Des jeux et des livres ~ Pokémon #1

Coucou les matous ! Comment allez-vous ?

Une idée cela peut venir de nous ou de personnes nous entourant, cette fois c’est Inu-chan qui l’a eue. Toute deux gameuses à l’origine, nous allons vous parler « jeux vidéo » à certains moments, mais pas juste ainsi. En un bloc. Non. Des mises en parallèle, des explications complémentaires, une « ligne » chronologique à peu près logique sauf si des éléments extérieurs s’ajoutent au fil du temps.

Pour cette fois, nous nous dirigeons vers un univers connu de beaucoup. Un monde où des monstres de poches existent, où les enfants partent à l’aventure. Êtes vous prêt pour un…

Voyage à Kantô

Pokémon également connu comme Pocket Monster est initialement sorti en 1996 – même s’il devait voir le jour une année plus tôt – avec les versions Rouge et Verte au Japon. La Bleue n’est arrivée que plus tard et sera suivie par la Jaune, la première de celle-ci apportant de légères améliorations alors que la seconde suivait plutôt le dessin animé. Comme beaucoup d’enfants, je me suis lancée dans l’aventure lors de sa sortie en Europe, j’avais débuté avec la version Bleue et un Carapuce (pas de remarques sur l’originalité, merci ! Je suis team starter eau depuis la première génération) avant d’acquérir un peu plus tard la Rouge et la Jaune… Car la Verte ne verra jamais le jour dans nos contrées.

Je découvrais donc le monde des Pokémon avec le mode d’emploi pour commencer, un bon gros morceau dans lequel se trouvait même des astuces. En bonne future dresseuse, je suivais les conseils du Professeur Chen avant même de me lancer dans ma partie… ce qui fut fait dès que j’eu la possibilité d’allumer mon GameBoy. Une première rencontre…

Une rencontre ayant eu lieu grâce à une équipe, à plusieurs personnes. On le découvre dans le manga biographique de Satoshi Taijiri, un ouvrage prêté par Luna bien avant que le confinement ne pointe le bout de son nez. Sous forme de manga, on découvre d’où vient ce jeu que beaucoup connaissent à présent, ce qui donnera Kantô, les créatures que nous croiserons… la création de Game Freaks également. Des difficultés, des idées, jusqu’aux petits monstres, jusqu’à cette idée folle de faire que les gens puissent avoir des interactions entre eux lorsqu’ils joueront. Pokémon était né. Le système avec le câble link permettant les échanges également, une coopération entre les gens car pour compléter le Pokédex il fallait trouver d’autres personnes, des êtres ayant la version complémentaire à la notre.

Nous les rencontrons durant notre aventure dans le monde des Pokémon. Oui, cette équipe se trouve dans le jeu, nous permet d’obtenir le certificat à la toute fin de l’aventure. Pokédex complété, ce moment de joie pour tous… Tout en apprenant qui est qui, même si en tant qu’enfant nous ne nous penchons souvent que peu sur ces informations, sur ces noms apparaissant également à l’écran du générique de fin. Ce sont pourtant les hommes et les femmes ayant permis à notre nous d’antan de nous lancer dans cet univers, de le découvrir, d’être happé dans un univers unicolore où les combats faisaient rage.

La première génération. Celle composée de 151 Pokémon, même si nous ne pouvions réellement pas tous les trouver. Même si des bugs étaient présents. Mew n’était pas capturable sans employer des méthodes de triche, si on utilisait l’un des plus célèbres bugs nous découvrions Missingno… Un bug qui n’apparaît pas dans le manga, dans cette version papier vers laquelle je vous emmène petit à petit. Une version papier reprenant les designs des Pokémon des versions tels que nous les avons reçu, nous, mais qui étaient bien différents dans le passé.

Une version complétant, en réalité, ce que l’on connait du lore grâce aux jeux et ce même si on y retrouve les différents personnages, les lieux, la célèbre Team Rocket et le Conseil des Quatre. Une Team Rocket ayant plus de profondeur, plus de membres important ce qui ouvre d’autres point de vue, d’autres perspectives car bien que le chef de la TR soit connu de tous, ce n’est pas le cas des généraux, de ceux directement en-dessous de Giovanni alors que nous les croisons durant notre aventure ingame sous forme de champions, des champions qui nous permettaient de savoir qu’une guerre avait eu lieu, que les pouvoirs psychiques existent, mais sont souvent incompris ou que les Pokémon peuvent devenir incontrôlables, qu’il faut l’éviter… Oui, dans le jeu, on ne pense pas qu’ils seraient des ennemis autres que pour nous permettre d’avoir nos badges, mais si, au fond, ils n’étaient pas si sympathiques que cela ?

Si notre vision était biaisée car nous ne savons pas tout ? Pourquoi n’y aurait-il que Giovanni parmi les Champions d’Arène qui serait dans la Team Rocket ? Vous comprenez où je veux en venir ? Oui ? Et bien oui, trois autres s’y retrouvent dans le manga, une douce surprise même qui rajoute aux backgrounds de ce trio, qui montre leur dangerosité également et ce même si Red réussi à avancer, que les autres « héros » ont leurs propre combat… Il n’y a pas que « nous » qui affrontons les êtres nous faisant face, c’est également le cas d’autrui et le manga le montre aisément, montre cette évolution se produisant en eux, leurs choix.

Un manga plus sombre et dans lequel on réalise aisément que le KO peut mener à la mort… Car les Pokémon peuvent passer de vie à trépas, notre rival nous le montre même lorsqu’on le croise dans le jeu à la Tour Pokémon de Lavanville – vous savez cette douce cité qui a eu sa mélodie modifiée d’après une légende urbaine car elle aurait mené à la mort une centaine d’enfants et un développeur de Game Freak – et ce même si un combat se lance, un combat où l’on voit qu’il manque un Pokémon qu’il avait auparavant. Rangé dans le PC ou, comme beaucoup le pense, enterré dans la Tour ? Dans la version papier, on voit des monstres de poche mourir sous nos yeux, en piteux état, employé tels des armes… Un manga pour « enfant » où tout n’est pas niais, où le monde n’est pas juste tout rose… Même si, en soi, quand on pousse la réflexion plus loin le monde des Pokémon n’est pas le plus joyeux qui existe lorsque nous lisons certains dialogues ou passages du Pokédex. La guerre a existé, certains Pokémon préféreraient nous voir succomber ou semblent avoir été humain dans le passé si l’on se fie à ce qui est écrit… Kadabra et Ectoplasma sont de parfaits exemples, l’un ayant perdu le contrôle de ses pouvoirs psychiques enfant alors que l’autre serait tout simplement quelqu’un de décédé.

De Bourg-Palette au Plateau Indigo, un voyage initiatique. Le premier, celui qui créa la légende, les dresseurs d’exception que l’on retrouvera par la suite. Red fut nous, notre avatar, avant de le découvrir sur papier, de voir cet être souffrir, se battre sous nos yeux afin de devenir maître Pokémon. L’histoire de rencontres, de combats, de liens, mais surtout une aventure unique vécue par nous avec nos choix, notre équipe, notre vitesse avant de découvrir ceux du véritable héros. Celui que l’on retrouvera à la fin de Johto, mais ça c’est une autre aventure, la prochaine page de notre carnet de voyage.

Car celle-ci n’est pas terminée, pas encore. Kantô est la région que l’on retrouve le plus à travers le temps, celle connue d’innombrables « dresseurs » de tout âge. Des premières versions à Let’s Go plus récemment, la première génération est celle dont les villes sont les plus connues bien que celles-ci se soient légèrement modifiées au fil du temps. L’évolution se faisant autant dans les jeux que dans les mangas, certaines cités se modifiant doucement suite à des événements… Cramois’Île est l’exemple type avec son volcan ou l’apparition des Îles Sevii dans Rouge Feu et Vert Feuille.

Du noir et blanc, Kantô s’est vu octroyer des couleurs, des éléments en plus, des liens avec d’autres régions. Liens existant à travers les mangas entre les personnages, mais également dans les jeux certains de ceux que nous avions rencontrés à nos débuts revenant de temps en temps. Red et Green étant à mentionner, bien que ce soit également le cas de Peter. L’un des maîtres que beaucoup apprécient, celui ayant été battu par Green/Blue (pour moi c’est Green, mais bon) avant Red, que l’on retrouve à Johto pour diverses raisons. Pareil pour les légendaires, ces êtres vivant sur ces terres et semblant apprécier voyager de temps en temps, liés également à d’autres au point de former une mythologie propre à l’univers. Une mythologie sur laquelle je ne me penchais pas au début alors que maintenant je regarde le moindre détail, les éléments entourant ce monde.

J’ai grandis, comme le trio originel. Comme eux je réalise mon voyage, je fais mes choix, j’ai des alliés… Mais il y a également des moments de doutes, des périodes plus difficiles, des combats à mener et des personnes pouvant mettre des bâtons dans les roues. La vie tout simplement, une vie voyant les paysages de sa nation changer au fil du temps comme dans cet univers virtuel… Comme eux, je voulais être la meilleure dresseuse à l’époque, celle remplissant le Pokédex au complet… Et je l’ai fait… 150 Pokémon, 8 badges, un titre et la sensation d’avoir accomplit quelque chose du haut de mes quelques années. Celui qui me fit découvrir les creepypastas également, ces histoires me donnant froid dans le dos avant de me dire qu’au fond, rien que la lecture du Pokédex pouvant être flippante à sa manière… Et depuis, je continue l’aventure, je découvre de nouvelles régions, j’embellis mon carnet de voyage en attrapant une nouvelle carte, en redevenant une enfant le temps d’un jeu…

Mais ça, c’est une autre histoire… Ceci fut ma première, celle qui me lança dans l’aventure, mais je sais que Kantô ne fut pas la région de départ de tout le monde et bien que je sois, du coup, une habitante du Bourg-Palette suite à ce démarrage j’aime me perdre dans les autres, dans leurs mystères… Et toi, petit lecteur, quelle fut ta région ? Peut-être que nous y passerons dans les prochaines pages, probablement même… Car là n’est que le début d’une nouvelle aventure que je partage avec vous.

Note : 4.5 sur 5.

Photographies par Neko ; Images : Game Freak ; MoonStarer ; anotherretroworld

Don’t call me Magical Girl, I’m OOXX – Tome 1

Coucou les matous !!! On est parti pour un nouveau tome un, une nouvelle découverte et des pouvoirs magiques ! Nous rejoignons cette fois des Magical Girls, des demoiselles se battant normalement pour le bien commun, pour exaucer leurs propres vœux sur le coup et où tout n’est pas rose… Prêt ? Go !

 

« Don’t call me Magical Girl, I’m OOXX »

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7€95 – 170 pages

Sakura et ses semblables se battent pour des raisons qui leur sont propres ; une souhaite conserver ses pouvoirs surnaturels, une autre cherche à protéger sa ville et la dernière souhaite mener une vie tranquille. Au cours de leurs différentes rixes et par inattention elles détruisent peu à peu la ville.

Lors d’une chasse aux esprits et alors que toutes trois se disputent comme à leur habitude, une force inconnue les révèle par surprise aux yeux de tous. Elles qui vivaient jusqu’alors dans l’ombre, les voilà donc exposées au public pour la première fois, condamnées à dédommager les citoyens…

 

ChattoChatto est une maison d’édition… Que je découvrais avec ce titre en réalité. J’avais déjà vu le logo à plusieurs reprises, mais j’avais raté énormément d’informations par rapport aux maisons d’édition qui apparaissaient sur le marché depuis pas mal d’années. Appréciant les Magical Girls et voyant cette couverture qui m’intriguait énormément – ainsi que son titre que je ne sais pas dire en une fois – je l’ai embarqué en même temps que Bakemonogatari de chez Pika Edition. Duo de découvertes à ce moment-là, donc.

J’aimais beaucoup le dessin présent sur la jaquette, que ce soit celle apparaissant en premier lieu ou celle au verso à laquelle je ne m’attendais pas du tout. On voit à quel point j’étais au courant, n’est-ce pas ? Mais la découverte fut plaisante et j’apprécie le trait, le fait que l’on comprenne également directement ce dans quoi on va se lancer et pour ça le résumé était réellement complet. Pas de surprise par rapport au début de l’œuvre ! Par rapport aux dessins en eux-mêmes dans l’œuvre, ils ne sortent pas de l’ordinaire, mais restent plaisant à regarder, je me suis même arrêtée sur quelques scènes. Non, ma préférence reste réellement à la jaquette et aux surprises apparaissant par-dessous autant avec la seconde jaquette que les éléments présents sur la couverture du manga.

Et… Et j’apprécie énormément le personnage de Sakura ! Ce qu’elle désire, ses aspirations à une vie normale en réalité… En opposition avec ce que l’on pense habituellement lorsque l’on mentionne un « vœu » dans ce genre d’univers… Même si, depuis Madoka Magica je me méfie des petites créatures mignonnes et des vœux… Je m’attends tellement à tout. Mais là n’est pas le sujet ! Chacun des personnages possèdent son tempérament, sa personnalité et soit on les apprécie, soit non, c’est normal et ce serait étrange que tout le monde soit apprécié d’ailleurs. J’aurais par contre apprécié en savoir plus sur les raisons poussant un certain personnage à toujours vouloir frapper Sakura ou le rôle exact d’un autre… Mais cela viendra probablement par la suite, même si pour le rôle une bonne grosse piste est énoncée dans ce tome déjà.

Ce que j’apprécie également c’est le fait que l’on voie les dégâts sur la ville ! Parce que c’est souvent mis de côté ce genre de détails, que ce soit la souffrance d’autrui suite à la perte de proches lors de combats, que des éléments types bâtiments ou véhicules qui se retrouvent brisés ou en piteux états. J’ai juste eu un peu de mal au début car le lancement est assez… rapide ? La mise en place se fait à la suite sans temps mort et cela peut être assez surprenant lorsqu’on ne s’y attend pas… Avant que les réponses à nos questions ne viennent par la suite. Même si au départ je ne comprenais pas spécialement pourquoi Sakura voulait avoir un foyer ou être humaine vu qu’à mes yeux… Eh bien… Elle avait déjà tout ça ! C’est heureusement expliqué par la suite, mais sur le moment je me posais des questions.

Mais et c’est là ce que j’ai le plus apprécié, c’est le fait que les Magical Girls soient prises à l’envers. Du moins par rapport à l’héroïne. Habituellement les buts sont de sauver la ville, etc, etc… mais ici c’est une vie normale, celle que nous vivons tous en réalité, celle qui fait que nous sommes tout simplement humains. Mais je n’en dirai pas plus pour ne pas totalement spoil un élément qui nous permet tout simplement de comprendre tout ça durant la lecture qui peut s’avérer parfois un peu brouillonne, mais qui aura réussi à me happer, me donner envie de découvrir la suite, de comprendre un peu mieux cet univers qui est le nôtre au fond, mais dans lequel des êtres se battent, peuvent faire souffrir autrui en voulant faire le bien. N’est-ce pas paradoxal au fond ? Est-ce que cela signifie que pour « faire le bien » il faut également « faire le mal » suite à des erreurs, des actes autant réfléchis qu’irréfléchis ?

Vous l’aurez compris, malgré le côté parfois un peu perturbant – auquel je me suis rapidement habituée au fond vu que je n’ai plus eu de mal par la suite – j’ai réellement apprécié ma lecture, me plonger dans un Magical Girl, me poser des questions, me dire que tel ou tel élément pouvait sembler louche… J’ai hâte d’avoir des réponses en plus, d’en découvrir plus et de les retrouver vu la fin de ce premier tome.

Et vous l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Maison d’édition – Extrait – Soutien

Bloom Into You – Tome 1

Coucou les matous !!! Un nouveau lundi… Un nouvel article ! Vous l’aurez sûrement vu sur Twitter, j’avais fait un sondage afin de savoir ce que vous préfériez au niveau de la parution, si vous étiez plutôt pour le matin, l’après-midi, le soir ou si vous vous en fichiez. J’en profite également pour remercier ceux qui ont été regarder des publicités sur UTip, cela m’aide énormément !

On continue dans les histoires d’amour, je pense que ce sera un mois sur ce thème et ce bien malgré moi ahah. A croire que j’étais lancée à ce niveau avant de faire cette longue pause. Plusieurs d’entre vous doivent connaître ce titre qui est également sorti en anime chez ADN.

« Bloom Into You »

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7€45 – 180 pages
Série en 8 tomes

Yû entre au lycée en espérant découvrir enfin l’amour. Mais rien ne se passe, même quand un garçon lui fait une déclaration…

Elle rencontre alors Tôko, la fille parfaite du lycée, responsable au Bureau des Elèves et qui semble être comme elle car elle éconduit tous ses prétendants. Jusqu’au jour où Tôko avoue à Yû « je sens que je pourrais tomber amoureuse de toi » …

« Bloom Into You » entre dans ce que je nomme le shôjo-aï, mais ce que l’on appelle plus facilement le yuri chez nous si je me fie à certains éditeurs, voire shôjo tout court et qui s’avère être un… Seinen si je ne me trompe pas par rapport à son magazine de prépublication. Oui, ça change pas mal d’étiquettes… mais soit ce n’est pas réellement ce qui compte. Vous l’aurez compris, ne serait-ce qu’en lisant le résumé, nous y suivons deux demoiselles du coup : Tôko et Yû. Ce premier tome était vendu en offre découverte à 5€95, mais il me semble que l’offre est terminée actuellement…

L’univers de Bloom Into You est le nôtre, rien ne diffère de ce que nous connaissons tous si l’on omet le fait que l’histoire se passe au Japon avec les mœurs japonaises et les différents rituels que nous ne possédons pas forcément en Europe. Une nouvelle fois, nous nous trouvons au lycée, dans cet environnement que nous connaissons doucement à connaître vu que nous le retrouvons fréquemment.

Je rentre dans la catégorie de ceux n’ayant pas vu l’anime du coup, je découvrais les personnages et tout ce que le manga allait m’offrir avec une vision « neuve », sans a priori et sans me dire que je connaissais déjà l’histoire. Une histoire remplie de douceur et que je trouvais réellement adorable, dans laquelle je n’avais pas ce sentiment que « tout était forcé » et où les sentiments sont réellement perçus différemment en fonction des gens, de ce qu’ils sont capables de ressentir ou non et ce que ce soit perçu par la personne ou… Pas du tout.

Parce que oui, cela arrive de ne pas réaliser que l’on ressent quelque chose, de ne pas être sûr de ce que l’on ressent, d’être perdu par rapport à ce que l’on raconte de l’amour parce qu’on ne ressent pas tout ça… Ou alors de manière différente. Ce faisant il arrive fréquemment que les gens autour de nous – ou de personnages fictifs – puissent trouver cela anormal, qu’on évite d’en parler également et que l’on garde tout pour soi, jusqu’à trouver une ou des personnes « comme nous » et en même temps différentes.

Après tout, ces questions beaucoup se les posent je pense : « Qu’est-ce que l’amour ? », « Que signifie s’aimer soi-même ? » ou tout simplement « Qu’est-ce réellement d’être soi ? »… Peut-être que tous ne se les posent pas, mais je peux aisément parler pour moi car elles me sont venues en tête à de nombreuses reprises il y a plusieurs années et ces réponses, au fond, personne ne peut nous les donner, c’est à nous de trouver au fond de nous celles-ci… Car nos perceptions sont diverses, variées et au final nous correspondent, même si elles ne sont pas au goût de tous.

Bloom Into You a ça de beau que les personnages ne se retrouvent pas enfoncés dans leurs visions, elles sont diverses et je me suis retrouvée autant en Tôko qu’en Yû durant ma lecture de ce premier tome avant d’enchaîner sur le deuxième et le troisième [Promis Luna, je te les prête la prochaine fois que l’on se voit]. C’est doux et en même temps touchant, car il est simple de pouvoir se dire que « oui, j’ai déjà ressenti ça » ou « ah, je ne suis donc pas seule, ce n’est pas anormal » – bon cette notion de normal/anormal me sortant souvent par les trous de nez… Mais je ne trouvais pas d’autres formulations – car au fond « Aimer » c’est vaste comme verbe.

Et dans ce premier tome, j’ai réellement apprécié voir ce petit duo se former, ce que cela réservait pour la suite… Car ce sera une évolution remplie de délicatesse qui se fera entre deux êtres différents, des êtres devant s’accepter, comprendre tout ce qui les entoure, réaliser qu’ils ne doivent pas forcément être comme on le veut d’eux et se découvrir eux-mêmes. Bloom Into You rentre dans mes lectures doudou, celles dans lesquelles je me replonge sans difficulté car elles font du bien. Et puis… Rien que la toute première image, en couleur, m’aura plu lors de l’ouverture de ce début de série quant aux dessins ils gardent cette douceur tout du long… Une série que je relirai avec plaisir !

Et vous l’avez-vous lu ou vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Site de l’éditeurExtraitIzneoAmazonSoutien

Hommage au studio Ghibli – Mook

Coucou les matous, j’espère que vous allez bien en cette nouvelle journée ? Ici, un peu fatiguée. La journée a été bien remplie et en même temps je suis toujours toute légère à certains moments, heureuse comme tout. Je suis également contente d’avoir fini de lire le tome 2 de Goblin Slayer vu que je rattrape, doucement, mes retards niveau lecture. Lire fait tellement de bien, permet de s’évader et d’échanger avec autrui ♥

Aujourd’hui, je vous entraîne dans un article un peu différent. Après tout, vous avez l’habitude et vous savez que je lis de tout. Cela ne fait pas de tort, permet de faire de jolies découvertes et, dans la majeure partie des cas, je peux vous en parler sans crainte. J’espère que vous êtes prêt, parce que moi oui ! Go !

« Hommage au studio Ghibli – Les Artisans du rêve »

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12€50 – Mook – 136 pages

 

Biographies, articles thématiques, chroniques, coulisses… Rien n’est occulté dans cet ouvrage pour mettre en valeur le travail de Ghibli. En bonus inédits, les lecteurs trouveront deux visuels de Miyazaki encore jamais diffusés en France, et surtout des dessins hommage réalisés par une sélection des meilleurs artistes français en lien avec le Japon !

Pour commencer, vous vous demandez sûrement ce qu’est un Mook. Après tout, je peux comprendre, ce mot n’est pas celui que l’on entend le plus lorsque l’on se rend dans un magasin, pourtant c’est relativement simple. Un Mook c’est tout simplement un mélange de Magazine et de Livre (Book en anglais, comme vous le savez), formant lorsque l’on réunit les deux termes ce mot-valise les comprenant et s’avérant assez explicatif lorsqu’on le sait. Ce Mook a été créé par un collectif comprenant Animeland et Ynnis Edition faisant que le format a été réfléchit et pensé afin de trouver quelque chose d’innovant, créant le « Mook » comme expliqué plus haut. Il garde, de ce fait, les codes que nous connaissons du magazine dont une taille relativement proche de ce dernier.

Celui-ci nous transporte dans l’univers du studio Ghibli qu’une bonne partie d’entre nous connait, ne serait-ce qu’avec l’un ou l’autre des films d’animations sorti au fil des ans ou tout simplement par l’un des noms connus de par le monde : Hayao Miyazaki. Le symbole du studio est tout simplement un Totoro que l’on retrouve dans le film d’animation Mon voisin Totoro, mais surtout dans le Mook qui nous intéresse actuellement car… Le petit Totoro se trouve pile sur la couverture ! Une couverture qui s’avère être douce au toucher, assez épaisse et qui correspond bien à l’univers que nous allons découvrir dans les pages qui suivront. Le titre de son côté est doré, mais ne pose pas problème par rapport aux teintes chatoyantes présentes et s’avère même être agréable à regarder. J’ai une préférence pour l’argent habituellement, le doré étant souvent très tape à l’œil… Alors c’était une agréable surprise.

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Première partie d’une double page du Mook

A l’intérieur, nous découvrons des explications par rapport aux créateurs de Ghibli, ceux qui ont permit au studio de devenir ce qu’il est ainsi que diverses informations par rapport aux films d’animation, ceux que la majeure partie des gens connaissent à présent mais qui peuvent pourtant être encore inconnus pour d’autres, ce qui permet une jolie découverte. Bien sûr cela nous permet également d’en savoir plus sur ceux-ci, de découvrir des éléments que l’on aurait, peut-être, oublié et nous donner envie de les voir ou de les revoir lorsque l’occasion sera présente. En savoir plus a été un véritable régal, un plaisir surtout que j’ai également pu découvrir certains films d’animation que je n’avais pas encore vu. (Attention, risque de visionnage du coup que ce soit seule, en compagnie de Maman Neko ou d’Inu-chan !!)

Pourtant, j’aurais bien apprécié avoir des pages sur les autres réalisateurs du studio même s’ils sont nommés dans les pages des films qu’ils ont réalisé, j’ai tout de même ressenti un goût de trop peu par rapport à cela… Et ce même si j’ai été ravie d’en savoir plus sur Hayao Miyazaki et Isao Takahata, il me manquait ce petit ajout par rapport aux autres.

Les doubles pages permettent une immersion encore plus importante dans l’ouvrage et s’avèrent relativement belles. Le papier est assez épais ainsi que mat à l’intérieur du Mook évitant d’avoir sous les yeux ce qui se trouve, en réalité, juste derrière la page que nous lisons. Comme vous l’avez-vu ci-dessus, nous en découvrons plus sur le duo de créateur du studio – même s’il est dommage de ne pas avoir eu les autres réalisateurs, ils sont au moins mentionnés dans leurs films – et ce qui suit ces pages nous permet d’en savoir plus sur la création de Ghibli, les raisons et bien sûr tout ce qui tourne autour de cela. C’est réellement intéressant d’en savoir plus par rapport à cela, de découvrir des éléments parfois inconnus, que l’on a oublié ou que l’on a pu voir passer sans y faire attention.

Cela nous permet de voir l’avant Ghibli également, les œuvres que certains classent dans ce studio alors qu’elles n’en faisaient pas réellement partie à l’origine. Elles furent créées avant, mais collent à ce que le studio véhicule et partage avec ses spectateurs. Nausicaä, la vallée du vent est, par exemple, un pré-Ghibli et non pas un produit du studio d’animation même si nous le classons facilement dans celui-ci. Il est le précurseur de ce que nous connaîtrons par la suite, mais pas seulement. Certains des dessins animés de notre enfance en font également partie et je suis certaine que Sherlock Holmes vous dit quelque chose. Non, pas l’œuvre de Conan Doyle, même si le dessin animé se base dessus, mais l’anime créé par Hayao Miyazaki où nous suivons un canidé qui s’avère être… Eh bien oui, Sherlock ! Bravo Watson !

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Une page sur Porco Rosso

Après cette partie, nous nous concentrons sur les œuvres en elles-mêmes du studio. Non, vous n’aurez pas d’informations en plus par rapport aux personnages ou d’anecdotes sur le film en lui-même. Dites plutôt bonjour à une fiche du film – il faut bien le présenterqui sera complétée par le contexte en lui-même de création. Les départs de Miyazaki et ses retours seront donc mentionnés tout comme l’état financier du studio au moment du film en question. C’est vraiment intéressant, écrit de manière compréhensible et pas indigeste pour un centime, mais si vous recherchez plus d’informations par rapport au film lui-même, il faudra vous tourner vers un autre ouvrage ou sur des sites Internet.

 

Certes, vous en aurez un peu, mais si vous l’avez vu vous n’en apprendrez pas plus sur l’intérieur du film. Ici, ce sera donc ce qui a entouré la création du film d’animation qui primera. Adorant Le Voyage de Chihiro, j’ai particulièrement apprécié voir les raisons ayant poussé la création de celui-ci et je ne regrette absolument pas ma lecture. Si je ne me trompe pas, actuellement tous les longs-métrages sont présents – pas toujours en double page, mais ils sont tous expliqués – et si je devais avoir un regret dans cette partie cela serait par rapport… Aux courts métrages. J’ai l’impression qu’ils ont été mis un peu plus de côté, pourtant ils sont tout aussi intéressants et sont souvent méconnus. Si je vous dis Mei et le chaton-bus ou Le Jour où j’ai cultivé une étoile, cela vous dit-il quelque chose ? Peut-être à certains d’entre vous, mais pas à tous. Malheureusement, ce n’est pas dans Hommage au studio Ghibli que vous en saurez plus si vous l’espériez, des recherches annexes seront obligatoires.

Enfin, nous découvrons une autre partie pouvant satisfaire la curiosité du lecteur. Des Interviews sur d’anciens animateurs, des pages par rapport à la place de la femme dans les films de ce studio qui s’avère bien plus importante que chez d’autres monstres de l’animation (Comment ? Non je ne vise pas Disney…), les compositeurs dont Joe Isashi nous font replonger dans l’univers musical existant dans les mondes de Ghibli avant de nous tourner vers ce qui est plus marketing ou visitables tels que le musée Ghibli se trouvant à Mitaka au Japon, ne le cherchez pas en Europe, il n’existe pas ou l’exposition qui a eu lieu, justement, à Paris du 4 octobre 2014 au 1 mars 2015 voire les petits magasins que l’on trouve également au Japon. (Des donguris, plus précisément, qui sont donc des magasins Ghibli ici). Mais ce n’est pas tout, parce que l’ouvrage se termine par ce que certains artistes ont réalisés. Oui, vous allez pouvoir découvrir des fan-arts réalisés par différents artistes et collant aux différents univers du studio, des univers merveilleusement bien retranscrits par ceux ayant dessinés chacune des œuvres que l’on découvre.

Une nouvelle fois, j’ai passé un doux moment lecture qui change de d’habitude. Le studio Ghibli est l’un de ceux que j’apprécie particulièrement, ayant grandit avec certaines de leurs œuvres, et me replonger dans cet univers via ce Mook m’a permis de me rappeler des souvenirs, de me donner envie de me plonger dans l’un ou l’autre des films non vus et de me faire, tout simplement, rêver. Il est agréable au toucher et à la vue, ce qui est un plus, et nous entraîne dans un petit voyage d’apprentissage sur l’un des studios emblématiques à présent. Une belle découverte et un achat que je ne regrette pas du tout. (D’ailleurs, j’ai craqué sur celui de DreamWorks dernièrement… Mon portemonnaie me déteste…)

Et vous les matous, avez-vous lu ce Mook ? Quel Ghibli préférez-vous ?

 

Site de l’éditeurCommander par le siteCommander sur Amazon

Pour ceux qui veulent voir/entendre le concert des 25 ans du studio Ghibli, c’est par ici & pour une musique du Voyage de Chihiro que j’écoute actuellement, par ici.

Les images proviennent du site Ynnis-Edition.

Tag Manga 2019

Coucou les matous, comment allez-vous ? Aujourd’hui, c’est un article assez spécial qui parait sur le blog vu que c’est un Tag Manga créé par Floriano de Parlons Manga pour le tag Manga 2019. C’est Chronique d’un Vagabond qui m’a tagguée et je le remercie, cela m’avait d’ailleurs grandement surprise vu que je ne m’y attendais pas du tout ! Sur ce, je vous laisse avec les questions et vous souhaite une bonne lecture.

Vos genres de mangas préférés ?

« L’idée ici n’est pas de répondre shonen, seinen ou shojo, ça n’a aucun sens, mais de savoir ce que vous préférez parmi les histoires d’aventure, fantasy, SF, sport, comédie, etc … »

Difficile à dire… Je répondrais naturellement la fantasy car c’est ce qui m’attire naturellement que ce soit en manga ou en roman, mais… Au fond je lis de tout, pour le malheur du porte-monnaie ou de l’espace restant dans la maison. Hm… Je vais tabler sur un mélange fantasy et aventure car c’est ce qui m’emporte le plus, même si les comédies et les tranches de vie me font également un bien fou.

Vos trois mangakas préférés ?

Jun Mochizuki, la mangaka de Pandora Hearts et Les Mémoires de Vanitas qui sont deux sagas manga que j’aime énormément (Oui, même si je n’ai pas tout Pandora Hearts dans ma bibliothèque >.< Mais je me rattrape petit à petit) J’aime énormément sa manière de dessiner ses différentes œuvres, de nous emporter dans ses univers et de nous y garder.

En deuxième place… Hm… Arf… Bonne question… Yuu Watase, je dirais, car elle m’a réellement attirée dans son univers avec Fushigi Yugi : La légende de Gembu et c’est elle qui m’aura vraiment fait apprécier les shôjos, me lançant dans ce type de manga. A présent, j’en aurai lu un bon paquet et c’est grâce à Luna que je me suis lancée – de base – dans Fushigi Yugi premier du nom. Oui. Elle a bel et bien sa place dans mes mangakas préférés ♥

Et la troisième… Rah que j’ai du mal à faire ce genre de chose… Quel mangaka s’y trouverait ? Hiromu Arakawa ? Je pense vu qu’avec Yuu Watase c’est la mangaka dont j’ai lu le plus d’œuvres. Je n’hésite que rarement à prendre l’un de ses titres, curieuse de découvrir ce qu’elle aura créé et ce même si j’ai l’impression de retrouver, de part son trait caractéristique, certaines têtes identiques entre les œuvres.

Trois femmes quand j’y regarde d’un peu plus près o_o

Vos trois maisons d’édition préférées ?

Mon trio de maisons d’édition préférées serait :

Komikku qui possède des titres me ravissant tellement lors de mes lectures et réussissant à me toucher d’une manière ou d’une autre. Quelque soit le genre, je n’ai pas encore eu de déception chez eux et je passe toujours de bons moments.

Ki-Oon est la seconde maison d’édition pour laquelle j’ai rarement été déçue d’un titre également dans leur collection et ils ont souvent de très belles surprises.

J’hésite entre Kana et Kazé à la dernière place du podium, ce sont deux maisons d’éditions que j’apprécie particulièrement de part les belles découvertes que j’arrive à faire dans leurs catalogues, des moments passés en compagnie de nombre de leurs titres.

En réalité, j’aurai eu un mal fou à répondre à cette question… Car pour moi, chaque maison d’édition possède une place dans mon cœur au fil des ans, des découvertes et des rencontres dans certains cas.

Un titre fétiche par éditeur ?

« À partir du moment où vous avez lu plus d’une série chez un éditeur vous pouvez l’ajouter à cette question. Parce qu’il n’y a même pas de choix si vous n’en avez lu qu’une seule … »

Akata : Les Nuits d’Aksehir

Delcourt/Tonkam : Fushigi Yugi – La légende de Gembu (Pour Tonkam) et Fruit Basket (pour Delcourt)

Doki Doki : The Rising of The Shield Hero

Glénat : Les Enfants de la Baleine

Kana : Assassination Classroom

Kazé : Le Chant des Souliers Rouges

Ki-Oon : Père et Fils (avec une hésitation par rapport à Beyond The Cloud et Pandora Hearts)

Komikku : Minuscule (même si j’ai hésité avec The Ancient Magus Bride)

Kurokawa : Magi – The Labyrinth of Magic

Nobi Nobi : Flying Witch

Ototo : Beyond Stray Dogs

Panini : Vitamine

Pika : L’Atelier des Sorciers

Soleil : Pray for Love

Taifu Comics : Ikumen After

Une déception en particulier, un titre ou genre qui vous a déçu au fil du temps ? …

 

Yo-Kai Watch qui est devenu réellement redondant à force. C’est dommage parce que même si c’est un manga pour enfant il y avait de quoi faire par rapport à l’univers.

Comment qualifieriez-vous votre année 2018 en manga (achats, lectures, objectifs réalisés ou non, …) ?

Une année assez… Calme ? Ce n’était pas la plus simple IRL, résultat j’ai pris du retard dans un peu tout que ce soit les achats, les lectures ou les chroniques. Je rattrape un peu tout ça à présent, petit à petit !

Vos objectifs pour 2019 en manga (achats, lectures, …) ?

« Même question que la précédente, mais il est ici question des objectifs qu’on s’est fixé pour cette année. »

Pour commencer finir d’acheter tous les Library Wars, les malheureux tomes attendent leurs compatriotes depuis un moment et… Bah je traine, parce qu’il y a toujours un titre qui apparaît par-ci, par-là et qui m’attire… J’aurai pût dire terminer Le Chant des Souliers Rouges, mais ça, c’est fait ! En autre série à finir – mais que j’ai entièrement lue, merci la bibliothèque – ce sont les Pandora Hearts. J’ai réellement adoré ce titre qui m’aura même fait verser des larmes à la toute fin.

Au niveau lecture… Heu… Bonne question ? C’est au gré de mes envies, découvertes, résultat je verrai bien ce qui me tombera entre les pattes et ce qui attirera mon regard au fil des mois et des sorties. Puis, y a quelques personnes qui sont là pour me retenir – ou me tenter – si j’exagère de trop.

Un titre (que vous recommandez) à lire en 2019 ?

Beyond The Clouds ! C’est vraiment l’un des mangas qui m’aura mis des étoiles les pleins les yeux dernièrement en plus de Le Chant des Souliers Rouges et Les Enfants de la Baleine. De quoi ? Il ne fallait en dire qu’un ? Ah bah zut !

Nuance avec la question précédente. Quel titre, parmi tous ceux que vous avez lu, vous recommanderiez à lire cette année ?

 

Magi – The Labyrinth of Magic, j’en parle autant que possible autours de moi. C’est vraiment mon titre coup de cœur depuis que je l’ai débuté, dans lequel je me replonge sans souci.

Un manga que vous souhaiteriez voir sortir en France en 2019 ?

Sinbad no Bouken, mais je peux rêver… C’est toujours dans l’univers de Magi, mais par rapport à l’histoire de Sinbad comme le titre le montre.

Et enfin taguez trois personnes pour faire tourner le tag !

« La dernière question n’en est pas une puisqu’il s’agit de taguer trois personnes qui devrons à leur tour y répondre. Pas de limite de temps pour répondre aux questions du tag, vous le faites quand vous voulez (ou vous ne le faites pas, ce n’est pas une obligation non plus). Vous n’êtes pas non plus obligé de taguer des personnes en retour. »

Hm… Qui pourrais-je tagguer ? Ah j’ai peut-être une idée :

@Rioko-Sakura du blog Les Animes & Co

@Euphox du blog Shiawase

@EspritOtaku du blog Esprit Otaku

@Luna du blog Audreybookoverlife

Voili voilou, j’espère que ça vous aura plût… Je n’ai pas l’habitude de faire des Tag du coup cela se ressent peut-être un peu. Passez une belle soirée les matous !

Assassination Classroom – Avis Général

Coucou les matous, ça fait un moment n’est-ce pas ? J’avais pas mal de choses à faire IRL, entre les stages, la formation, la vie de tous les jours et bien sûr de l’écriture. Je lisais bien sûr, mais notais seulement quelques idées sur un bout de papier et lorsque j’ai voulu m’y remettre… L’ordi a rendu l’âme, purement et simplement faisant qu’il m’en a fallu un nouveau. Heureusement, tout cela s’est bien terminé et je peux réellement m’y remettre, encouragée par certaines personnes.

J’espère que vos fêtes se sont bien passées et que vous avez reçu de beaux cadeaux. Pour ma part, pas mal de lecture à venir dont certains ont pu voir un aperçu sur Instagram – parce que oui, j’ai oublié de tout prendre en photo comme une andouille donc tout n’y est pas – et je m’y lancerai sûrement dans les prochains jours, curieuse comme je suis. Je remercie d’ailleurs Luna pour ses beaux cadeaux ainsi que Maman Neko, ma PAL a bien grandit grâce à vous deux !

/!\ Attention, risque de Spoil /!\

« Assassination Classroom »

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6€85/tomes – Shônen – 192pages/tomes

La classe qui tue !

Une salle de cours, un professeur, des élèves… et des coups de feu !
Les élèves de la classe 3-E du collège de Kunugigaoka sont des assassins en herbe, et leur professeur est leur cible à abattre !
Découvrez le quotidien insolite d’un drôle de professeur et de ses élèves !!

« Les faiblesses et les défauts peuvent parfois devenir des armes. C’est ce que nous avons appris dans notre classe… » Nagisa Shiota ; tome 14

Je vous avais déjà parlé de ce manga sur le blog avec quelques avis disséminés de ci de là en sautant des tomes la plupart du temps pour votre plus grand malheur. J’aurais très bien pu reprendre là où j’étais déjà arrivée pour écrire des articles pour chaque tome sortis, mais actuellement je suis plongée dans d’autres séries et ayant un joli retard à rattraper pour le blog, je me dis qu’un avis général sera déjà très, très bien. Il n’est pas impossible que des articles réapparaissent au fil des relectures, bien entendu, mais ce ne sera pas ma priorité sur le moment. Si vous souhaitez, il y a donc les avis sur les tomes 1, 12, 13 et 14 afin de vous faire un petit avis par rapport à ces tomes-là.

Mais si vous êtes ici, c’est pour connaître mon avis général sur les 21 tomes ayant composé cette série manga des éditions Kana. Débutée en 2013 en Europe, Assassination Classroom a prit fin en août 2018 permettant aux lecteurs de s’immerger dans les avancées de la classe E durant 5 ans tout en s’attachant aux élèves, aux professeurs que l’on a vu évoluer, grandir, s’accomplir. Bien sûr, ce manga a débuté avant d’arriver par chez nous et aura duré 4 ans au Japon, pays l’ayant découvert dans ses balbutiements.

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Yûsei Matsui

Écrit et dessiné par Yûsei Matsui, ce Shônen nous immisce dans la vie d’une classe de collégiens japonais du collège Kunugigaoka que j’ai toujours du mal à écrire sans avoir le nom sous les yeux – qui aura droit à un professeur hors du commun. Nommé Koro-senseï par ses élèves, nous en découvrirons plus sur lui au fil des tomes, des révélations et des tentatives d’assassinats faisant que de simple créature extraterrestre à première vue, il devient un être proche de nous malgré la vie difficile qu’il aura vécue, ses déboires et ce qui aura provoqué ce qu’il est aujourd’hui. Bien entendu, Assassination Classroom ne serait pas tel qu’il est sans ses élèves et les voir évoluer, prendre confiance en eux fait partie de l’œuvre.

Parce que oui, chacun d’eux finira par prendre conscience de ses qualités, de ses points forts, que même s’ils sont considérés comme les « moins que rien » de l’école, que leur classe est celle des « épaves », ils ont autant de forces que l’élite du collège, autant de capacités et qu’il faut tout simplement qu’ils trouvent comment avancer, quels sont leurs cours de prédilections et qu’ils prennent confiance en eux. Ils ont tout autant le droit d’exister que les autres et ils prouveront que des élèves mit de côté peuvent également réaliser de grandes choses. Bien que leur but initial soit de tuer Koro afin d’avoir la récompense, ils finiront – comme nous – par s’attacher à cet être tentaculaire qui leur enseigne tant de choses au fil des jours, des semaines, des mois et prend le temps de leur expliquer lorsqu’ils ne comprennent pas. Chaque personnage est unique et il est possible de s’attacher à l’un ou l’autre, de se retrouver de temps en temps dans l’un d’eux voire de ressentir leurs émotions lorsqu’ils sont heureux, paniqués, se confrontent. Ils vivent, petit à petit, et ne restent pas qu’à l’état d’êtres de papier car c’est devant nous qu’ils passeront de collégiens à adultes. Des adultes ayant vécu de nombreuses aventures, gardés des liens les uns avec les autres, mais également souffert pour des choses identiques.

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Tome 1

Car même si Assassination Classroom est un shônen possédant énormément d’humour, de références à d’autres univers de la japanimation, d’éléments également éducatifs et d’action nous y retrouvons également une dose dramatique. Le drame apparaît, au fil du temps, et ce jusqu’au dénouement, jusqu’au moment où le cœur de certaines personnes – dont le mien – ce sera brisé face à ce qu’il s’est produit. L’histoire a beau avoir quelques moments pouvant sembler légèrement longs, cela ne les empêche pas de s’intégrer dans celle-ci et d’être logique dans la continuité en nous permettant par exemple d’en savoir plus sur tel ou tel personnage. J’ai dévoré chaque tome à sa sortie, le cœur serré lorsque je me suis rendue compte que la fin approchait. Je n’ai d’ailleurs pas été déçue par ce manga par rapport aux révélations, aux événements et aux émotions ressenties.

Par rapport aux dessins, je dois avouer avoir eu un peu de mal au débutlors de ma toute première lecture en faitmais ce « souci » aura rapidement disparu et finalement m’aura même réellement plu tout le long car il restait clair, lisible et permettait en même temps de s’immerger dans les lieux, de reconnaître les références employées dans l’œuvre tout en me touchant car les sentiments se lisaient facilement sur les visages des personnages. Du côté des couvertures, elles sont colorées et représentent Koro-senseï, ses émotions et des décors, ma préférence va à celle du tome 18 ainsi que sur celle du tout dernier volume.

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Koro-Senseï

Un anime, un film d’animation, deux épisodes spéciaux et deux films live existent pour Assassination Classroom. Je n’ai pas tenté les films live, mais les différentes saisons de l’anime collaient réellement bien avec le manga tout comme les openings que j’ai écouté à de nombreuses reprises. Pour le film d’animation, il nous permet de bien voir les liens s’étant créés entre Koro et les élèves de la classe E, mais s’avère surtout être une compilation de l’anime résumant ainsi ce dernier tout en y ajoutant quelques scènes méconnues et originales. Enfin, les épisodes spéciaux nous permettaient pour l’un de découvrir le voyage à Kyoto de la classe E et pour l’autre de voir ce qu’il s’est passé juste avant que Koro rejoigne la classe E tout en découvrant la « rencontre » avec l’un des autres professeurs de cette classe hors du commun.

Assassination Classroom est l’un des mangas que j’ai adoré suivre, découvrir et qui aura réussi à me faire passer par de nombreuses émotions. La joie, la crainte, la tristesse, l’espoir, c’est un peu tout cela Assassination Classroom tout en prenant conscience que chacun d’entre nous possède ses propres forces et que personne ne devrait se sentir inférieur aux autres. J’ai énormément apprécié Karma dès le départ, mais Nagisa est devenu celui que j’ai préféré au fil de son évolution ainsi que Koro-senseï, ce professeur que tout le monde aurait envie d’avoir au fond. Pour les jaquettes, je les ai déjà mentionnées un peu plus haut que ce sont celles des tomes 18 et 21 qui auront eu mon cœur. Mis à part cela… L’arc que j’ai préféré est celui sur le Dieu de la mort qui permettra d’avoir des révélations au fil du temps tout en voyant être mit en œuvre ce que les élèves ont appris au fil de leurs cours.

Et vous les matous, qu’avez-vous pensé de ce manga ? L’avez-vous lu ou regardé ? Quel est votre personnage préféré ? Votre arc préféré ? Aimeriez-vous avoir un professeur comme Koro-senseï ?

Site de l’éditeurExtrait du tome 1

Il est également possible de l’acheter au format Epub, son prix est d’environ 4€99 par tome ce qui fait un total de 104€79. Si vous les achetez au format papier ce total sera de 143€85, pour vous faire une idée.

 

Le Goût d’Emma

Aloha les matous ! Comment allez-vous ? Bien ? Je l’espère en tout cas ! De mon côté, le stage de 40h a prit fin et j’étais triste de quitter l’endroit où j’ai passé d’agréables moments. Un très bon stage remplit d’apprentissages et extrêmement enrichissant !

Aujourd’hui, je vous entraîne dans un titre dont vous avez probablement entendu parler. Le Guide Michelin sera à nos côtés car je vais vous parler…

« Le Goût d’Emma »

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200 pages – 18€ – Roman graphique

Emma a un don, celui du goût. Grâce à la finesse de ses papilles, elle réussit à devenir inspectrice au prestigieux Guide Michelin. Elle réalise son rêve : découvrir les secrets des chefs.

Sa mission est semée d’embûches. On l’envoie sillonner seule les routes de France pour visiter hôtels et restaurants. Elle mange trop, parfois mal, et se heurte au machisme du milieu. Mais guidée par sa passion pour la cuisine et son indépendance farouche, elle vivra une extraordinaire aventure sensuelle et humaine. Cette quête initiatique la conduira même jusqu’au Japon.

Inspiré de la véritable histoire d’une des premières femmes inspectrices au Guide Michelin, Le Goût d’Emma dévoile les coulisses de la gastronomie.

Ce roman graphique est le fruit du travail de trois femmes : deux auteures françaises, Emmanuelle Maisonneuve et Julia Pavlowitch, et une dessinatrice japonaise, Kan Takahama.

Le Goût d’Emma a fait l’objet d’une publication inédite au Japon dans le prestigieux hebdomadaire Morning puis chez l’éditeur tokyoïte Kodansha, sous forme de manga.

Le Goût d’Emma nous fait suivre Emma alors qu’elle entre au guide Michelin et sillonnera les routes de France pour visiter des hôtels et des restaurants où elle goûtera différents plats. Emma se rendra rapidement compte du machisme présent dans le milieu, au début, et sera guidée par sa passion pour la cuisine et son indépendance afin de faire de jolies découvertes.

Ce roman graphique – Même si certains le classent dans les mangas, oui, oui est inspirée de l’histoire d’une des toute première femmes inspectrice au Guide Michelin, ce guide de renom permettant à des restaurants et hôtels d’avoir leurs étoiles. Et je dois avouer que je suis passée seulement trois fois devant avant de craquer tant ce titre m’intriguait et me donnait envie… Je dois dire que je ne connais pas énormément de choses sur le Guide Michelin, à l’origine, et que ce fut une découverte radicale. Parce que oui, je ne pensais pas qu’il était essentiellement masculin au départ. Cela peut sembler naïf, mais j’ai toujours cru qu’il y avait quelques femmes dans les personnes sillonnant les routes et lors de ma lecture je me suis rendue compte que ce n’était pas le cas. Emma brise d’une certaine manière les codes et montrera qu’elle est tout aussi capable qu’eux.

Pour ceux qui douterait de la véracité des faits présentés, il faut savoir qu’Emmanuelle Maisonneuve – l’une des co-auteures de Le Goût d’Emma avec Julia Pavlowitch – est la dénommée Emma de l’œuvre. Comme sa représentation du roman graphique, elle a travaillé auprès de Michel Bras et Alain Ducasse – deux chefs cuisiniers – tout en rencontrant également Alain Passard. Ces rencontres seront déterminantes pour la jeune femme, tout comme pour notre héroïne et lui permettront de forger son palais… Ce palais qui sera son atout lors de ses voyages pour le Guide Michelin et sa plus grande force. Et j’ai été ravie de la découvrir à travers l’héroïne !

Une héroïne qui sait ce qu’elle veut malgré les difficultés, qui avance et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Les différentes rencontre qu’Emma fera, au fil des pages, des jours et des mois lui permettront d’évoluer, de voir vers quel goût va sa préférence. Un certain voyage vers le pays du soleil levant l’aidera en ce sens, lui faisant réaliser ce qui est réellement important dans les plats. Est-ce tout ce qui est en plus ou l’aliment lui-même ? Peut-être le savez-vous déjà, sinon vous le découvrirez en tournant les pages de ce roman graphique.

Pour ce qui est de l’histoire réalisée par Emmanuelle Maisonneuve et Julia Pavlowitch, elle est logique et je voyais sans difficulté que les deux femmes savaient de quoi elles parlaient. L’une étant la source même du roman biographique et l’autre utilisant son bagage de journalise gastronomique pour écrire Le Goût d’Emma, le roman biographique savait jusqu’où il irait, ce qu’il allait raconter et jusqu’à quel point. Voir l’évolution d’Emma a été un ravissement et voir la manière dont elle se comporte donne envie de la rencontrer, de discuter avec elle.

Les illustrations de l’œuvre sont réalisées par Kan Takahama et j’ai été fascinée par celles-ci, par les détails, les couleurs et chaque chapitre fut un véritable régal, un moment de bonheur. Les plats étaient peut-être un peu trop lisses, mais reconnaissables entre mille malgré tout et donnaient réellement envie de les goûter, de les savourer. Chacun des personnages rencontrés avait son propre style, son faciès et ses traits faisant que je ne me suis jamais demandée qui était qui. Lors du voyage d’Emma, j’avais l’impression d’être avec elle et notre héroïne m’a encore plus donné envie de me rendre dans ce pays lointain. Un jour j’irai… Même si ce sera dans très longtemps. Je suis également curieuse de découvrir ses autres œuvres dont L’envol du papillon qui m’intriguait déjà depuis un moment.

Ce trio se marie merveilleusement bien pour donner naissance à l’œuvre que j’avais dans les mains, ce roman graphique que je ne désirais pas quitter et les Arènes BD ont fait du bon travail par rapport à l’édition de ce One Shot qui nous entraîne dans ce monde peut-être pas si connu que ça au final. Le papier était épais, le roman graphique en lui-même avait également un certain poids et sa taille le rendait repérable sans difficulté parmi les différents ouvrages présents sur ma table de nuit. La jaquette nous montre Emma avec un plat devant elle ce qui nous indique ce que nous aurons durant notre lecture. Notre héroïne, de la cuisine, des découvertes. Que demander de plus ?

Je pense que vous aurez comprit que j’ai passé un très bon moment dans ce roman graphique où le plaisir de la table apparaît, donne envie de se plonger dans quelque chose qui fera vibrer nos papillesdu moins les miennes – et je ne regrette pas l’acquisition de Le Goût d’Emma que je relirai à coup sûr prochainement afin de m’y replonger. On réfléchit sur la nature même des plats, sur ce que l’on recherche lorsque l’on mange quelque chose… Faut-il que ce soit complexe ou ressentir le vrai goût des aliments est-il suffisant ? Cela varie en fonction de chacun, de nos palais, de nos envies du moment. Un rien peut modifier nos perceptions et j’apprécie ce que Le Goût d’Emma m’a apprit par rapport à tout ça ainsi que sur les éléments importants pour le Guide Michelin. Un guide qui m’aura surprise tout le long et ouvert les yeux également. Sortir des sentiers battus n’est pas toujours un mal en soi et peut réserver de très belles surprises !

Et vous les matous, connaissez-vous ce titre ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Comptez-vous le lire ?

Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu – Tome 1

Aloha les matous, comment allez-vous ? Pour ma part, j’étais exténuée pour diverses raisons mais cela va mieux à présent… Disons que j’étais au point où ma fatigue me faisait voir flou, pas le plus pratique n’est-ce pas ? Il n’y a pas eu de « Petit journal nekoien » pour diverses raisons, la principale étant que je ne savais pas trop quoi vous dire et que cela aurait un peu tourné en rond ces dernières semaines. J’en suis navrée.

Aujourd’hui, je vous entraîne à Mugi afin que l’on déguste tranquillement un bento. Il aurait dû paraître fin du mois passé, mais suite à divers événements ce ne fut pas possible. Mais le voici tout de même. J’espère que vous êtes prêt à vous régaler en compagnie de Yuzu !

« Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu »

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7€90 – Seinen – 192 pages

Mugi est une petite ville verdoyante, calme et paisible, bordée par une mer tranquille. Dans cette jolie bourgade, vit une fillette qui a ouvert un magasin de bento, des plats à emporter. Elle s’appelle Yuzu, elle a de l’énergie à revendre et surtout, elle sait toujours trouver comment remonter le moral de ses clients. Quelques ingrédients et beaucoup d’amour… c’est prêt !

Bon appétit !

L’un des cadeaux de ma mère pour mon anniversaire de cette année fût le diptyque Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu que je vais couper en Le bento de Yuzu ou YuzuBento parce que c’est fichtrement long comme titre quand même ! J’ai lu les 2 tomes à la suite, mais je vous parle ici du tout premier qui fait un bien fou.

Et oui, le titre n’est pas du tout un attrape-nigaud et nous montre réellement dans quoi nous allons entrer. Yuzu est une fillette vendant des bento dans la maison de sa grand-mère devenue, de ce fait, un petit magasin dans la douce ville de Mugi où elle vit.

Comment dire que j’ai réellement fondu devant la petite Yuzu ? Tout le long de ce premier volume elle est juste a-d-o-r-a-b-l-e et ses petits plats donnent vraiment envie. Les personnages que l’on rencontre sont très souvent de passage bien que ce ne soit pas à chaque fois le cas et nous permettent de nous rendre compte des tracas pouvant toucher chaque personne. Certains d’entre eux peuvent résonner en nous sans difficulté ou rappeler quelques souvenirs pouvant nous permettre de nous  rendre compte de ce que l’on a déjà fait, des personnes nous entourant et de notre avancée.

Chaque chapitre nous fait face à une nouvelle thématique, un nouveau petit souci et nous ramène vers un moment heureux du personnage. Le bonheur est dans les petites choses, les éléments les plus simples et Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu nous le rappelle bien avec sa douceur et ses chapitres réellement mignons. Les personnages possèdent également tous leurs tempéraments, leurs passés et nous les découvrons tel des personnes qui seraient réellement autours de nous. L’une de nos voisines peut être extrêmement timide, un autre avoir du mal à dire ce qu’il pense, etc… Et cela les rend touchants, humains et proche de nous.

Pour ce qui est des illustrations j’avoue avoir été agréablement surprise au début, les décors m’ont stupéfaites lorsque je l’ai ouvert la première fois et il m’arrive encore d’ouvrir la première page du tome 1 afin de me perdre dans ce paysage, d’observer de loin Yuzu et Cookie que l’on ne connaissait pas encore à ce moment là et que je suis ravie d’avoir découverte au fil des préparations de bento et des rencontres. Par rapport aux protagonistes, ils peuvent sembler assez ronds aux premiers abords, mais cela ne choque pas du tout durant la lecture étant donné que l’on suit une fillette de plus ou moins 4 ans si je ne me trompe pas (moi et les âges des personnages… C’est un enfant, na !) et que les adultes sont tout à fait reconnaissables.

L’édition, réalisée par Nobi-Nobi, est agréable à tenir en main ainsi que dans le tournage de pages. Je n’ai pas eu de souci avec l’encre dans ce tome nous en reparlerons dans le tome 2 celle-ci restant toute sage à sa place et sans disparaître comme par magie. Pour ce qui est du papier, je ne l’ai pas trouvé trop fin, disons que la plante à l’extérieur avait des feuilles bien plus fines et coupantes que les pages du manga, ce qui évitait de voir la suite d’un coup d’œil. Pour ce qui est de la traduction, je n’ai pas vu de boulettes de riz durant la lecture et ce même dans les recettes à la fin. Ces dernières donnent réellement envie d’être réalisées, goûtées et le papier utilisé les mets vraiment en valeur à mes yeux.

Que dire de plus sur Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu mis à part que ce premier volume nous met dans le bain. Un bain remplit de délicatesse, de joie enfantine, de retour dans des souvenirs heureux nous permettant de prendre conscience de nombreuses choses et de nourritures semblant réellement délicieuses. Ayant lu le deuxième volume dans la foulée, je peux seulement dire que je classe ce diptyque dans mes coups de cœur de l’année, mais je n’en dirai pas plus jusqu’à ce que j’ai parlé de ce dernier. Ce manga fût une douce surprise et je remercie Maman Neko pour la découverte de ce titre tout mignon.

Le bonheur c'est simple comme un bento de Yuzu - Tome 1

Et vous les matous, connaissez-vous ce titre ? Comptez-vous l’essayer ? Qu’en avez-vous pensé si c’est vous l’avez lu ? Une recette vous intéresse ?

Petite info nekoïenne : La ville de Mugi existe réellement au Japon, c’est un bourg de la préfecture de Tokushima qui possède un port. Je ne saurai pas en dire plus actuellement, mais je me dis que cela devrait être chouette de visiter ce lieu lors d’une visite au Japon.

Ikumen After – Tome 2

Coucou les matous ! Comment allez-vous ? La météo est assez changeante en ce moment et les allergènes trainent gentiment dans l’air, pourtant dès qu’un petit rayon de soleil se montre je ne peux m’empêcher d’observer l’extérieur. Hm ? Ah oui vous avez droit à deux articles aujourd’hui

J’avais découvert le titre lors de la Retro MIA et, de ce fait, j’avais hâte de continuer l’aventure en compagnie de ce petit duo (ou quatuor si on prend les petits bouts en compte). C’est chose faite depuis la MIA étant partie avec dès le début de la convention ainsi qu’avec Qualia Under The Snow et No Game No Life. Je suis réellement ravie d’avoir écouté les conseils du stand et d’avoir lu entièrement ce petit titre. Prêt ? On y va !

« Ikumen After »

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8€99 – Yaoi – 164 pages

Trois jours se sont écoulés depuis le baiser de Kentarô et monsieur Asakura. Ils continuent à se voir, mais tandis que Kentarô voudrait bien sûr aller plus loin, monsieur Asakura ne se remet toujours pas du trouble provoqué par l’incident. C’est alors qu’un incendie ravage la maison de Kentarô. Monsieur Asakura décide donc de l’aider en lui proposant de venir vivre chez lui pour un temps.

Je vous avais déjà parlé du tome 1 il y a quelque temps de cela et à présent, ayant enfin lu le deuxième volume, je peux vous parler du tome final de cette courte série qui… Aura une suite ! Et oui, Kazuma Kodaka réalise Ikumen After +A qui sera donc la suite de ce que nous avions déjà connu avec Ikumen After. Plus qu’à espérer voir cette suite arriver dans nos contrées !

Nous retrouvons Kentarô et monsieur Asakura pour la suite de leur aventure en compagnie des deux bouts de chou totalement adorables et remplit de choupitude (Je sais, ce mot n’existe pas, enfin je crois). Cette fois, un incendie fera en sorte que Kentarô et son fils perdent leur maison et doivent trouver un nouveau lieu de vie ce qui permettra à Monsieur Asakura de leur venir en aide. Pourtant tout ne sera pas simple, même s’ils vivent sous le même toit…

Dans ce dernier volume, nous en apprenons plus sur le passé et l’un des boulots effectués par Kentarô dans le dit passé. De plus, la relation entre nos deux personnages avance tout en gardant cette délicatesse présente dans le premier volume, mais en ajoutant d’autres sentiments. La jalousie, par exemple, pointe le bout de son nez lors d’un certain événement tout comme l’entraide. J’ai vraiment apprécié voir l’évolution entre eux, les doutes, mais également l’attachement qui est également présent entre les enfants. Haru reste de bon conseil pour Kentarô et est celui qui observe le plus les deux parents (et les parents tout court en fait) On voit bien que celui s’occupant de la maternelle tient aux enfants et bien entendu à ses amis.

Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, elle ne fait pas de surplace et avance vers sa finalité première. Bien sûr, nous nous doutons de la fin, mais la voir prendre forme et découvrir les petites embûches font énormément je trouve tout en rajoutant du réalisme. Je ne me suis pas ennuyée durant la lecture et j’étais ravie lorsque la fin est apparue dans toute sa délicatesse. Les enfants me rendaient souvent le sourire également et je me sentais mal, tout comme l’un d’eux, à un moment donné. La romance présente dans ce manga est réellement belle, bien écrite et avance à son rythme bien que ce dernier puisse sembler classique aux adeptes de lecture purement romantique.

Les émotions sont réellement bien retranscrites tout le long que ce soit dans les dialogues ou les réactions voire même sur les traits des visages. Les dessins font réellement un bon travail par rapport à cela tout en gardant leur douceur (j’utilise beaucoup ce mot dis donc oo) et leur propre cachet. La traduction de Nicolas Pujol également nous donne le ton, nous fait ressentir les sentiments présents et nous donne envie de continuer, de savourer chaque instant de bonheur présent au fil des pages.

Du côté de l’édition en elle-même, je n’ai eu aucun souci. Comme dit plus haut la traduction était réellement dans le ton de l’œuvre et donnait envie de savoir la suite en savourant le manga tel un petit bonbon. Pour le reste, le manga en lui-même était assez souple – plus que Qualia Under The Snow même si c’est logique au fond, mais ça vous le verrez dans l’avis sur le titre – et prenant au point de ne pas voir le temps passer. L’encre est sagement restée sur le papier sans baver sur le reste de la page tout en gardant les trames présentes qui ajoutaient également à la douceur du titre.

Et oui, vous l’aurez comprit j’ai hâte de découvrir Ikumen After +A afin de savoir ce que nous réservera cette suite, quant au titre initial dont je vous ai parlé aujourd’hui ainsi qu’auparavant il m’aura réellement attendrie tout le long, fait du bien et passer un très bon moment en compagnie des personnages, de ceux que l’on rencontre. Une douce et belle surprise que ce diptyque que je recommande sans aucune difficulté !

Ikumen After - Tome 2

Et vous les matous, avez-vous lu ce titre ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous hâte qu’Ikumen After +A sorte ?

Site de l’éditeur

Le petit détour par la bibliothèque…

Hey les matous ! Comment allez-vous en ce mardi 10 avril ? Il fait un peu plus gris que les jours passés cette fois-ci… J’espère qu’il n’y aura pas d’orage ou, s’il y en a un, qu’il ne sera pas trop violent. Vous vous demandez sûrement dans quoi je vous embarque cette fois-ci et vous avez bien raison, pourtant la réponse est toute simple : « A la bibliothèque ».

Oui, ce lieu où l’on peut découvrir des trésors littéraires et des titres parfois totalement inconnus. Cela fait depuis le début de l’année que je m’y rends – que je me suis fait une carte surtout – et comme vous vous en doutez j’emprunte quelques petits titres par-ci, par-là. Je ne vous ai pas parlé des tout premiers comme j’étais encore absente, mais nous allons rattraper gentiment le retard ici.

Cet article paraîtra toutes les 3 semaines, lorsque je fais un roulement dans mes emprunts en fait, et vous parlera brièvement des titres empruntés. Allez, on est partit les matous !

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Amanchu !Tome 1 à 5J’avais souvent entendu parler d’Amanchu ! et certains me l’avaient même conseillé si mes souvenirs sont bons. L’ayant vu à la bibliothèque, il fut l’un des premiers titres à me suivre et je ne regrette pas du tout. C’est vraiment frais, agréable à suivre, amusant et je me suis vraiment bien amusée en compagnie de nos personnages tout en apprenant d’innombrables choses sur la plongée sous-marine. Si j’en ai la possibilité, je pense bien que j’irai acquérir la série petit à petit dans le futur 🙂

Les 100Tomes 1 & 2 – Je n’ai pas encore lu le tome 3 de Les 100, ce dernier étant souvent emprunté on dirait mais dès que j’en aurai la possibilité je m’y attellerai. La majeure partie d’entrevous connait sûrement la série du même nom (ou The 100) et je ne l’ai découverte qu’après lecture des deux volumes pour ma part. Une agréable découverte pour laquelle je n’étais pas sûre d’accrocher au départ. J’ai juste dû m’habituer au changement de personnages (ou point de vue) au début et j’avoue avoir eu plus de simplicité avec Clarke pour le coup même si toutes ses réactions n’étaient pas parfaites loin de là. De ce que j’ai comprit, un volume égal une saison et je reste curieuse de voir la suite des aventures de nos personnages envoyés sur Terre.

PoisonTome 1Poison est le premier tome d’une trilogie dans laquelle nous retrouvons également Charme et Beauté. Les contes y sont revisités et dans ce premier volume c’était celui de Blanche-Neige qui n’est absolument plus la petite princesse adorable dépeinte par Disney sur le coup. L’histoire en elle-même nous met principalement du côté de la belle-mère qui possède ici un prénom et que l’on découvre d’une façon nouvelle. J’ai malheureusement trouvé son changement de réaction, à un moment de l’histoire, bien trop radicale alors que je l’appréciais – Oui, oui, vous avez bien lu – au début du roman. Ce qui m’a le plus surprise restera la fin de ce volume car je ne m’attendais absolument pas à ça et j’étais triste pour Blanche-Neige justement… Je me demande si on la revoit ainsi que le Prince (pas charmant) dans les tomes suivants…

La Pâtisserie BlissTome 1 à 3 – Une série que j’ai lue entièrement et que j’ai même recommandé à une amie dans sa longue liste de titres qui pourraient lui plaire… Bon j’ai un peu exagéré sur la taille de la dite liste, mais ce n’est pas grave. J’ai bien aimé suivre Rosemary durant les trois volumes de cette aventure magicoculinaire et les pâtisseries présentes me donnaient bien envie. Certes, certains passages peuvent sembler niais, mais cela n’empêche pas cette courte série d’avoir réussi à retenir mon attention. Durant le dernier tome, nous voyons peu la tante Lili par contre nous en entendons parler et j’ai bien aimé la finalité rappelant le début de ce tome 3 d’une manière bien plus joyeuse. Une douce découverte !

NanaTome 1 & 2 – De quoi ? Oui, vous connaissez sûrement Nana vu que c’est un titre connu. Pour ma part, j’avais surtout regardé l’anime il y a… Pfiou plusieurs années maintenant. Résultat, dès que j’ai pu lire les 5 tomes présents à la bibliothèque d’Amanchu ! je me suis lancée sur Nana que je compte bien continuer (Que je continue… Mais chut ça vous ne deviez le savoir que dans 3 semaines xD) Les deux Nana s’opposent merveilleusement bien et se complètent également, j’ai vraiment adoré découvrir l’avant rencontre de nos demoiselles et voir la manière dont elles emménagent ensemble ainsi que leurs relations avec autrui. Chacun à se manière d’être, sa propre profondeur et ses sentiments. J’ai également envie de réentendre les OST et musiques de l’anime tout d’un coup ♥

Le Gourmet SolitaireOne ShotTrouvé par hasard en regardant ce avec quoi je pourrais bien repartir le mois passé, je l’ai vu sur une étagère qui était un peu plus vide que d’habitude. Curieuse, je l’ai rapidement feuilleté avant de l’ajouter au stock rendu aujourd’hui (stock qui était composé des deux premiers tomes de Nana et du tome 3 de La Pâtisserie Bliss) Je dois avouer que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et que je n’avais jamais lu de titres de Jiro Tanigushi auparavant. Résultat, c’était de la totale découverte qui m’a fait plonger à la rencontre du personnage que nous suivons tout au long de ce One Shot dans divers coins de restaurations. Son état d’esprit, ses tentatives dans les « restaurants », tout est retranscrit au fil des pages et bien qu’il m’ait fallut – une nouvelle fois – un temps pour m’acclimater à sa manière de faire, je ne me suis pas rendue compte du temps qui passait et de la vitesse à laquelle je tournais les pages. A la fin, je me suis même dit « C’est déjà fini ? » Résultat des courses, je tenterai bien un autre titre de l’auteur !

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Pfiou… Sur le coup ça en aura fait pas mal… La prochaine fois, vous n’aurez que 3 titres différents normalement à moins que je m’y rendre à nouveau et que je lise sur place vu que cela m’arrive de temps en temps. Je ne sais pas comment vous aurez trouvé cet article qui regroupe mes petits emprunts, mais j’espère qu’il vous aura plût et vous aura fait découvrir quelques titres. Après tout, on ne sait jamais ! Je vous remercie également de l’avoir lu et ajoute que, normalement, la prochaine fois il y aura une photo des emprunts… Je dois avouer avoir totalement oublié la dernière fois.

Je vous souhaite une douce ainsi qu’agréable journée !

Avez-vous lu certains de ces titres ? Qu’en avez-vous pensé ? En avez-vous à conseiller ?