Le Chant des Souliers Rouges – Tome 2

Coucou les matous ! Comment allez-vous ? Pas trop chaud ? Entre l’orage violent de la dernière fois et la montée des températures je commence à être totalement perdue (et accessoirement à tousser… Quand je vous dis que je fonctionne en fonction des changements météorologiques T_T) Je n’ai pas sût poster hier et jeudi – si je ne me trompe pas au niveau des jours – ayant travaillé dans le jardin et ayant eu quelques problèmes au niveau de l’électricité. C’est courant dans le coin, ne vous inquiétez pas et puis, le plus important, tout à survécu !

Enfin, j’ai tout de même encore de quoi faire alors je ne m’en plains pas et aujourd’hui nous reprenons notre parcours mangas. Je réfléchis à une manière de vous parler des autres romans/BD que je lis vu que vous l’avez sûrement remarqué, mais je n’en parle pas vraiment – sauf de temps en temps – sur le blog. M’enfin, je trouverai bien une solution et parfois cela arrive en pleine nuit. Pour le moment concentrons-nous sur le sujet qui nous passionne le plus, dans un monde identique au nôtre et où nous découvrons également le flamenco. Prêt ?

« Le Chant des Souliers Rouges »

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8€29 – Seinen – 192pages

Une danseuse à la retraite. Une blessure au genou. Un studio qui tombe dans l’oubli.

 Kimie Morino pensait avoir laissé derrière elle ses rêves de flamenco jusqu’à ce qu’elle trouve, sur le pas de sa porte, un jeune garçon la suppliant de lui apprendre à danser.

Afin de racheter ses erreurs et de faire honneur à Takara, Kimitaka va devoir convaincre Mme Morino de remonter sur scène…

Comme vous le savez déjà, j’avais vraiment beaucoup aimé le tome 1 et je remercie les éditions Kazé et Anita pour l’envoi de ce second volume que j’ai une nouvelle fois dévoré tout en passant par diverses émotions.

Nous retrouvons Kimitaka suite à son choix de se lancer dans le flamenco, de découvrir cette danse et ce sera grâce à Kimie Morino que cette envie pourra prendre vie, mais surtout grâce au tablao qu’elle possédait auparavant et qu’elle désire rouvrir. Malheureusement, pour la vieille dame la motivation ne fait pas tout et ce sera un autre personnage qui prendra sa place pour enseigner à notre jeune héros. Takashi apparait sous nos yeux et s’avère également emplit de rêves comme d’autres personnages. Dès le départ nous ressentons sa personnalité, sa volonté et le fait qu’il tente de donner le meilleur de lui-même.

Mais il n’est pas le seul personnage à être bien traité et c’était déjà le cas pour Kimitaka. Chaque personnage à sa place et chacun d’eux s’avère attachant à sa manière. Même si j’ai eu envie de secouer ceux avec qui Kimie Morino a dût parler à un certain moment. Mais c’est le genre de personnes qui m’énerve naturellement, des gens que l’on rencontre réellement et qui ne prennent pas en compte la passion, le désir d’autrui directement. Pour ce qui est des autres protagonistes, ils apparaissent petit à petit dont les camarades de classe que rencontraient Kimitaka durant le tome 1. Eux aussi se découvrent petit à petit et nous nous rendons compte sans difficulté qu’eux aussi doivent avoir leurs problèmes, leurs désirs, leurs peurs, mais également qu’ils sont présents pour notre petit héros. Mais bien sûr ils ne sont pas les seuls et j’apprécie de plus en plus la petite sœur dont on voit également l’évolution et qui nous permet de revoir, de temps en temps, Takara. Plusieurs personnages, plusieurs vies et pourtant des liens qui se croisent au fil du temps ou des événements.

Chacun d’eux vit, à sa manière, à travers les pages et nous touchent par leurs actions, leurs vécus, leurs rêves ou tout simplement leurs évolutions. Ils ne restent pas tels que nous les avons connus auparavant, ils grandissent et font leurs choix même si cela ne plait pas toujours aux autres, même s’il faut les expliquer ou que cela sort de l’ordinaire. Tout le monde à le droit d’essayer, de se lancer dans quelque chose de nouveau, de rater dans certains cas, d’avancer à son rythme et également de vivre. Et ce dernier élément est quelque chose de relativement important au fond, parce que vivre sans avoir constamment des remords par rapport à ce que nous avions fait dans le passé n’est pas simple. Pour se faire, il faut avoir le courage d’avancer, le courage de se lancer et ce n’est pas toujours facile.

Ce deuxième volume de Le Chant des Souliers Rouges nous permet également d’en découvrir un peu plus sur le flamenco et, ironiquement, je me suis retrouvée à tenter de refaire les actions de Kimitaka dans la cuisine sous l’œil amusé de ma mère. (Oui, si vous ne le saviez pas je squatte cet endroit assez souvent) On voit le club de flamenco naître, sous nos yeux, et découvrons les bases de cette danse en compagnie de divers personnages dont des nouveaux. J’appréciais réellement cela, étant curieuse – trop – et en savoir plus me faisait réellement plaisir pendant que je tournais les pages.

Les dessins sont également très doux dans leur manière de nous présenter les lieux, les personnages et je fonds face à la couverture. Je la trouve réellement magnifique et, allez savoir pourquoi, je la préfère même à la première qui était déjà très belle pourtant. Je les apprécie toujours autant, on retrouve la manière de dessiner de Mizu Sahara sans aucun problème et je dois avouer les apprécier encore plus qu’au début. On ressent les émotions à travers ses traits, mais également pas mal de positif lorsqu’on lit l’œuvre. Alors oui, les dessins nous permettent une immersion encore plus présente dans l’œuvre, une œuvre de plus en plus belle et touchante qui apparaît au point de donner les larmes aux yeux dans certains cas, de nous ramener à des périodes passées et à des événements de nos vécus.

Flamenco, basketball, les deux sports apparaissent et sont liés par les personnages. Des sports en apparence opposés, mais des sports permettant de retrouver un but à sa vie, une activité dans laquelle nous nous sentons bien et dans le cas de Kimitaka ce n’est que le début. Un début que je suis ravie de découvrir car on le voit reprendre goût à la vie, avancermême si cela peut sembler maladroit à certains moments et découvrir. Il est terriblement humain, attachant et je me retrouvais en lui sans aucun problème ayant également eu pas mal de difficultés. Pas au point du héros de Le Chant des Souliers Rouges, mais il m’a fallu du temps pour me reconstruire et c’est toujours le cas, en ce moment, alors chaque jour j’avance.

Je pense que vous l’aurez comprit mes matous, mais Le Chant des Souliers Rouges est vraiment un titre qui m’a touché, marquée et je pense pouvoir dire que parmi les mangas c’est réellement une série coup de cœur et poignante. Elle me fait réfléchir, me ramène dans le passé ou me rappelle qu’il ne faut pas baisser les bras, elle me rend également le sourire et ce grâce à l’évolution de notre cher Kimitaka. J’attends avec impatience la sortie du tome 3, mon cœur se demandant quelles seront les émotions qui me traverseront durant la lecture de celui-ci et ma tête me disant déjà qu’il y a peu de risques que je sois déçue.

Et vous mes matous lisez-vous Le Chant des Souliers Rouges ? Si oui qu’en pensez-vous ? Si non, y a-t-il une raison particulière ?

Site de l’éditeurExtrait

5 réflexions sur “Le Chant des Souliers Rouges – Tome 2

  1. Bright Open World dit :

    J’ai eu l’occasion de feuilleter les deux premiers tomes en librairie. Du coup pour l’histoire je ne sais pas trop. Ton avis sur le premier tome m’avait donné envie de m’y intéresser de plus près, mais je fais un blocage sur les dessins, je trouve que c’est pas super agréable… (pourtant à côté je trouve que les couvertures sont jolies). ça a l’air de manquer de joie de vivre aussi (à moins que ce ne soit juste une impression comme je n’ai pas lu ces deux tomes).
    Bref, malgré ton avis je ne suis pas plus emballée qu’avant malheureusement, mais peut-être que ton avis sur le tome suivant me fera changer d’avis ?

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    • Neko dit :

      C’est vrai qu’en feuilletant c’est difficile de voir pour l’histoire 🙂
      Pour les dessins, ils sembleraient que soit ils passent, soit pas du tout (Par exemple, une amie et moi ça passe sans problème alors que Xander et toi, il semblerait, ce ne soit pas le cas directement) cela dépend des gens, ahaha. Mais oui, les couvertures sont magnifiques ❤
      Pour la joie de vivre, elle revient au fil du temps ne t'inquiète pas. Le héros retrouve même le sourire 🙂
      Ah qui sait ^^ Et puis les goûts et les couleurs diffèrent en fonction des gens de toute manière, quelque chose qui me plait, ne plaira pas forcément à d'autres personnes 🙂
      Merci pour ton commentaire en tout cas, contente de te recroiser sur le blog !

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  2. Anvil dit :

    J’ai aussi pu lire ce second tome que j’ai beaucoup aimé. Certes niveau dessin ce n’est pas forcément exceptionnel mais je trouve qu’il y a une grande lisibilité dans les sentiments des personnages, l’organisation des cases est propre, le déroulement de l’action aussi. Ironiquement j’ai commencé la série car j’ai vu le mot basket aussi je pensais qu’il en serait question… mais aucun regret à l’horizon tant les personnages sont peints avec finesse : aucun n’est exceptionnel, ils sont tous plus ou moins (mal)heureux, rongés de questions, soumis au regard des autres, à la recherche d’une passion, de quelque chose qui comble les trous qu’ils ont dans le coeur… Des aspects qui ne demanderont qu’à évoluer par la suite mais que je trouve réalistes, qui donnent une profondeur certaine à la série.

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    • Neko dit :

      Coucou, merci pour ton avis 🙂
      Pour les dessins cela varie réellement en fonction des gens je pense, certains les trouvent très beaux, d’autres pas du tout et pour d’autres ça passe. C’est chouette de voir les visions totalement différentes par rapport à ça 🙂

      Ah, le côté « basket » qui doit en attraper plus d’un. Il est présent, mais de manière assez légère. Peut-être lorsque Takara sera un peu plus mise en avant ?

      C’est réellement un titre que je ne regrette pas du tout d’avoir découvert et c’est réellement grâce au côté humain des personnage que j’arrive à m’y attacher encore plus.

      En tut cas, je suis contente que le titre te plaise ! Nous verrons donc tout deux comment cela évolue, mais vu le deuxième tome pour le moment c’est en bien 🙂

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