Coucou les matous ! Comment allez-vous ? Pas trop mal ? Tant mieux alors ! Vous vous demandez ce que je vous veux aujourd’hui ? Et bien c’est tout simple, c’est encore un avis manga. Et oui, comme quoi la réponse était toute simple n’est-ce pas ?
Mais du quel vais-je vous parler ? Bonne question vu tout ce que je lis – et tout ce que j’ai en retard, mais passons ce détail voulez-vous ? – et la réponse vous l’avez si vous avez lu le titre ou si vous êtes en train de descendre un peu plus bas (ou si vous me suivez sur Twitter, ahaha). Êtes-vous prêt à retourner dans un titre ayant une thématique assez forte et touchant à un handicap ?
« Perfect World »

6€95 – Josei – 192 pages
Pourrai-je un jour alléger tes souffrances ?
Tsugumi et Ayukawa ont décidé de se mettre en couple ! Mais les deux jeunes adultes, devant mener de front vie personnelles et vie privée, ne se doutent pas encore des obstacles qui vont se dresser devant eux. À commencer par leurs proches, qui n’acceptent pas tous la situation… Leur amour naissant pourra-t-il survivre à toutes ces épreuves ?
J’avais déjà parlé du tome 1 lors de sa sortie aux éditions Akata – enfin un peu plus tard – et j’avais été vraiment touchée par ce titre. Lors de la sortie du tome 2, je l’avais acheté de suite, mais n’avait pas encore eu le temps de vous donner mon avis. C’est chose faite à présent !
Nous retrouvons Tsugumi et Ayukawa dans le début de leur histoire d’amour, une histoire où rien ne sera simple car le regard des autres sera bel et bien présent. Pourtant, ils veulent essayer et espérer malgré les difficultés, ce qui est tout à fait normal. Les doutes commenceront tout de même à apparaître malgré tout et d’autres personnages également.
Parlons en de ces autres personnages, bien sûr nous retrouvons ceux du premier tome qui continue de graviter autours du jeune couple. Ces derniers ont également leurs vies, leurs problèmes et leurs espoirs et nous les voyons également grandir, changer, avoir leurs opinions ou vouloir venir en aide. Ce sont des personnes normales, des êtres comme vous et moi qui existent aux côtés des héros. Bien que n’étant pas le centre de l’histoire, ils ont pourtant une importance même minime. Ensuite, nous découvrons également les parents de Tsugumi et l’espoir que ceux-ci pouvaient avoir, leurs problèmes et manières d’être. Certes, le comportement peut paraître radical aux yeux de certains pourtant il est tout à fait logique et normal d’une part par le pays et d’autre part parce que ce sont, justement, des parents. Mais ils ne sont pas les seuls à apparaître, car deux autres personnages pouvant être bien plus dangereux pour le couple sont également présent. Un ancien camarade de lycée et une infirmière.
L’amour peut prendre de nombreuses formes, il ne faut pas l’oublier.
Un amour parental ou un amour à sens unique. Les deux sont diamétralement opposés et à ces deux là, nous trouvons également l’amour… amour, je ne vois pas comment l’appeler autrement. Dans chacun d’entre eux nous retrouvons l’espoir, celui d’un futur agréable pour ses enfants, celui que notre amour soit reconnu par celui que l’on aime et bien sûr l’amour qui dure toujours. Nous les retrouvons, petit à petit, dans Perfect World et cela le rapproche de ce qui fait notre quotidien également. Les doutes qui vont avec sont aussi présents. Cela rend chaque personnage un peu plus attachant, plus proche de nous.
Bien sûr, l’histoire en elle-même tient debout et Rie Aruga se débrouille à merveille pour nous faire comprendre les problématiques, les sentiments et tout ce qui entours les personnages. Comme dit plus haut, tout cela est possible et pourrait se passer dans notre monde sans trop de problème. Personne ne sait comment il réagirait s’il se retrouvait en chaise roulante ou tombait amoureux d’une personne l’étant. Nous ne pouvons qu’imaginer et se dire que « oui » ou « non » nous nous serions sentit capable. Cela nous fait réfléchir sur nous même, sur les gens qui nous entourent. De nombreux événements se passent, font évoluer l’histoire et la relation même le plan personnel est touché. Leur réaction, leur vie et les événements qui se suivent pourraient bel et bien se produire dans la vie de tous les jours, les gens peuvent également changer petit à petit tant physiquement que mentalement par rapport à certains événements ou choix.
Les dessins, de leurs côtés, peuvent être assez irréguliers, mais en même temps nous laisse dans la douceur de l’œuvre ou nous montrent, sans détour, les moments bien plus difficiles. Ils nous aident à entrer dans l’univers, à imaginer, à souffrir ou espérer en compagnie des personnages. Ils sont là, face à nous, et bien que nous voulions réagir à certains moments nous ne pouvons pas. Tout ce que nous pouvons faire c’est réfléchir, faire face à ce qu’il se passe.
Vous l’aurez sûrement comprit, ce deuxième volume m’aura autant plu que le premier. J’ai hâte de pouvoir mettre la main sur le troisième tome, que je n’ai pas encore lu, et pouvoir découvrir ce qu’il se passera dedans. Vu que des « opposants » sont présents dans ce deuxième volume cela n’augure rien de bon, après tout les doutes arrivent tellement vite même si on est réellement amoureux. J’espère que le couple de Tsugumi et Ayukawa continuera, bien sûr, mais tout est tellement possible. De plus, avec ce qu’il s’est passé tant de choses peuvent passer par la tête des personnages et la souffrance ressentie grandir…
Et vous, comment avez-vous trouvé ce deuxième volume ? L’avez-vous apprécié ? Qu’auriez-vous dit à la place des parents ? Qu’auriez-vous fait à la place de certains personnages ?
Une réflexion sur “Perfect World – Tome 2”