Assassination Classroom – Avis Général

Coucou les matous, ça fait un moment n’est-ce pas ? J’avais pas mal de choses à faire IRL, entre les stages, la formation, la vie de tous les jours et bien sûr de l’écriture. Je lisais bien sûr, mais notais seulement quelques idées sur un bout de papier et lorsque j’ai voulu m’y remettre… L’ordi a rendu l’âme, purement et simplement faisant qu’il m’en a fallu un nouveau. Heureusement, tout cela s’est bien terminé et je peux réellement m’y remettre, encouragée par certaines personnes.

J’espère que vos fêtes se sont bien passées et que vous avez reçu de beaux cadeaux. Pour ma part, pas mal de lecture à venir dont certains ont pu voir un aperçu sur Instagram – parce que oui, j’ai oublié de tout prendre en photo comme une andouille donc tout n’y est pas – et je m’y lancerai sûrement dans les prochains jours, curieuse comme je suis. Je remercie d’ailleurs Luna pour ses beaux cadeaux ainsi que Maman Neko, ma PAL a bien grandit grâce à vous deux !

/!\ Attention, risque de Spoil /!\

« Assassination Classroom »

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6€85/tomes – Shônen – 192pages/tomes

La classe qui tue !

Une salle de cours, un professeur, des élèves… et des coups de feu !
Les élèves de la classe 3-E du collège de Kunugigaoka sont des assassins en herbe, et leur professeur est leur cible à abattre !
Découvrez le quotidien insolite d’un drôle de professeur et de ses élèves !!

« Les faiblesses et les défauts peuvent parfois devenir des armes. C’est ce que nous avons appris dans notre classe… » Nagisa Shiota ; tome 14

Je vous avais déjà parlé de ce manga sur le blog avec quelques avis disséminés de ci de là en sautant des tomes la plupart du temps pour votre plus grand malheur. J’aurais très bien pu reprendre là où j’étais déjà arrivée pour écrire des articles pour chaque tome sortis, mais actuellement je suis plongée dans d’autres séries et ayant un joli retard à rattraper pour le blog, je me dis qu’un avis général sera déjà très, très bien. Il n’est pas impossible que des articles réapparaissent au fil des relectures, bien entendu, mais ce ne sera pas ma priorité sur le moment. Si vous souhaitez, il y a donc les avis sur les tomes 1, 12, 13 et 14 afin de vous faire un petit avis par rapport à ces tomes-là.

Mais si vous êtes ici, c’est pour connaître mon avis général sur les 21 tomes ayant composé cette série manga des éditions Kana. Débutée en 2013 en Europe, Assassination Classroom a prit fin en août 2018 permettant aux lecteurs de s’immerger dans les avancées de la classe E durant 5 ans tout en s’attachant aux élèves, aux professeurs que l’on a vu évoluer, grandir, s’accomplir. Bien sûr, ce manga a débuté avant d’arriver par chez nous et aura duré 4 ans au Japon, pays l’ayant découvert dans ses balbutiements.

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Yûsei Matsui

Écrit et dessiné par Yûsei Matsui, ce Shônen nous immisce dans la vie d’une classe de collégiens japonais du collège Kunugigaoka que j’ai toujours du mal à écrire sans avoir le nom sous les yeux – qui aura droit à un professeur hors du commun. Nommé Koro-senseï par ses élèves, nous en découvrirons plus sur lui au fil des tomes, des révélations et des tentatives d’assassinats faisant que de simple créature extraterrestre à première vue, il devient un être proche de nous malgré la vie difficile qu’il aura vécue, ses déboires et ce qui aura provoqué ce qu’il est aujourd’hui. Bien entendu, Assassination Classroom ne serait pas tel qu’il est sans ses élèves et les voir évoluer, prendre confiance en eux fait partie de l’œuvre.

Parce que oui, chacun d’eux finira par prendre conscience de ses qualités, de ses points forts, que même s’ils sont considérés comme les « moins que rien » de l’école, que leur classe est celle des « épaves », ils ont autant de forces que l’élite du collège, autant de capacités et qu’il faut tout simplement qu’ils trouvent comment avancer, quels sont leurs cours de prédilections et qu’ils prennent confiance en eux. Ils ont tout autant le droit d’exister que les autres et ils prouveront que des élèves mit de côté peuvent également réaliser de grandes choses. Bien que leur but initial soit de tuer Koro afin d’avoir la récompense, ils finiront – comme nous – par s’attacher à cet être tentaculaire qui leur enseigne tant de choses au fil des jours, des semaines, des mois et prend le temps de leur expliquer lorsqu’ils ne comprennent pas. Chaque personnage est unique et il est possible de s’attacher à l’un ou l’autre, de se retrouver de temps en temps dans l’un d’eux voire de ressentir leurs émotions lorsqu’ils sont heureux, paniqués, se confrontent. Ils vivent, petit à petit, et ne restent pas qu’à l’état d’êtres de papier car c’est devant nous qu’ils passeront de collégiens à adultes. Des adultes ayant vécu de nombreuses aventures, gardés des liens les uns avec les autres, mais également souffert pour des choses identiques.

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Tome 1

Car même si Assassination Classroom est un shônen possédant énormément d’humour, de références à d’autres univers de la japanimation, d’éléments également éducatifs et d’action nous y retrouvons également une dose dramatique. Le drame apparaît, au fil du temps, et ce jusqu’au dénouement, jusqu’au moment où le cœur de certaines personnes – dont le mien – ce sera brisé face à ce qu’il s’est produit. L’histoire a beau avoir quelques moments pouvant sembler légèrement longs, cela ne les empêche pas de s’intégrer dans celle-ci et d’être logique dans la continuité en nous permettant par exemple d’en savoir plus sur tel ou tel personnage. J’ai dévoré chaque tome à sa sortie, le cœur serré lorsque je me suis rendue compte que la fin approchait. Je n’ai d’ailleurs pas été déçue par ce manga par rapport aux révélations, aux événements et aux émotions ressenties.

Par rapport aux dessins, je dois avouer avoir eu un peu de mal au débutlors de ma toute première lecture en faitmais ce « souci » aura rapidement disparu et finalement m’aura même réellement plu tout le long car il restait clair, lisible et permettait en même temps de s’immerger dans les lieux, de reconnaître les références employées dans l’œuvre tout en me touchant car les sentiments se lisaient facilement sur les visages des personnages. Du côté des couvertures, elles sont colorées et représentent Koro-senseï, ses émotions et des décors, ma préférence va à celle du tome 18 ainsi que sur celle du tout dernier volume.

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Koro-Senseï

Un anime, un film d’animation, deux épisodes spéciaux et deux films live existent pour Assassination Classroom. Je n’ai pas tenté les films live, mais les différentes saisons de l’anime collaient réellement bien avec le manga tout comme les openings que j’ai écouté à de nombreuses reprises. Pour le film d’animation, il nous permet de bien voir les liens s’étant créés entre Koro et les élèves de la classe E, mais s’avère surtout être une compilation de l’anime résumant ainsi ce dernier tout en y ajoutant quelques scènes méconnues et originales. Enfin, les épisodes spéciaux nous permettaient pour l’un de découvrir le voyage à Kyoto de la classe E et pour l’autre de voir ce qu’il s’est passé juste avant que Koro rejoigne la classe E tout en découvrant la « rencontre » avec l’un des autres professeurs de cette classe hors du commun.

Assassination Classroom est l’un des mangas que j’ai adoré suivre, découvrir et qui aura réussi à me faire passer par de nombreuses émotions. La joie, la crainte, la tristesse, l’espoir, c’est un peu tout cela Assassination Classroom tout en prenant conscience que chacun d’entre nous possède ses propres forces et que personne ne devrait se sentir inférieur aux autres. J’ai énormément apprécié Karma dès le départ, mais Nagisa est devenu celui que j’ai préféré au fil de son évolution ainsi que Koro-senseï, ce professeur que tout le monde aurait envie d’avoir au fond. Pour les jaquettes, je les ai déjà mentionnées un peu plus haut que ce sont celles des tomes 18 et 21 qui auront eu mon cœur. Mis à part cela… L’arc que j’ai préféré est celui sur le Dieu de la mort qui permettra d’avoir des révélations au fil du temps tout en voyant être mit en œuvre ce que les élèves ont appris au fil de leurs cours.

Et vous les matous, qu’avez-vous pensé de ce manga ? L’avez-vous lu ou regardé ? Quel est votre personnage préféré ? Votre arc préféré ? Aimeriez-vous avoir un professeur comme Koro-senseï ?

Site de l’éditeurExtrait du tome 1

Il est également possible de l’acheter au format Epub, son prix est d’environ 4€99 par tome ce qui fait un total de 104€79. Si vous les achetez au format papier ce total sera de 143€85, pour vous faire une idée.

 

Kuroko’s Basket – Avis Général

Hey les p’tits matous ! Envie de bouger aujourd’hui ? Super ! Alors partons sur le terrain de basket le plus proche en compagnie de Kuroko et des membres de la Génération des Miracles. Vous voyez sur quoi portera cet avis général ? Yeah, c’est bien sur…

 

« Kuroko’s Basket »

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6€79 – Shônen – 192 pages

 

Le club de basket du collège Teikô, possédait une équipe incroyablement forte, avec plus de cent membres et vainqueur de trois championnats. Parmi leur brillants joueurs, un groupe de cinq prodiges était connu sous le nom de « Génération des Miracles« . Cependant, il y avait une étrange rumeur concernant la génération des miracles. Bien qu’inconnu et en dehors des archives, il y avait un joueur supplémentaire reconnu par les cinq prodiges. Un sixième joueur fantôme…

C’est la rentrée au club de basket-ball du lycée Seirin et cette année, deux recrues se démarquent… D’un côté, l’impulsif Kagami Taiga, revenu des États-Unis où il a appris le basket . De l’autre, le chétif et très effacé Kuroko Tetsuya dont on dit qu’il aurait fait partie de l’équipe de basket du collège Teikô, la légendaire “Génération Miracle” ! Et si ces deux joueurs que tout oppose étaient amenés à se compléter à merveille sur le terrain ?

« […] Une ombre devient plus sombre si la lumière est plus forte. Et ça met le blanc de la lumière en valeur. » Kuroko Tetsuya

Présent aux éditions Kazé, il comptabilise 30 tomes et c’est terminé cette année. Ce Shônen manga est également appelé « Kuroko no Basket » ou, par certaines personnes, « Le basket de Kuroko ». Autant tout mettre, sinon j’en connais qui vont ronchonner. Vu le titre et mon entrée en la matière vous vous doutez certainement du sujet principal de ce manga qui est… Le basket ! (J’allais dire les corbeilles de fruits pour vous ennuyer…) Il est écrit et dessiné par Tadatoshi Fujimaki. Une suite existe sous le nom de « Kuroko Extra Game », mais ce n’est pas encore le moment d’en parler.

page02-03L’histoire se centre sur Kuroko Tetsuya – alias Tetsu – ancien membre de la célèbre Génération des Miracles – La Kiseki no Sedai pour ceux qui préfèrent – et passeur fantôme ayant la capacité de se faire oublier en moins d’une seconde. A ses côtés évoluera Kagami Taïga, ce dernier venant des États-Unis et désirant pratiquer le sport qu’il préfère au Japon. Tout les oppose et pourtant, ils finiront par sympathiser au point de former une paire d’exception.

Autours de ces deux personnages se trouve également l’équipe de Seirin, celle qui permettra à nos deux héros de devenir plus fort, d’apprendre de leurs échecs, de se relever et… Bah de repartir sur le terrain pour réussir à vaincre l’équipe les ayant mit au tapis. Face à eux, la Génération des Miracles qui c’est séparée et se trouve dans des clubs – et donc des lycées – différents. Chacun d’entre eux possède son point fort, sa « capacité ».

« Le seul qui peut me battre, c’est moi-même » Aomine Daiki

Car oui, si vous vous attendiez à du basket classique passez votre chemin et tournez-vous plutôt vers Slam Dunk dans ce cas là. Kuroko’s Basket permet à ses personnages d’avoir des capacités utiles sur un terrain tels que les passes de Tetsu’, la technique de copie de Kise ou la Zone ainsi que plein d’autres, mais toutes les énoncés risque d’être compliqué. Ces techniques permettent de donner un plus aux matchs, les rendant plus intenses, plus incertains – car non Seirin ne l’emporte pas tout le temps… Certes, parfois on se pose la question « Mais comment ont-ils fait ?! » – et surtout intéressants lorsque l’on veut savoir qui sait faire quoi. Je ne suis pas la seule tout de même ?

En plus des matchs, nous avons droits aux camps d’entraînement et aux entraînements en eux-mêmes ainsi qu’à certaines scènes en extérieur ou se déroulant durant les cours. Parce que oui, ils vont en cours et ne passent pas leurs journées à courir un ballon rebondissant devant eux. On découvre ainsi quelques personnages cohabitant avec eux, leurs vies de tous les jours et leurs comportements en cours. Les examens sont également de la partie avec un petit enjeu pour ceux les échouant… Parce que même si on est doué en sport, il faut quand même avoir – au minimum – la moyenne !

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Je dois avouer que j’avais déjà vu l’anime qui me donnait franchement envie de jouer au basket, je connaissais donc déjà l’histoire avant de débuter le manga. Par contre, j’ai été ravie de retrouver les différents personnages même si j’avais du mal avec les dessins au début (A contrario, j’ai eu beaucoup plus facile avec ceux d’Haikyû !! Les as du volley) mais au fil des tomes j’ai prit l’habitude. Juste le temps d’adaptation, je pense. Ce qui est certain, c’est que les personnages ont tous une tête différente – fort heureusement – et que les actions sont reconnaissables sans problème. D’ailleurs, les dessins s’améliorent au fil du temps ce qui est plutôt sympathique ! Bien sûr, ils ne plairont pas à tout le monde.

C’est l’une des premières séries manga basée sur un sport que je termine et j’étais déjà très contente de l’avoir entre les mains au fil du temps. Y a pas à dire, 30 tomes ça prend de la place dans la bibliothèque. Comme toujours, j’ai eu un pincement au cœur une fois arrivée au dernier volume et je suis ravie de savoir que les deux tomes de Kuroko Extra Game sortent également ! Hâte de les lire. Je ne me suis pas ennuyée une seconde en compagnie de Tetsu’ et Kagami, d’ailleurs j’appréciais même le fait que le passeur fantôme soit aussi « effacé » la plupart du temps. Cela change des héros très… Dynamiques ? Pour ça, Kagami rentrait parfaitement dans la catégorie avec son caractère. Le fait qu’on oublie facilement Kuroko s’avère parfois très utile.

Pour finir, je dirai simplement que j’ai passé un très bon moment avec les personnages. Je ne pouvais pas m’empêcher de rire lors de certaines situations, de râler à d’autres moments (… J’ai arrêté de compter le nombre de « Mais Ao’, retourne t’entraîner !!! » que j’ai dit tout haut) et je n’ai pas pût m’empêcher d’avoir envie de les serrer dans mes bras lorsque l’on a découvert les raisons pour lesquelles certains sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui. Au fil des volumes, nous les voyons également changer petit à petit car ils ne restent pas figés sur ce qu’ils étaient au tout début de l’histoire.

Mes chouchous ? Hm…  Aomine (Sans blague…), Takao, Kise et bien sûr Tetsu’ ! La p’tite bouboule de poils aussi, mais j’adore naturellement les animaux alors ce n’est pas difficile. Parmi les filles, j’ai une préférence pour Alex bien que j’adore Riko également !

Et vous, l’avez-vous lu ou vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Quel personnage ou quelle scène avez-vous préféré ?

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Blabla en plus : Pour ceux ne l’ayant pas vu sur Twitter, je compte également chroniquer les tomes au fil du temps. Ceci sera fait pour tous les mangas n’ayant qu’un avis général pour le moment, mais se fera petit à petit au fil des jours, semaines ou mois.

Monochrome Animals – Avis Général

Il fait tout gris aujourd’hui encore… La météo devient réellement automnale et parfois frôle de très près l’hivernale. Si seulement la neige suivait, j’en ai vraiment marre de la pluie TT Enfin bref, concentrons-nous sur ce qui nous attend aujourd’hui les matous !

« Monochrome Animals »

Contrairement à d’habitude, ce n’est pas une chronique par tome(s) mais un avis général sur la série que j’ai terminée dernièrement. Je l’avais débutée à sa sortie, mais suite à quelques moments où le portefeuille était vide et au fait que je ne la trouvais plus au bout d’un certain temps je n’avais pas sût la continuer. C’est chose faite et je suis bien contente d’avoir terminé cette série sur laquelle j’aurai tout de même versé quelques larmes. Cela fait toujours bizarre de laisser des personnages que l’on côtoie depuis plusieurs années.

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6€90 – Shôjo – 192 pages

Kureha Mimachi, 15 ans, est orpheline et l’institution où elle vivait a fait faillite. C’est à ce moment qu’elle tombe par chance sur le prospectus du lycée privé Kedamono, qui recrute des élèves. Les frais de scolarité et d’internat étant offerts au premier arrivé, Kureha s’y enrôle, mais ce qui l’y attend est plus que surprenant… Comment survivre au lycée des fauves, tome 1 !

« En ce jour où tombaient en tourbillonnant… les pétales de cerisiers tout blancs… sur un ciel tout noir… »

Sorti aux éditions Glénat en janvier 2012 – dans la catégorie Shôjo – et terminé en juin 2014, « Monochrome Animals » est un manga où les personnages grandissent au fil des 12 volumes de Ryoko Fukuyama et on ne s’ennuie jamais en compagnie des personnages présents. Personnages que l’on rencontre, pour la plupart, assez rapidement vu que le quatuor apparaît dès les premières pages. Chacun d’entre eux à un caractère bien à lui, des traits qui lui sont propre et on découvre toujours quelque chose par rapport à eux.

Nous suivons Kureha, une jeune humaine, qui se retrouve au lycée privé Kedamono. S’attendant à trouver un lycée « normal », elle se retrouve embarquée dans quelque chose de totalement farfelu à première vue. Après tout, qui s’attendrait à se retrouver dans un lycée composé essentiellement de fauves tout en héritant, soi-même, d’attribut de lapin ? Pas grand monde en tout cas. Pourtant c’est ce qui arrive à la jeune fille de 15 ans qui devra survivre jusqu’à la fin de sa scolarité afin de mener à son terme le projet Rabbit.

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L’histoire évolue doucement, nous permettant ainsi de vivre pleinement ce qu’il se passe en compagnie des personnages. On s’attache à eux, on rit et on pleure avec eux. Toutes les émotions qu’ils ressentent sont reconnaissables par le dessin sur la page que l’on regarde et nous les vivons en leur compagnie, souffrons parfois avec eux. Joie, peur, amour, trahison, amitié, c’est tout cela et plus encore que nous côtoyons dans « Monochrome Animals ». Étant donné que l’histoire a lieu dans un lycée, les cours et les différentes activités ayant lieu naturellement dans ce genre d’établissement sont également présents. Examens, festivals, cours, etc. Tout cela les rend également plus proche de nous car nous pouvons facilement deviner leur quotidien.

Au fil du temps, nous découvrons également les pays d’où sont issus les personnages. Celui des humains nous est naturellement connu, étant donné que c’est le nôtre, mais pas les autres. Chaque pays à un style spécifique pouvant être proche de l’occidental ou de l’oriental en fonction de l’animal en question. Le pays loup ne ressemblera pas au pays tigre par exemple et ainsi de suite. Grâce aux voyages dans les différents pays, nous découvrons également les familles de ceux-ci, les liens entre eux et des bribes des passés des personnages. Passés pouvant s’avérer assez troubles.

Les dessins sont, quant à eux, assez jolis je trouve. Ils vont même en s’améliorant au fil des volumes et ce sont eux qui nous permettent de voir les émotions des protagonistes. On reconnait l’endroit où l’on se trouve sans aucun problème ainsi que les personnages. Les couvertures représentent à chaque fois au moins l’un des personnages de la série et les couleurs sont vraiment agréables. Sur la première page, on retrouve à chaque fois une petite scénette en rapport avec la couverture justement, ce qui est un réel plus vraiment sympathique.

En tant que shôjo, 20120607210738_t3« Monochrome Animals » était vraiment bon et prenant. Comme souvent, il vaut mieux ne pas se contenter du premier tome qui présente rapidement l’univers et les personnages car la suite est vraiment intéressante. L’humour présent fait mouche dans la plupart des cas et je me suis surprise à sourire pour des stupidités assez souvent tellement c’était bien amené. Quant aux personnages, je me suis attachée à eux au fil des pages jusqu’à avoir de légères larmes aux yeux durant le dernier tome. On ne s’attend pas à certains choix effectués par les protagonistes, des surprises nous attendent et nous nous demandons ce que donnera le tome suivant. Pour ce qui est de la toute fin, elle était parfaite à mes yeux et ce même si on ne sait pas ce qu’ils deviennent par après. J’étais triste de fermer le dernier tome et de les laisser.

Je peux donc dire, sans aucun problème, que dans les recommandations shôjo je n’hésiterai pas à mentionner « Monochrome Animals » ! Pour ceux qui se demanderait, le personnage que j’ai préféré était Chigaya, mais au fond je les ai vraiment tous adoré.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Y a-t-il un personnage ou un tome que vous avez préféré ?

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