïte, est un jour victime d’un phénomène mystérieux : en une fraction de seconde, l’humanité entière est transformée en pierre ! Des milliers d’années plus tard, à son réveil, il décide de rebâtir la civilisation à partir de zéro avec son ami Senku !! Ne manquez pas le premier opus du meilleur récit de survie et d’aventure S.F. de tous les temps !!

Lorsque le scénariste d’Eyeshield 21 et le dessinateur de Sun-ken Rock, décident de travailler ensemble, le résultat ne peut être qu’exceptionnel. Issu du prestigieux Weekly Shônen Jump, qui a vu éclore Dragon Ball et One Piece, Dr. Stone séduit d’emblée par son propos novateur et ses enjeux colossaux. Quand le renouveau de l’espèce humaine ne tient qu’à deux garçons, quelles solutions peuvent bien s’offrir à la survie de l’humanité ?

Il y a de ça plusieurs mois je me questionnais par rapport à ce titre. Fallait-il que je me lance ? Que je tente ? Dans quoi allais-je me lancer ? Certaines personnes m’avaient répondu sur Twitter et c’est lors d’un vadrouillage avec Maman Neko que je suis retombée dessus, que j’ai pris le temps de lire le résumé et que j’ai fini par craquer… Pour le malheur de cette dernière.

Il faut savoir que je n’ai pas lu Eyeshield 21, je ne le connais que de nom grâce à une personne connue à l’université, et par rapport à BOICHI je n’avais pas beaucoup de titres où il était inscrit. Non… Seul TerraFormars Asimov se trouve dans ma mangathèque, c’est pour dire que je me lançais un peu dans l’inconnu. Mais le résumé m’intriguait… et les avis n’étaient pas mauvais non plus. Bien sûr, comme tous les titres ça passe ou non, mais sans tenter il est difficile de deviner ce qui peut nous plaire.

Ici, je faisais donc la rencontre de deux lycéensTaiju et Senkudans un monde identique au nôtre vu que… C’est le nôtre. Logique me direz-vous. J’ai d’ailleurs bien apprécié le fait de ne pas voir que le Japon lorsque le mal touche cet univers et les modifications qui se produisent au fil du temps. Une fois l’être humain disparubon d’accord, transformé en caillou – les changements se produisant au niveau de la faune et de la flore sont prodigieux. Je me souviens avoir vu il y a déjà pas mal de temps une vidéo où l’on voyait ce qu’il se passerait, probablement, si nous disparaissions soudainement et c’était le jour et la nuit entre ce que nous connaissons et ce qu’il y aurait.

Et dans Dr.Stone j’ai retrouvé cette vision de ce que notre monde serait sans notre présence durant des millénaires. Oui, parce qu’au fond dans le manga nous sommes toujours là d’une manière ou d’une autre et nos deux héros nous le prouverons au fil des pages, des actes et des visions diamétralement opposées pouvant apparaître. Le duo se complète, des choix seront fait pour le meilleur et pour le pire en fonction de ce qu’il se passe. Les points forts, les faiblesses, tout ce qui fait de nous un humain sont également présent même si cela apparaît de manière plus « extrême ». L’intelligence, la force, l’endurance, la robustesse, tant de choses et plus encore qui apparaissent au fil des pages. Bien que poussé à leurs paroxysmes dans certains cas, j’ai fini par apprécier certains des personnages même si ce n’est que le premier volume, celui nous mettant dans le bain et nous permettant de voir dans quoi on se lance.

Parce que oui, ce premier tome est une mise en bouche, celui qui nous expliquera ce qu’il se passe, les modifications de notre monde, ce qui aurait pût alerter les gens aussi et diverses autres informations éparpillées au fil du temps. J’ai d’ailleurs appris quelques petites bricoles durant ma lecture et suite à certaines explications j’avais envie de tenter telle ou telle action ou réalisation. Ma curiosité est parfois vraiment difficile à gérer.

Au niveau des dessins de BOICHI, il m’a fallu le temps de me remettre dans le bainn’ayant lu qu’un seul titre en deux tomes où il était le dessinateuret au final, je m’y suis plutôt bien accrochée. Ayant relu ce premier tome plusieurs fois afin de pouvoir vous en parler, je peux dire sans souci qu’il est assez reconnaissable. Le dessinateur à son propre style qui est assez dynamique lorsqu’il le faut et qui permet de reconnaître sans difficulté les personnages, les objets, les plantes et les animaux.

Par rapport à l’édition en elle-même, Glénat a fait du bon travail. Lorsque j’ai pris le manga en main la première fois, la jaquette me semblait étrangement douce tout en étant brillante, légèrement métallisée à certains endroits j’ai l’impression. On voit dessus l’un des personnages principaux ainsi que le titre, même si pour ce dernier c’est logique. A l’intérieur du manga, les pages ne m’ont pas parue trop fines, ni trop épaisses et je n’ai pas eu de problème avec l’encre qui est restée là où elle devait être. Au niveau des dialogues, après plusieurs lectures je n’ai pas vu de coquilles, tout du moins s’il y en a elles ne sont pas grosses comme des maisons et j’ai réussi à tout comprendre au fil du temps. Oui, je suis fière !

Ce premier tome de Dr.Stone fut donc une agréable surprise, je ne pensais pas être aussi prise dedans lors de ma lecture et le tome 2 est déjà dans ma liste de futurs achats. Allez savoir quand par contre vu tout ce que j’ai à rattraper comme manga… Mais il sera acheté, lu et chroniqué ! Foi de matou ! Parce que oui, j’ai vraiment bien aimé ce premier volume et je suis curieuse d’en savoir plus, de découvrir ce qu’il se passera dans la suite !

Dr.Stone - Tome 1

Et vous les matous, qu’en avez-vous pensé ? L’avez-vous lu ? Comptez-vous l’essayer ?

 

Site de l’éditeurExtrait

Rafnas – Tome 1

Coucou les matous, comment allez vous ? Bon, finalement ce ne sera pas le « Monstre et cuisine/gastronomie » mentionné hier car je n’ai pas ma clef USB avec le document sous la patte (Je l’ai rangée dans un autre sac… pas douée comme je suis). Mais cela ne m’empêche pas de tout de même vous mettre quelque chose aujourd’hui et, au lieu d’un titre découvert en librairie, ce sera du Service Presse. L’autre article arrivera, de ce fait, dans le courant de la semaine

Nous allons donc nous aventurer, cette fois, dans un diptyque qui nous fera découvrir une nouvelle planète possédant une gravité bien différente de chez nous. Je remercie également les éditions Komikku pour l’envoi et Babelio pour la découverte de ce titre J’en profite pour m’excuser du retard lié à l’état de santé dans lequel j’étais. Comme mentionné ici, je ne désire pas en parler. Prêt pour le voyage, les matous ?

« Rafnas »

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16€ – Seinen – 224 pages

Il y a bien longtemps, les hommes ont colonisé la planète Rafnas qui n’est pas soumise à la gravité. Au contact de son atmosphère, ils ont évolué et peuvent aujourd’hui flotter dans les airs. C’est dans cet univers unique que deux êtres vont se rencontrer : la phénoménale Lima qui surveille les courants rocheux aériens et qui est dotée d’un champ de force inouï et Ragi, un des rares humains originels dépourvus de l’antigravité. Tout les oppose, mais ensemble, ils vont essayer de sauver les humains d’un futur cataclysme engendré par l’un de ces courants rocheux devenu incontrôlable. Parviendront-ils à surmonter les lois de la nature malgré leurs différences ?

Une véritable œuvre de science-fiction au souffle épique ! Une épopée SF incroyable sur une planète apocalyptique qui n’est pas sans rappeler MAD MAX ou encore DUNE.

Prix spécial du jury au Japan Media Arts Festival – 2015
Série en 2 tomes !!

Rafnas est un manga présent dans la collection Horizon de Komikku, là où l’on retrouve également La Photographe dont j’ai déjà parlé sur le blog, faisant que la taille du manga est plus grande que de coutume. L’ayant sous les yeux avec le tome 27 de Magi posé dessus, cela se voit réellement sans difficulté. Mais de quoi ce manga en deux tomes – dont je ne parlerai que du tome 1 actuellement – de Yumiko Shirai nous parle ? Bon, je sais, vous avez sûrement lu le résumé plus haut, mais ce n’est pas une raison pour que je n’en refasse pas un comme à mon habitude n’est-ce pas ?

Alors, alors… Nous nous trouvons sur une autre planète colonisée, il y a déjà de nombreuses années, par les humains. Ce lieu très différent de la Terre a fait en sorte qu’ils ont évolué et peuvent à présent flotter dans les airs même si une petite partie de la population n’est pas touchée par cela. Ces derniers sont les « Originels », des êtres comme vous et moi,  et ceux-ci doivent vivre dans un espace s’avérant être une bulle protectrice ou munit de masques qu’ils doivent obligatoirement entretenir. Ragi est l’un de ces « Originels » et il rencontrera Lima, une personne ayant un prodigieux champ de force malgré la gemme l’aidant à canaliser celui-ci. Malheureusement, un cataclysme semble approcher à cause de courants rocheux – eux aussi flottant tranquillement dans l’air – devenant incontrôlable. Que va-t-il se passer pour nos personnages ?

Comme vous le voyez, nous nous trouvons dans un univers assez différent de la Terre et dans lequel nous retrouvons, pourtant, certains éléments grâce aux Originels. Rafnas est un lieu où il ne ferait pas bon vivre pour nous si nous ne possédions pas de masque comme Ragi ou si nous ne nous trouvions pas dans la « bulle ». Dans mon cas, je pense que je me serais penchée sur le masque car j’aurais bien aimé vagabonder un peu, être en dehors de cet endroit bien trop sécurisé et ce malgré les dangers présents à l’extérieur. Ce monde, je l’ai trouvé magnifique personnellement avec ce côté futuriste, mais également naturel par rapport aux courants rocheux.

Ces courants rocheux s’avèrent extrêmement dangereux pour les personnes se retrouvant prises à l’intérieur. Dans la majeure partie des cas, le malheureux n’y survit pas à moins de posséder un puissant champ protecteur – tel que Lima – et de savoir comment se déplacer à l’intérieur ou ce qu’il faut faire. Certaines personnes doivent d’ailleurs veiller par rapport à cela, vérifier s’il n’y a aucun danger et ces êtres sont les Vigies. Vous l’aurez comprit, là où Ragi est un Originel, Lima est quant à elle une Vigie.

Les explications par rapport à tout cela arrivent au fil des pages et nous découvrons cette nouvelle société, ses mœurs et ses différences. Je me demande juste les raisons faisant qu’une partie du peuple Rafnien (… Non, je ne suis pas sûre qu’ils s’appellent comme ça…) n’a pas évolué et est resté tel les Terriens d’antan. Peut-être ai-je raté l’explication ou peut-être vient-elle dans le tome suivant, c’est bien possible !

Du côté des personnages, ils étaient relativement traditionnels en soi au niveau des caractères bien que dans certains cas cela soit expliqué par rapport à leur passé, leurs vécus. Ils sont différents les uns des autres, prennent des décisions à leurs manières et possèdent leurs propres blessures. Des blessures ayant, souvent, laissés des traces même si elles ne sont pas visibles à l’œil nu. Comme nous tous, en réalité, car nous avons tous nos propres cicatrices, nos peines, nos douleurs et nos peurs. Malheureusement, je ne me suis pas très attachée à eux durant ma lecture…

Les dessins sont assez doux, je trouve, même s’ils ne plairont probablement pas à tout le mondeCe n’était pas le cas de Maman Neko par exemple – mais ils trouveront à coup sûr leur public. Pour ma part, j’ai comme à mon habitude chercher les petits détails, les éléments me faisant voyager à leur manière lors la découverte du titre. Ce fut un franc succès malgré tout et je n’ai pas hésité à revenir sur l’une ou l’autre page pour observer un peu plus. Et puis, il était réellement dynamique lorsqu’il le fallait.

Pour ce qui est de l’édition en elle-même, j’ai été surprise du sens de lecture au début, mais j’ai vite reprit mes esprits pour me lancer dans le récit malgré l’impression de ne pas être dans le bon sens. Oui, cela m’arrive parfois. Pour le reste, les pages me semblaient assez épaisses pour ne pas ressembler à du papier à cigarette ou pour que je ne voie de l’autre côté quant à l’encre, elle est restée à sa place sur les trames et ce sans aller dans les bulles de dialogues ou en faisant de grosses traces. L’ayant relu, je n’ai pas vu de coquilles dans la traduction réalisée par Ryoko Akiyama.

La lecture ne fut pas un coup de cœur, mais je n’ai pas passé un moment désagréable non plus à découvrir ce titre. Ma curiosité me pousse tout de même à découvrir le deuxième volume afin de savoir comment cela se terminera, ce qu’il adviendra des habitants de Rafnas et pour retrouver le coup de crayon ainsi que l’univers de Yumiko Shirai que j’apprécie réellement.

Rafnas - Tome 1

Et vous les matous, l’avez-vous lu ? Comment avez-vous trouvé ce titre ?

Note nekoïenne : Il se peut que d’autres modifications apparaissent dans les futurs articles, je ne suis pas encore certaine à 100% de la manière de faire. J’ai noté les différentes idées dans mon petit carnet alors ne soyez pas surprit si, plus tard, vous voyez des différences avec les précédents 🙂 Après tout, autant tenter !

Riku-Do – La Rage aux poings – Tome 4

Coucou les matous ! Comment vous portez-vous ? Le week-end est là et j’espère que vous pourrez en profiter un peu !

Aujourd’hui, je vous entraîne une nouvelle fois dans le monde de la boxe grâce aux éditions Kazé et Anita qui m’ont permit de recevoir le tome 4 de la licence. Je les remercie grandement pour cela 🙂 Pour ceux ne connaissant pas le titre, voici mon avis sur le tome 1 et pour les autres… Êtes-vous prêt, les matous boxeurs, à retrouver vos gants et à vous battre ?

« Riku-Do – La rage aux poings »

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7€99 – Seinen – 192pages

Dans ce premier tour du East Japan Rookie King, Riku affronte Tsuwabuki, un ancien kick-boxer que Tokorozawa a secrètement entraîné. Pour la première fois de sa jeune carrière, Riku est en sérieuse difficulté et même envoyé au tapis !
Parviendra-t-il à trouver la faille et faire plier cet adversaire aussi endurci physiquement que mentalement ?

Nous retrouvons Riku alors qu’il va affronter son nouvel adversaire – que nous avions rencontré dans le tome 3 – dans un match bien plus compliqué que les autres pour notre jeune boxeur car, comme vous le voyez dans le résumé, Tsuwabaki a été secrètement entraîné par Tokorozawa. Comment ce match se finira-t-il ?

Les personnages reprennent place sous nos yeux dans ce quatrième tome et nous ne les découvrons pas que « vainqueur ». Certains auront plus de difficultés qu’auparavant, d’autres prendront leur courage à deux mains et nous les voyons évoluer, faire leurs choix et ce peut importe le résultat. De plus, de nouvelles têtes – en plus des anciennes – apparaissent tout en laissant les anciennes garder leurs présences voire… S’imposer un peu plus ! Et pour ça, c’est réellement un bien par rapport à une certaine demoiselle que j’ai été ravie de voir un peu plus et surtout d’en apprendre plus sur elle grâce aux désormais célèbres flash-back. Des flash-back utiles et qui rajoutent pas mal d’éléments au personnage.

Les relations entre personnages évoluent également, après tout personne n’était myope par rapport à l’amourette existante et c’est une bonne chose de voir tout cela avancer. Il n’y a pas que cela, d’ailleurs, qui continue d’avancer – à son rythme bien sûr – mais également tout ce qui touche à la boxe, à ce milieu et aux relations entre les différents sportifs. Nous en voyons de plus en plus au fil des tomes, chacun ayant son style, son passé, son design, mais également son caractère et je me demande comment tout cela évoluera par rapport à certains d’entre eux. Riku aurait-il une chance des les battre ? Je n’en sais rien, en doute même légèrement, mais après tout rien n’est impossible et notre petit héros aux cheveux blancs reste réellement concentré sur sa discipline sportive. Est-ce un bien ou un mal ? Seul le futur nous le dira.

D’ailleurs, la psychologie de Riku reste vraiment intéressante… Tout du moins à mes yeux et comme il m’arrive d’avoir des goûts étranges peut-être n’est-ce pas le cas de tout le monde. Il est réellement tourné vers la boxe et ce malgré tout ce qui l’entour alors que d’autres personnages évoluent différemment et lui font remarquer certaines choses. Est-il réellement fait pour ce sport ? Si l’on se base sur ce qu’il se passe depuis le début, c’est le cas, mais au niveau psychologique ne devrait-il pas s’endurcir encore plus ? De plus, ne devrait-il pas tenter d’aller un peu plus vers les autres malgré ce que l’on dit de lui et s’ouvrir malgré tout ? Difficile à dire, mais ce qui est certain c’est qu’au moins un personnage – et d’autres, bien entendu – l’apprécie tout de même pour la personne qu’il est et ne se base pas sur son passé pour être ou non proche de lui.

L’histoire, de son côté, continue d’avancer pour notre plus grand plaisir et, comme dit plus haut, il n’y a pas que les combats qui sont mit en avant. Le relationnel également, tout comme l’observation. Après tout, on ne fonce pas lors d’un match de boxe tel un tank. Certes, il faut réagir rapidement, mais il faut également tenter de comprendre le jeu adverse, la manière de faire et prendre en compte nos points forts ainsi que nos points faibles. Même si ces derniers peuvent parfois nous être tout simplement inconnus, il faudra pourtant les dépasser. Et l’on se doute que dans un manga où un sport est présent, le dépassement de soi apparaîtra forcément à un moment, mais ne touchera-t-il que le milieu sportif ou également le social pour notre petit Riku ? Nous le voyons grandir, s’épanouir d’une certaine manière, mais il risque de faire des erreurs comme n’importe qui. Après tout, cela reste un humain, un être d’émotions et de sentiments, un être qui avance en mettant un pied devant l’autre et qui se trompera sûrement ou ne se rendra pas compte que certains de ses choix peuvent blesser.

Et ce côté humain mit en avant est l’une des forces de Riku-Do tout en ne nous mettant pas de la joie version bisounours à chaque page. Non, ici c’est un monde – toujours le nôtre, nous ne nous sommes pas téléporté au Pays des Merveilles – où rien n’est simple, où les dangers rôdent et où les gens n’hésitent pas à parler entre eux. Les êtres humains sont capables de blesser par des actes, des paroles, et même insuffler le doute pourtant il y a toujours une petite lueur d’espoir liée à une activité ou un rêve. Mais cette lueur reste fragile malgré tout…

Les dessins, de leurs côtés, nous permettent une immersion totale dans le manga et nous permet de faire face aux actions présentes, aux sentiments, aux personnages en toute circonstance. Douleurs, doutes, espoir nous le ressentons malgré nous et observons, sans pouvoir réagir, ce qu’il se passe. Il est facile d’entrer dans ce manga dont on ressort, d’une manière ou d’une autre, chamboulé par contre il n’est pas à mettre entre toutes les mains non plus. Les plus fragiles ne risquent pas d’en sortir indemnes.

Pour ce qui est de l’édition de ce manga Seinen sortit aux éditions Kazé, elle est toujours propre et souple. Transportable sans souci et ne risquant pas de finir plié façon origami au fond du sac, vous devriez pouvoir le lire lors de vos voyages sans trop de problème à moins de réussir à le bloquer d’une mauvaise manière entre deux plus gros romans qui seraient de véritables poids lourds à côté. La traduction est toujours un régal, les personnages ont toujours leurs manières de parlerfranche pour certainset il n’est pas difficile de les reconnaître dans les bulles de dialogues. Tout est compréhensible, sans erreur et nous permet de suivre les protagonistes sans difficultés. Les pages, de leurs côtés, sont opaques et évitent le risque de spoil lié aux pages arrières lorsque la page est plus translucide, de plus l’encre reste gentiment à sa place pour nous permettre d’apprécier les traits présents.

Vous le savez sûrement, mais depuis le tome 1 Riku-Do – La Rage aux Poings est un manga que j’apprécie énormément. Ce tome 4 reste un véritable régal, une belle découverte et suite qui me permet d’entrer un peu plus dans l’univers, d’en apprendre plus sur certains personnages voire de souffrir avec eux. J’ai réellement hâte de découvrir le tome 5, de voir ce qu’il se passera par la suite malgré la rudesse présente dans l’œuvre.

Et vous les matous, où en êtes-vous dans cette série ? Y a-t-il un personnage que vous appréciez ? Pratiquez-vous un sport de combat ?

Site de l’éditeurExtrait du tome 1

 

Le Chant des Souliers Rouges – Tome 2

Coucou les matous ! Comment allez-vous ? Pas trop chaud ? Entre l’orage violent de la dernière fois et la montée des températures je commence à être totalement perdue (et accessoirement à tousser… Quand je vous dis que je fonctionne en fonction des changements météorologiques T_T) Je n’ai pas sût poster hier et jeudi – si je ne me trompe pas au niveau des jours – ayant travaillé dans le jardin et ayant eu quelques problèmes au niveau de l’électricité. C’est courant dans le coin, ne vous inquiétez pas et puis, le plus important, tout à survécu !

Enfin, j’ai tout de même encore de quoi faire alors je ne m’en plains pas et aujourd’hui nous reprenons notre parcours mangas. Je réfléchis à une manière de vous parler des autres romans/BD que je lis vu que vous l’avez sûrement remarqué, mais je n’en parle pas vraiment – sauf de temps en temps – sur le blog. M’enfin, je trouverai bien une solution et parfois cela arrive en pleine nuit. Pour le moment concentrons-nous sur le sujet qui nous passionne le plus, dans un monde identique au nôtre et où nous découvrons également le flamenco. Prêt ?

« Le Chant des Souliers Rouges »

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8€29 – Seinen – 192pages

Une danseuse à la retraite. Une blessure au genou. Un studio qui tombe dans l’oubli.

 Kimie Morino pensait avoir laissé derrière elle ses rêves de flamenco jusqu’à ce qu’elle trouve, sur le pas de sa porte, un jeune garçon la suppliant de lui apprendre à danser.

Afin de racheter ses erreurs et de faire honneur à Takara, Kimitaka va devoir convaincre Mme Morino de remonter sur scène…

Comme vous le savez déjà, j’avais vraiment beaucoup aimé le tome 1 et je remercie les éditions Kazé et Anita pour l’envoi de ce second volume que j’ai une nouvelle fois dévoré tout en passant par diverses émotions.

Nous retrouvons Kimitaka suite à son choix de se lancer dans le flamenco, de découvrir cette danse et ce sera grâce à Kimie Morino que cette envie pourra prendre vie, mais surtout grâce au tablao qu’elle possédait auparavant et qu’elle désire rouvrir. Malheureusement, pour la vieille dame la motivation ne fait pas tout et ce sera un autre personnage qui prendra sa place pour enseigner à notre jeune héros. Takashi apparait sous nos yeux et s’avère également emplit de rêves comme d’autres personnages. Dès le départ nous ressentons sa personnalité, sa volonté et le fait qu’il tente de donner le meilleur de lui-même.

Mais il n’est pas le seul personnage à être bien traité et c’était déjà le cas pour Kimitaka. Chaque personnage à sa place et chacun d’eux s’avère attachant à sa manière. Même si j’ai eu envie de secouer ceux avec qui Kimie Morino a dût parler à un certain moment. Mais c’est le genre de personnes qui m’énerve naturellement, des gens que l’on rencontre réellement et qui ne prennent pas en compte la passion, le désir d’autrui directement. Pour ce qui est des autres protagonistes, ils apparaissent petit à petit dont les camarades de classe que rencontraient Kimitaka durant le tome 1. Eux aussi se découvrent petit à petit et nous nous rendons compte sans difficulté qu’eux aussi doivent avoir leurs problèmes, leurs désirs, leurs peurs, mais également qu’ils sont présents pour notre petit héros. Mais bien sûr ils ne sont pas les seuls et j’apprécie de plus en plus la petite sœur dont on voit également l’évolution et qui nous permet de revoir, de temps en temps, Takara. Plusieurs personnages, plusieurs vies et pourtant des liens qui se croisent au fil du temps ou des événements.

Chacun d’eux vit, à sa manière, à travers les pages et nous touchent par leurs actions, leurs vécus, leurs rêves ou tout simplement leurs évolutions. Ils ne restent pas tels que nous les avons connus auparavant, ils grandissent et font leurs choix même si cela ne plait pas toujours aux autres, même s’il faut les expliquer ou que cela sort de l’ordinaire. Tout le monde à le droit d’essayer, de se lancer dans quelque chose de nouveau, de rater dans certains cas, d’avancer à son rythme et également de vivre. Et ce dernier élément est quelque chose de relativement important au fond, parce que vivre sans avoir constamment des remords par rapport à ce que nous avions fait dans le passé n’est pas simple. Pour se faire, il faut avoir le courage d’avancer, le courage de se lancer et ce n’est pas toujours facile.

Ce deuxième volume de Le Chant des Souliers Rouges nous permet également d’en découvrir un peu plus sur le flamenco et, ironiquement, je me suis retrouvée à tenter de refaire les actions de Kimitaka dans la cuisine sous l’œil amusé de ma mère. (Oui, si vous ne le saviez pas je squatte cet endroit assez souvent) On voit le club de flamenco naître, sous nos yeux, et découvrons les bases de cette danse en compagnie de divers personnages dont des nouveaux. J’appréciais réellement cela, étant curieuse – trop – et en savoir plus me faisait réellement plaisir pendant que je tournais les pages.

Les dessins sont également très doux dans leur manière de nous présenter les lieux, les personnages et je fonds face à la couverture. Je la trouve réellement magnifique et, allez savoir pourquoi, je la préfère même à la première qui était déjà très belle pourtant. Je les apprécie toujours autant, on retrouve la manière de dessiner de Mizu Sahara sans aucun problème et je dois avouer les apprécier encore plus qu’au début. On ressent les émotions à travers ses traits, mais également pas mal de positif lorsqu’on lit l’œuvre. Alors oui, les dessins nous permettent une immersion encore plus présente dans l’œuvre, une œuvre de plus en plus belle et touchante qui apparaît au point de donner les larmes aux yeux dans certains cas, de nous ramener à des périodes passées et à des événements de nos vécus.

Flamenco, basketball, les deux sports apparaissent et sont liés par les personnages. Des sports en apparence opposés, mais des sports permettant de retrouver un but à sa vie, une activité dans laquelle nous nous sentons bien et dans le cas de Kimitaka ce n’est que le début. Un début que je suis ravie de découvrir car on le voit reprendre goût à la vie, avancermême si cela peut sembler maladroit à certains moments et découvrir. Il est terriblement humain, attachant et je me retrouvais en lui sans aucun problème ayant également eu pas mal de difficultés. Pas au point du héros de Le Chant des Souliers Rouges, mais il m’a fallu du temps pour me reconstruire et c’est toujours le cas, en ce moment, alors chaque jour j’avance.

Je pense que vous l’aurez comprit mes matous, mais Le Chant des Souliers Rouges est vraiment un titre qui m’a touché, marquée et je pense pouvoir dire que parmi les mangas c’est réellement une série coup de cœur et poignante. Elle me fait réfléchir, me ramène dans le passé ou me rappelle qu’il ne faut pas baisser les bras, elle me rend également le sourire et ce grâce à l’évolution de notre cher Kimitaka. J’attends avec impatience la sortie du tome 3, mon cœur se demandant quelles seront les émotions qui me traverseront durant la lecture de celui-ci et ma tête me disant déjà qu’il y a peu de risques que je sois déçue.

Et vous mes matous lisez-vous Le Chant des Souliers Rouges ? Si oui qu’en pensez-vous ? Si non, y a-t-il une raison particulière ?

Site de l’éditeurExtrait

Terra Formars Asimov – Tome 1

Hey, les matous comment allez vous ? Pas trop mal ? Tant mieux alors, parce qu’aujourd’hui sera assez violent niveau lecture. Pas dans le sens que je vais mettre énormément en ligne, loin de là, mais plutôt dans la vision de ce qui sera en ligne.

Non, nous ne partons pas dans un monde de Bisounours, mais nous rejoignons un futur où les cafards s’avèrent extrêmement dangereux. C’est très différent de ce que vous avez eu droit ces derniers temps n’est-ce pas ? Afin que je puisse vous parler du titre avant sa sortie (ou lors de celle-ci, ça dépend des points de vue, ahaha), Anita et les éditions Kazé m’ont envoyé le premier tome  que je me suis empressée de découvrir et je les remercie grandement. Sur ce, on part combattre du cafard !

« Terra Formars Asimov »

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8€29 – Seinen – 192 pages

Planète Terre, Russie. XXVIIe siècle.

En attendant son départ pour Mars, le commandant Asimov est chargé par le siège russe de L’U-Nasa d’empêcher la mafia rouge de poursuivre son trafic d’œufs de Terraformars. Aidé de son escadron, il se lance alors sur la piste d’un féroce soldat génétiquement modifié, qui laisse des cadavres dans son sillage.

Plongez dans l’univers de Terra Formars avec ce spin-off centré sur le légendaire Asimov !

Avant de débuter, vous allez sûrement vous demandez « Mais Neko, est-ce que tu connais au moins Terra Formars ? » La réponse est affirmative, j’ai d’ailleurs parlé du tome 1 sur le blog par contre je ne me suis pas encore procurée la suite faute à mon budget et à ma curiosité.  (Vous voyez la touche à tout ? TT’) Cela ne m’empêche pas de connaître les personnages et ce qu’il se passe grosso modo grâce à l’anime. Maintenant que vous savez cela passons à la suite, c’est-à-dire l’avis sur ce spin-off de Terra Formars.

Nous nous trouvons en Russie au 27ème siècle et découvrons le commandant Asimov avant le départ pour Mars alors qu’il est chargé d’empêcher la mafia rouge de poursuivre un trafic d’œufs. Si vous avez lu le résumé du manga vous vous doutez que ce ne sont pas des œufs d’autruches, mais des œufs de Terraformars… Les vilains cafards voulant notre peau. Sauf que le problème des œufs ne sera pas le seul présent car un autre danger guète l’escadron d’Asimov : Quelqu’un ou quelque chose laisse énormément de cadavres là où il se rend. Mais que peut être cette créature ? Pourquoi fait-elle cela ?

Le manga s’ouvre sur un flashback remontant à l’époque où Asimov combattait contre la Russie avec son unité avant de nous renvoyer dans le présent où un entraînement semble avoir lieu face aux Terraformars afin d’être prêt lorsqu’il faudra se rendre sur Mars. Après tout, il vaut mieux être prêt à toute éventualité et les entraînements sont fais pour ça, de base, tout en nous permettant de découvrir la force que possède notre protagoniste principal. N’allez pas faire une partie de bras de fer avec lui, je suis certaine à 99% que vous perdriez le duel. Si vous lisez ou avez vu la série originale vous connaissez déjà le gars, sinon vous venez de découvrir Sylvester Asimov.

Bien entendu, il n’est pas le seul personnage présent dans ce spin-off centré sur ce qu’il se passe avant le départ pour Mars en Russie. Ainsi nous voyons les membres de son escadron composé de trois personnes en plus de lui. Chacun d’entre eux possède sa personnalité propre et son design, ce faisant on les reconnait sans problème lorsqu’ils parlent ou apparaissent. J’ai également bien apprécié la manière dont on découvre quelle a été leur opération MO pour certains d’entre eux et la manière dont ils combattent chacun à leur manière.

Ce premier volume du spin-off m’a d’ailleurs donné envie de me replonger dans la série originelle et ce même si je suis très, très en retard (Je suis au tome 1 sur 18 quand même, ahaha) afin de les redécouvrir dans celle-ci. Certes, je n’aurai pas le même regard qu’un lecteur lambda ayant rencontré cette joyeuse bande au fil du temps parce que je dois avouer ne pas m’être tant attaché que ça à Asimov lors de son apparition dans l’anime. Par contre maintenant, ma vision est totalement différente ! Plus qu’à voir ce que cela donnera dans la version manga, n’est-ce pas ?

Je dois dire que TerraFormars Asimov ne manquait pas d’action, même si certaines scènes seraient plutôt considérées comme du Fan Service touchant un public plutôt masculin. Elles ne m’ont pas plus choquée que cela, habituée comme je suis depuis le temps, et elles n’étaient pas si présentes au fond. Si je les ai remarquées, c’est d’une part parce que ce genre de plan ne passe pas inaperçu et d’autre part parce que j’avais un lecteur masculin à mes côtés qui n’arrêtait pas de faire des remarques dès qu’il apercevait une pauvre culotte… Rahlala… Bon d’accord en pleine scène d’action cela peut s’avérer un peu gênant tout de même étant donné que l’on s’intéresse à autre chose qu’à ce genre de détail à ce moment là.

Le scénario de Ken-Ichi Fujiwara paraît logique par rapport à l’œuvre originale dont il était le dessinateur et qui était scénarisée par Yu Sasuga. Boichi, de son côté, se débrouille également très bien aux dessins et c’est tout à fait légitime vu que nous le connaissons déjà dans ce domaine grâce à Sun-Ken Rock. Son trait sera, de ce fait, habituel aux yeux de ceux suivant ce manhwaga. Les personnages sont charismatiqueset dixit mon camarade d’infortune durant ma lecture, les femmes sont plantureuseset attachants à leur manière.

Parce que oui, je les ai préférés ici que dans la version anime… Mais peut-être est-ce tout simplement parce que j’ai eu du mal avec l’anime justement alors que le premier tome de Terra Formars est déjà, de lui-même, passé bien plus facilement. Ce Spin-off nous permet d’en découvrir plus sur eux, de s’intéresser à eux et de se dire que oui, ils sont bien sympas nos russes.

Pour résumer tout cela, je dois avouer avoir bien accroché à ce premier tome de cette courte sérieTerra Formars Asimov ne comptera que deux tomes – grâce à son rythme, aux scènes d’actions, aux flashbacks, mais surtout aux personnages. Sincèrement, je me suis mise à adorer Asimov ce qui est une prouesse vu… Qu’il n’était pas très haut dans mon estime de base le pauvre. Vu ce que l’on découvre au fil de ce volume je suis très curieuse par rapport au tome deuxqui sera également le dernieret je me demande ce qu’il s’y passera, comment cela évoluera. A voir lorsqu’il sortira !

Et de votre côté les matous connaissez-vous Terra Formars ? Comptez-vous tenter ce spin-off ?

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Note : Le Spin-off peut être lu sans aucun problème par quelqu’un ne connaissant pas l’œuvre originale. Je n’ai lu qu’un tome – et vu l’anime mais voilà – et mon ami n’y connaissait rien du tout ce qui ne l’a pas empêché de comprendre ce qu’il se passait.